Dolmen de Larocal

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Dolmen de Larocal
Image illustrative de l’article Dolmen de Larocal
Le dolmen sur une gravure de 1842
Présentation
Nom local La Cabane du Loup
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 44° 42′ 48″ nord, 0° 43′ 06″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Commune Sainte-Sabine-Born
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Dolmen de Larocal
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Dolmen de Larocal
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Larocal

Le dolmen de Larocal, appelé aussi localement La Cabane du Loup ou dolmen de Cugnac[1], est situé à Sainte-Sabine-Born dans le département français de la Dordogne.

Description[modifier | modifier le code]

Il a été décrit par François Jouannet dès le début du XVIIIe siècle et fouillé par François Daleau en 1870.

C'est un dolmen angoumoisin dont le couloir d'accès n'est plus visible. La chambre sépulcrale est de forme rectangulaire. Elle mesure 2,70 m de long sur 1,50 m de large. La hauteur sous plafond atteint 1,50 m. La chambre est orientée selon un axe est-ouest. Elle est délimitée par six orthostates. La table de couverture, en silex meunier, est assez imposante : 2,90 m de long sur 2,10 m de large et 2,70 m de long sur 1,50 m de large et 1,15 m d'épaisseur[2].

Folklore[modifier | modifier le code]

Selon la tradition locale, un animal monstrueux aux yeux effrayants et crachant des flammes rôderait la nuit autour du dolmen:

"On trouve un autre dolmen dans la forêt de Cugnac, entre la Roqualle et le château de Cugnac (Dordogne). Sept blocs de silex molaires le composent ; l’un sert de toit et les autres de supports. Des six blocs de soutènement, les deux opposés à l’ouverture se rapprochent et font muraille ; ainsi l’intérieur forme comme une chambre entièrement ouverte à l’est. Les paysans donnent à ce dolmen le nom de Cabane du loup. Ils ont vu rôder autour du monument un animal monstrueux, dont les yeux lançaient des flammes ; ils comptent avec anxiété et terreur l’empreinte de ses pas sur le sol."[1] - La Guienne historique et monumentale, Alexandre Ducourneau, 1842

Le monument fut souvent mentionné et illustré sur des gravures.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alexandre Ducourneau, La Guienne Historique et Monumentale tome 1 première partie, (lire en ligne)
  2. Beyneix 2009

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]