Allée couverte de Blanc

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Allée couverte de Blanc
Image illustrative de l’article Allée couverte de Blanc
Allée couverte de Blanc
Présentation
Nom local Peyre Levado, Cros de la Viurge
Type dolmen angoumoisin
Protection Logo monument historique Classé MH (1971)
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 21″ nord, 0° 45′ 12″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Commune Beaumontois en Périgord
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Allée couverte de Blanc
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Allée couverte de Blanc
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Allée couverte de Blanc

L'allée couverte de Blanc, appelée aussi localement Peyre Levado ou Cros de la Viurge, est située à Nojals-et-Clotte dans le département français de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'allée couverte de Blanc se situe sur le territoire de l'ancienne commune de Nojals-et-Clotte, commune de Beaumontois en Périgord, près des lieux-dits Peyrelevade — signifiant « pierre levée » en occitan — et Blanc, à l'est de l'intersection des routes départementales 19E et 676.

Historique[modifier | modifier le code]

Elle est mentionnée par François Jouannet entre 1808 et 1818[1], par W. de Taillefer en 1821 et par Léo Drouyn en 1876[2] qui en donne une description très précise.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [3].

Au premier plan, le trilithe effondré.

Description[modifier | modifier le code]

Bien que connu et répertorié sous le vocable d'allée couverte, il s'agit en fait d'un dolmen de type angoumoisin[1],[2] à couloir excentré du même type que le dolmen de Larocal à Sainte-Sabine-Born[1]. La chambre sépulcrale mesure 4,50 m de long sur 2 m de large. Elle est orientée selon un axe sud-est/nord-ouest. Elle est prolongée par un couloir d'accès d'environ 1,20 m de large. Initialement, le tumulus devait avoir une architecture quelque peu élaborée comme l'attestent des dalles plantées verticalement du côté nord[2].

Le monument, propriété de la Société historique et archéologique du Périgord, a fait l'objet d'une restauration hasardeuse qui a modifié sa disposition d'origine. L'entrée a été permutée avec le chevet et fermée par une dalle[4]. Un orthostate supplémentaire a été ajouté dans l'angle sud-est de la chambre, ce qui a contribué à rallonger exagérément l'espace funéraire[2].

Folklore[modifier | modifier le code]

Selon la tradition locale, la Vierge construisit cet édifice pour y abriter une jeune bergère effrayée par l’orage, d'où son appellation locale de Cros de la Viurge.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Pauvert 1995, p. 56
  2. a b c et d Beyneix 2009
  3. « Allée couverte du Blanc », notice no PA00082713, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Julia Roussot-Larroque, « Mégalithes en Aquitaine », dans Mégalithes du Sud-Ouest - Colloque du 29 février 1992, t. XXVII, Société d'Antropologie du Sud-Ouest, coll. « Bulletin trimestriel », , 116 p., p. 6.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Beyneix, Monuments mégalithiques en Aquitaine, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 96 p. (ISBN 978-2-84910-957-1), p. 57 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Dominique Pauvert, Dolmens et menhirs de la Dordogne, Périgueux, Association pour le Développement de la Recherche Archéologique et Historique en Périgord, , 128 p., p. 56-61 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]