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Académie nationale de Metz

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Académie nationale de Metz
Sceau de l’Académie nationale de Metz.
Histoire
Fondation
1757
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France), enseignement supérieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Affiliation
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

L’Académie nationale de Metz est une société savante ayant son siège à Metz, au 20 en Nexirue.

Elle est reconnue d'utilité publique par décret du [1].

La « Société royale », ou « Société d’étude », « des sciences et des arts de la ville de Metz » est créée en [2] et accueillie au Collège Saint-Louis du Fort par son prieur, Joseph de Saintignon[3]. En 1759, elle se donne le maréchal-duc de Belle-Isle pour fondateur et protecteur[4]. Officialisée par lettres patentes de Louis XV en , elle existe sous le nom « Société royale des sciences et des arts » jusqu’en , date à laquelle elle est supprimée par la Convention, comme toutes ses semblables. Elle compta parmi ses membres les Pierre Louis et Charles de Lacretelle, Pierre-Louis Roederer, Antoine Parmentier, Maximilien de Robespierre. Ses concours ont un grand impact ; en seront lauréats Robespierre en 1784, l’abbé Grégoire, qui remporte, en 1787, le "Concours de Metz" lancé sur la manière de rendre les juifs plus utiles et plus heureux, qui aura un grand retentissement [4].

Reconstituée en 1819, sous le nom de « Société des amis des lettres, sciences et arts », elle commence à publier des comptes rendus de travaux.

En 1823, apparait la tradition de la séance publique annuelle au cours de laquelle sont attribués des prix littéraires, artistiques et scientifiques, ainsi que des prix de mérite. Le bilan des travaux annuels est présenté au public pendant cette cérémonie se déroulant dans les salons de l’hôtel de Ville. L’Académie institue en 1826 des cours industriels publics gratuits pour la promotion des ouvriers[4].

Une ordonnance du de Charles X la reconnait d’utilité publique et elle prend l’appellation d’« Académie royale de Metz ». La série des Mémoires commence cette année-là avec une périodicité irrégulière.

Sa vocation s’affirme plus scientifique que littéraire en raison de la présence à Metz de l’hôpital amphithéâtre d’instruction militaire et de l’École d’application de l’artillerie et du génie. Le mathématicien Jean-Victor Poncelet est un de ses membres les plus illustres[4].

L’Académie royale de Metz devient « Académie nationale de Metz » en 1848, « Académie impériale de Metz » en 1852 puis « Académie de Metz » en 1871.

À la suite de l’annexion de 1870, l’Académie se replie sur elle-même, restant française par l’esprit et le cœur, notamment grâce à son Secrétaire perpétuel, Eugène Colon. La séance publique est supprimée, les travaux des séances privées sont présentés et publiés en français. Contrainte de se saborder en , l’Académie renaît en 1919 pour connaître une nouvelle éclipse durant la seconde annexion allemande de 1940-1944, un de ses présidents meurt à Dachau[4].

Le siège de l'Académie se situe face à l'hôtel de Gargan en Nexirue.

L'Académie nationale de Metz prépare et publie chaque année, depuis 1970, un volume de la Bibliographie lorraine, qui recense toutes les productions écrites concernant la Lorraine depuis l’invention de l’imprimerie.

Elle comptait en 2001 : 36 membres titulaires, 32 membres associés libres, des membres correspondants, des membres d’honneur et des membres honoraires tous choisis par cooptation. Le préfet de la région Lorraine est statutairement président d’honneur de l’Académie, en sa qualité de successeur du gouverneur de Belle-Isle[2].

Ses archives antérieures à la Révolution française sont déposées à la bibliothèque municipale de Metz[réf. nécessaire]. Quelques archives sont déposées aux Archives municipales de Metz[réf. nécessaire].

L’Académie possède une riche bibliothèque qui accueille sur rendez-vous étudiants et chercheurs.

L'Académie est composée de 36 membres titulaires, de 32 membres associés libres et de membres correspondants. Elle compte également des membres d'honneur et honoraires. Le préfet de la Région lorraine est statutairement président d'honneur de l'Académie.

L'Académie est membre de la Conférence nationale des académies des sciences, lettres et arts.

Membres actuels

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Philippe Walter

Anciens membres

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Membres d'honneur

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Associés-correspondants célèbres

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Publications

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  • Mémoires de l’Académie nationale de Metz, publiés depuis 1827, disponibles en ligne[7].

Articles connexes

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Bibliographie

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  • « Académie nationale de Metz », dans Michel Caffier, Dictionnaire des littératures de Lorraine, vol. 1 : A-I, Metz, Éditions Serpenoise, , 529 p. (ISBN 2-87692-569-9), p. 11-14.

Liens externes

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Notes et références

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  1. (fr) « Liste des associations reconnues d'utilité publique », sur la Plateforme ouverte des données publiques françaises (consulté le )
  2. a et b Journées européennes du patrimoine 19 et 20 septembre 2009 — 18. Académie nationale de Metz, dans Metz Magazine, hors série no 3, 2009, p. 6.
  3. Cédric Andriot, « Les Paradoxes d’un religieux de la fin d’Ancien Régime : Joseph de Saintignon, dernier supérieur général des chanoines réguliers de Notre-Sauveur », Annales de l'Est, 2009, no 2, p. 211-24.
  4. a b c d et e « De la Société des sciences et arts à l’Académie nationale », sur blog de l’Académie de Metz, (consulté le ).
  5. M. Henri Navel (1878-1963) par M. Tribout de Morembert
  6. René Feuga, « Andrée Tétry (1907-1992) », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, CLXXIVe année (1993), Académie nationale de Metz, 1994, p.59-69. [lire en ligne]
  7. Les Mémoires sont disponibles en ligne sur le site sur Gallica pour les volumes de 1827 à 2008