Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin

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Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin
Ewald-Heinrich von Kleist (g.) avec le ministre allemand de la Défense, Franz Josef Jung, en 2009. (Photo de Sebastian Zwez)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Ewald von Kleist-Schmenzin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anna (Anning) von der Osten (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Lieu de détention
Distinctions

Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin (né le à Schmenzin, Poméranie (aujourd'hui Smęcino en Pologne) et mort à Munich le (à 90 ans)[1]) était un officier allemand durant la Seconde Guerre mondiale, résistant au Troisième Reich et après-guerre éditeur. Il était le dernier survivant du complot du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler.

Biographie

Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzin servit dans la 23e division d'infanterie. Il planifia un attentat-suicide contre Adolf Hitler lors d'une présentation mais ne put arriver à approcher Hitler.

Il participa au complot du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler de Claus von Stauffenberg en aidant au Bendlerblock le coup d'État. Ewald-Heinrich Von Kleist avait été recruté personnellement par Stauffenberg pour cet attentat dans une des salles de la Wolfsschanze, le plus spectaculaire auquel le Führer a échappé. Hitler n'avait été que légèrement blessé par l'explosion. Cet échec renforce la méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers de la Wehrmacht, au profit de la SS.

Les principaux auteurs de l'attentat autour de Stauffenberg, le général Friedrich Olbricht, le colonel Albrecht Ritter Mertz von Quirnheim et le lieutenant en chef Werner von Haeften avaient été arrêtés peu après, et exécutés. Soupçonné, Ewald Heinrich von Kleist fut emprisonné au Bendlerblock à Berlin[2]. Les preuves de son implication ne furent pas trouvées ; il fut cependant interné à Ravensbrück.

En 1962, il fonda le Wehrkunde.

Notes et références

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