ARA San Juan (D-9)

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ARA San Juan (E-9 / T-9 / D-9)
illustration de ARA San Juan (D-9)
Le ARA San Juan en 1938.

Type Destroyer
Classe Buenos Aires/G
Histoire
A servi dans  Marine argentine
Commanditaire Drapeau de l'Argentine Argentine
Constructeur John Brown & Company
Chantier naval Clydebank, Écosse
Lancement 1937
Commission 1938
Statut Mis à la ferraille en 1971.
Équipage
Équipage 130 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 98,45 m
Maître-bau 10,38 m
Tirant d'eau 3,2 m
Déplacement 1 353 tonnes longues (1 375 t)
À pleine charge 2 010 tonnes longues (12 042 t)
Propulsion 2 × turbines à engrenage Parsons
3 × chaudières à trois tambours Admiralty
2 × hélices
Puissance 34 000 ch (25 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 4 × 1 canons QF Mark IX de 120 mm
8 × 1 mitrailleuses de 12,7 mm
8 × 1 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
Rayon d'action 4 100 milles marins (7 600 km) à 14 nœuds (26 km/h)
Carrière
Indicatif Pennant number: D-9

Le ARA San Juan (D-9) était un destroyer de la classe Buenos Aires, basée sur la classe G[1] de la Royal Navy, construit pour la marine argentine, en service de 1938 à 1973.

Description[modifier | modifier le code]

Le San Juan déplaçait 1 353 tonnes longues (1 375 tonnes (t)) à charge normale et 2 010 tonnes longues (2 042 t) à charge pleine. Il avait une longueur hors-tout de 98,45 m, une largeur de 10,38 m et un tirant d'eau de 3,2 m. Il était propulsé par deux turbines à vapeur à engrenages Parsons, entraînant deux arbres, qui développaient une puissance totale de 34 000 chevaux-vapeur (25 000 kW) et donnaient une vitesse maximale de 36 nœuds (67 km/h). La vapeur pour les turbines était fournie par trois chaudières à trois tambours Admiralty. Il avait une autonomie de 4 100 milles nautiques (10 240 km) à 14 nœuds (28 km/h). Son effectif était de 130 officiers et hommes.

Le navire était équipé de quatre canons Mark IX de 4,7 pouces (120 mm) de calibre 45 montés sur des supports simples, désignés "A", "B", "X" et "Y" de l'avant à l'arrière. Pour la défense anti-aérienne (AA), le San Juan avait 8 mitrailleuses Vickers Mark III de 0,5 pouce (12,7 mm). Il était équipé de deux supports quadruples de tubes lance-torpilles au-dessus de l'eau pour des torpilles de 21 pouces (533 mm)[2].

La marine argentine l'a d'abord classé comme un "torpilleur" (en espagnol: torpedero), et dans les années 1950 comme un "destroyer" (en espagnol: destructore)[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Le San Juan a été construit par le chantier naval John Brown & Company à Clydebank en Écosse et lancé en 1937. Après son achèvement en 1938, il a été remis à la marine argentine et est resté en service jusqu'à sa destruction en 1973.

Le 16 septembre 1955, le San Juan se rebelle pour soutenir le coup d'État autoproclamé de la " Révolution libératrice " ("Revolución Libertadora")[3]. Sous le commandement du capitaine de frégate Pedro F. Arhancet, il participe à la révolution libératrice de septembre, intervenant dans le bombardement naval de Mar del Plata et dans le blocus de la côte maritime et fluviale. Il est entré à Buenos Aires le 23 septembre, avec la Flotte de la mer, et a participé aux opérations de contrôle effectuées par la Marine. Lorsque la Révolution libératrice triomphe, le commandant Enrique Sánchez Moreno est remis aux commandes en octobre

En 1958, le destroyer San Juan a été impliqué dans l'incident de l'îlot Snipe entre l'Argentine et le Chili pour le contrôle de l'îlot Snipe (canal Beagle, au sud de l'île de la Terre de Feu)[3].

Il a été désaffecté en 1971[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. M. J. Whitley, Destroyers of World War Two: An International Encyclopedia
  2. a et b Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946. Londres: Conway Maritime Press. 1980. p. 420. (ISBN 0-85177-146-7).
  3. a b et c (es) « TORPEDERO "SAN JUAN" 1938 T-9/D-9 », sur Histarmar website (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Whitley, M. J.: Destroyers of World War Two - an international encyclopedia. Editions: Arms and Armour, 1988. (ISBN 0-85368-910-5).
  • (en) Gardiner, Robert: Conway's All the World's Fighting Ships 1922-1946. Editions: Conway Maritime Press, 1987. (ISBN 0-85177-146-7).