Riquier de Centule

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 mai 2021 à 14:51 et modifiée en dernier par Etienne5962 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Riquier de Centule
Image illustrative de l’article Riquier de Centule
Châsse de Riquier (trésor de l'abbaye de Saint-Riquier).
Saint
Naissance vers 570
Centule ?
Décès 645 
Forest-Montiers
Nationalité Franc d’Austrasie
Vénéré à Picardie
Vénéré par l'Église catholique romaine
Fête 26 avril

Saint Riquier, en latin Ricarius, est un saint de l'Église catholique romaine qui évangélisa la Picardie au cours du VIIe siècle.

Biographie

Grand propriétaire terrien, Riquier fut converti au christianisme par les moines gallois Caidoc et Fricor[Note 1] (Caidoc étant mort, selon la tradition, en 580, Riquier serait donc né avant 570). Il soigna tout d'abord des lépreux puis partit en Grande-Bretagne comme missionnaire.

Selon une source, en 625, Riquier aurait fondé en Ponthieu un monastère nommé Centule, en latin Centula, qui pratiqua la Règle de saint Colomban. De ce monastère naquit la ville de Saint-Riquier puis, le domaine abbatial d'Abbeville.

Riquier se fit ermite durant les dernières années de sa vie dans la forêt de Crécy en un lieu nommé Forest-Montiers et y créa un oratoire où il avait prévu d'être inhumé mais, après sa mort, sa dépouille fut transportée à Centule qui prit par la suite le nom de Saint-Riquier[1]. Il décéda, selon le Martyrologe romain, en l'an 645 : « Au Monastere qu'ont appelloit autrefois Centule, aujourd'huy Saint-Riquier dans le Ponthieu, Saint Riquier, Prestre et Confesseur (In monastério Céntula, in Gállia, sancti Richárii, Presbyteri et Confessóris.)[2]. »

On le fête le 26 avril[2].

Saint Riquier. Statue en plâtre de la fin du XIXème siècle (Houchin, Pas de Calais, église St Omer). Le saint y est désigné comme le protecteur des petits enfants.
Saint Riquier. Statue en plâtre de la fin du XIXème siècle (Houchin, Pas de Calais, église St Omer). Le saint y est désigné comme le protecteur des petits enfants.

Notes et références

Notes

  1. Les reliques de Caidoc et Fricor sont toujours vénérées à l'église paroissiale de Saint-Acheul à Amiens.

Références

  1. Aline Magnien (sous la direction de), Saint-Riquier - Une grande abbaye bénédictine, Paris, Éditions Picard, 2009 p. 20
  2. a et b Simon Mothier et al., Martyrologe romain, Paris, Florentin Deleaulne (réimpr. 1705), « Fêtes du 26 avril »

Bibliographie

Sources primaires

Sources secondaires

  • Michel Banniard, « Les deux Vies de Saint Riquier : du latin médiéval au latin hiératique », Médiévales, no 25,‎ , p. 45-52 (DOI 10.3406/medi.1993.1283, lire en ligne, consulté le )
  • Aline Magnien (sous la direction de), Saint-Riquier - Une grande abbaye bénédictine, Paris, Éditions Picard, 2009 (ISBN 978-2-7084-0820-3)

Articles connexes