Abraham Johannes Muste
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalités |
américaine (à partir de ) néerlandaise |
| Formation |
Hope College New Brunswick Theological Seminary (en) Union Theological Seminary |
| Activités |
| A travaillé pour | |
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| Partis politiques | |
| Membre de | |
| Distinctions |
Prix Gandhi pour la paix () Prix pour la paix de la Ligue des résistants à la guerre (en) |
Abraham Johannes Muste ( – ), socialiste américain, est un acteur important du mouvement pacifiste ainsi que des droits civiques.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né à Zierikzee aux Pays-Bas, sa famille émigre au Michigan durant son enfance et il est naturalisé américain en 1896. Muste devient major de promotion au sein de l'université privée Hope College et obtient un diplôme avec mention honorifique à sa sortie de l'Union Theological Seminary, un établissement théologique[1].
Il devient pasteur calviniste avant d'abandonner sa charge pastorale en 1919 pour se lancer dans des activités syndicales.
Muste s'intéresse ensuite aux mouvements communistes et ouvriers. Il rencontre par ailleurs Léon Trotski.
Engagement communiste et pacifique[modifier | modifier le code]
Il devient président national de la Fellowship of Reconciliation (FOR) entre 1926 et 1929 puis secrétaire exécutif de cette même organisation, entre 1940 et 1953. C'est au cours de cette période qu'il participe à la création du Congress of Racial Equality (en français Congrès pour l'Égalité Raciale). Il devient le mentor de Bayard Rustin, de James Farmer et de Jim Lawson.
Dans les années 1930, son organisation d'inspiration trotskiste, l'American Workers Party, fusionne avec la Ligue communiste d'Amérique de James P. Cannon, formant le Workers Party of the United States[2].
En 1966, Muste, grand pacifiste depuis la Première guerre mondiale, publie une liste de 370 personnes qui refusent de payer leurs impôts à l'Etat fédéral en signe d'opposition à la guerre du Viêt Nam[3]. Parmi les signataires la chanteuse Joan Baez, ayant refusé de verser 60 % de ses impôts[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « A.J. Muste’s life of activism », sur AJ Muste Foundation for Peace and Justice, (consulté le )
- (en) « Muste, Abraham Johannes | The Martin Luther King, Jr. Research and Education Institute », sur kinginstitute.stanford.edu (consulté le )
- Kennett Love, « Tax Resistance: Hell No — I Won't Pay », Washington Monthly, , p. 60–65 (lire en ligne)
- Joan C. Baez, Peace News, 17 avril 1964, cité par « États -Unis, une chanteuse populaire refuse de payer ses impôts », Action civique non-violente, no 22, , p. 5
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Noam Chomsky, « Le pacifisme révolutionnaire d'A.J. Muste » dans L'Amérique et ses nouveaux mandarins, 1969. [lire en ligne] (en).
- Nat Hentoff, Peace Agitator: The Story of A.J. Muste., New York : A.J. Muste Memorial Institute, 1982.
- Jo Ann Robinson, Abraham Went Out: A Biography of A.J. Muste, Philadelphia : Temple University Press, 1982.
- Sebastian Kalicha et Daniel Grunewald (Illustrations) (trad. de l'allemand par Gaël Cheptou), Anarchisme non-violent et pacifisme libertaire : une approche théorique et historique, Lyon, Atelier de création libertaire, , 276 p. (ISBN 978-2-35104-148-2 et 2-35104-148-8, OCLC 1229035610, lire en ligne), p. 148-149
