Jean-Baptiste Gail

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Jean-Baptiste Gail
Portrait de Gail par Boilly fils.
Fonction
Conservateur de musée
Bibliothèque nationale (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Conjoint
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Collège de France (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Jean-Baptiste Gail, né le à Paris où il est mort le , est un helléniste français.

Biographie

Professeur adjoint au Collège de France en , il est nommé titulaire de la chaire de langue et littérature grecques en . Pendant la Révolution, il ne se mèle pas à la politique et s'efforce seulement de conserver son emploi. En , Louis XVIII le nomme conservateur des manuscrits grecs de la Bibliothèque royale, ce qui provoque l'hostilité des conservateurs en place, qui avaient proposé un autre candidat. Il s'ensuit de longs échanges par revues interposées, notamment avec Paul-Louis Courier.

Jean-Baptiste Gail était un travailleur acharné et on peut lui attribuer le regain des études grecques après la Révolution. Il a publié des éditions de Xénophon et de Théocrite (1828). Il est également l'auteur de manuels scolaires s'appuyant sur les méthodes pédagogiques de Port-Royal. Il a publié Le Philologue, recueil de communications faites à la classe de langues anciennes et d'histoire de l'Institut national des sciences et des arts, dont il était membre depuis , et portant sur la grammaire, la géographie, l'archéologie et la littérature grecques.

Il avait épousé la compositrice Sophie Gail, de 20 ans sa cadette, dont il a divorcé en 1801 et dont il a eu un fils unique, le classiciste Jean-François Gail. Il est inhumé à leurs côtés au cimetière du Père-Lachaise[1].

Bibliographie

Notes et références

  1. 17e division. Voir Jules Moiroux, Le Cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 165

Liens externes

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