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Alain Gibert

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Alain Gibert
Nom de naissance Alain Christian Gibert
Naissance
Langogne (Lozère)
Décès (à 66 ans)
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Genre musical jazz
Instruments trombone

Alain Gibert est un tromboniste de jazz, né le à Langogne (Lozère)[1], et mort le à Clermont-Ferrand[2]. Il est surtout connu pour son implication dans l'ARFI fondé en 1977, ainsi que sa participation à des albums de Louis Sclavis.

Alain Gibert est né dans une famille d'agriculteurs du canton de Pradelles en Haute-Loire. Il étudie les mathématiques et devient enseignant, avant d'apprendre la guitare et le jazz en autodidacte[2]. En 1975, il apprend le trombone, qui devient son instrument principal. Alain Gibert est un des membres fondateurs de l'ARFI en 1977 à Lyon, et s'investit en particulier dans le big band La Marmite Infernale[2],[3] ainsi que dans le Marvelous Band.

Il travaille également avec Steve Waring sur l'écriture de chansons pour enfants[2]. Attaché à l'Auvergne et à la musique traditionnelle, il collabore avec André Ricros pour l'album Le partage des eaux, obtient avec lui un grand prix du disque de la Musique de l'Académie Charles-Cros pour le livre-album Chansons à dormir couché en 2004, et participe à la création de la compagnie l'Auvergne imaginée[3].

Au sein de l'ARFI, il joue au sein du trio Apollo avec Jean-Paul Autin et Jean-Luc Cappozzo, et du duo Kif-Kif avec son fils, le clarinettiste Clément Gibert[4].

Il meurt le au CHU de Clermont-Ferrand, près de son domicile auvergnat de Montmorin[5]. Un hommage lui est rendu par le ministre de la culture Aurélie Filippetti[6]. Le pianiste François Raulin lui rend hommage dans une lettre d'adieu, le décrivant comme « un grand compositeur, un subtil mélodiste et un savant harmoniste »[7].

Discographie sélective

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Avec le label ARFI
  • Marmite infernale :
    • Gloire à no héros (1990)
    • Boum ! (1997)
    • Au charbon (2001)
    • Sing for Freedom (2004)
    • envoyez la suite (2007)
    • "Le cauchemar d'Hector" (2012)
  • Kif kif :
    • les deux moitiés de la pomme (2004)
    • la descendance de l’homme (2010)
  • Bomonstre & Boris Jollivet, Lionel Marchetti, Joël Bastard :O Saisons… O Trombones (Arfi, 2010)
  • Trio Apollo :
    • l’âge du cuivre
    • Cap inédit (1999)
    • Adieu les filles (2007)
  • Le Marvelous Band (Arfi)
Avec d'autres labels
  • opéra Le roi Démonté et Pticado (Auvidis collection zéro de conduite)
  • L’Auvergne imaginée :
  • Contes du hasard Domestique et chansons à dormir couché (Modal).
  • L’âge de l’air et Du vent dans les dentelles (label AMTA)
  • Ici l’Auvergne (nord-sud 1116)
  • Le partage des airs: la fille perdue (modal)
  • Chansons à dormir couché, grand prix de l’académie Charles Cros (modal)
  • Alain Gibert & André Ricros : Jean de la Grive (Universal, 2009)

Bibliographie

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  • A. Ricros, Gib l'homme sauterelle, Auvergne diffusion, 2014.

Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c et d Le musicien et compositeur de jazz Alain Gibert est décédé cette nuit, La Montagne, 23 juin 2013
  3. a et b Page d'Alain Gibert sur le site de l'ARFI
  4. [vidéo] patgrigri, « Concert Jazz Kif Kif Jazzebre Espace des Arts Le Boulou (Part 1), le 29 Septembre 2011. Alain Gibert (trombone) et Clément Gibert (clarinettes) », sur YouTube, (consulté le ).
  5. Communiqué de l'ARFI sur Citizen Jazz.
  6. « Communiqué du ministre de la culture et de la communication » [PDF], sur culturecommunication.gouv.fr, Paris, (consulté le ) : « Communiqué de presse
    Hommage d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication à Alain Gibert
    L'Arfi, association à la recherche d'un folklore imaginaire, collectif de musiciens lyonnais fondé en 1978, est en deuil. Elle vient de perdre l'un de ses pères fondateurs, le tromboniste et inventeur de sons Alain Gibert.
    Autodidacte, Alain Gibert avait découvert la musique à travers sa passion pour le jazz. D'abord guitariste, il avait ensuite choisi de jouer du trombone.
    Il incarnait la grande histoire du jazz et de la musique libre racontée au jeune public à travers les nombreux spectacles qu'il lui a consacrés. Les adultes n'étaient pas en reste lorsqu'il collaborait avec des orchestres comme le Marvelous Band, la Marmite Infernale ou le trio Apollo, ou avec André Ricros, le chanteur de la Compagnie de l'Auvergne Imaginée, le clarinettiste Louis Sclavis et le compositeur Steve Waring.
    Alain Gibert laissera à tous les amateurs de jazz et de musiques improvisées le souvenir d'un artiste généreux, d'un remarquable pédagogue amoureux de l'Auvergne et de ses musiques traditionnelles et d'un infatigable expérimentateur de sons, de musiques et de chansons.
    Paris, le 26 juin 2013. »
  7. François Raulin, Alain Gibert, l'enfance de l'art, Jazz Magazine no 653, septembre 2013, p. 20

Liens externes

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