Henri Dorion

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Henri Dorion (né à Québec le [1]) est un géographe et professeur canadien (québécois).

Biographie

Henri Dorion est le fils de Noël Dorion, secrétaire d'État du gouvernement du Canada et d'Olga Malherbe. Il est issu d'une dynastie de juges et d'avocats. Après avoir étudié le piano, le droit, la géographie et les langues, un accident l'oblige à renoncer à une carrière de pianiste. Il est admis au Barreau du Québec en 1958 et exerce le droit quelques années dans le cabinet familial[2].

La géographie et plus particulièrement la toponymie, devient sa matière de prédilection. Il présente un mémoire de maîtrise sur la frontière du Labrador[3].

Il effectue des stages en Pologne, en Russie soviétique (où il étudie la linguistique et la toponymie) et en France avant de revenir à Québec.

Il est professeur à l'Université Laval de 1964 à 1980[4]. Il en dirige le département de géographie à partir de 1973. Il met également sur pied le Groupe d'études de choronymie et de terminologie géographique, en collaboration avec le géographe Louis-Edmond Hamelin.

Il préside différentes commissions, dont le GENUNG, le Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques, et, de 1966 à 1972, la Commission d'étude sur l'intégrité du territoire du Québec, aussi appelée commission Dorion. Il s'agit de la première étude exhaustive des frontières du Québec, qui mène à la publication d'un rapport en 64 volumes, qui fait office de référence[5].

En 1978, Henri Dorion est président de la nouvelle Commission de toponymie du Québec, poste qu'il occupe pendant trois mandats non consécutifs, le dernier ayant pris fin à sa retraite en 1996[6].

Il est chargé de cours au département de géographie de l'Université Laval de 1982 à 2009 où il enseigne notamment la toponymie et la géographie de la Russie.

Il est délégué général du Québec à Mexico de 1980 à 1982.

Il est nommé délégué du Québec (non résident) pour l'Ukraine et la Russie le .

Au Musée de la civilisation à Québec, il est le directeur de la conservation, de la recherche et des expositions internationales de 1988 à 1993.

Le Musée conserve sa collection d'instruments de musique, dont il a fait don à l'institution[7].

Le monde en images, banque de médias du CCDMD, a numérisé et référencé une partie de sa collection de diapositives[8].

Il est le père de quatre filles, dont la comédienne Nathalie Coupal et la chorégraphe Geneviève Dorion-Coupal, et l'oncle de l'artiste et députée Catherine Dorion. Il est le conjoint de Renée Hudon[9].

Publications

Honneurs

Notes et références

  1. a et b « Henri Dorion : prix Léon-Gérin 2004 », sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca
  2. « Les Prix du Québec - », sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca, (consulté le )
  3. « Les frontières incertaines: un obstacle au développement du Québec », sur Le Devoir, (consulté le )
  4. « Anciens professuers », sur www.ggr.ulaval.ca
  5. « Les Prix du Québec », sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca, (consulté le )
  6. Jacques Fortin ; direction de l'ouvrage, André Gagnon ; collaboration, Marie-Ève Bisson [et 3 autres], Catalogage avant publication Fortin, Jacques Cent ans de gestion toponymique au Québec : le nom de lieu, signature du temps et de l’espace : Commission de toponymie, 1912-2012, Québec, Commission de toponymie, , 32 p. (ISBN 9782550652946, lire en ligne)
  7. Brève description de la collection d'instruments de musique Henri-Dorion, au Musée de la civilisation
  8. Le monde en images
  9. Par Les Éditions de L'Homme le 13 avril 2010, « Renée Hudon et son conjoint (et auteur aux Éditions de l'Homme), le géographe Henri Dorion – » (consulté le )
  10. « Henri Dorion : Chevalier (1997) », dans l<<Ordre national du Québec

Liens externes