Christine (film, 1958)

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Christine

Réalisation Pierre Gaspard-Huit
Scénario Pierre Gaspard-Huit
Hans Wilhelm
d'après la pièce
d'Arthur Schnitzler
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 100 minutes
Sortie 1958

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Christine est un film franco-italien réalisé par Pierre Gaspard-Huit, sorti en 1958. Il s'agit d'une reprise de Liebelei, film que Max Ophüls a tiré en 1933 d'une pièce d'Arthur Schnitzler.

Synopsis

Vienne, 1906. La baronne Lena Eggersdorf entretient depuis un an une liaison avec le jeune et séduisant Franz Lobheiner. Celui-ci voudrait rompre mais ne sait comment s'y prendre. Un soir, son meilleur ami et confident, le lieutenant Théo Kaiser, l'entraîne au fameux «Grinzing», et lui présente deux charmantes jeunes filles : l'une brune et malicieuse, prénommée Mizzie[1] et l'autre blonde et secrète, Christine. Un flirt s'ébauche entre Mizzie et Théo tandis que Christine et Franz, intimidés, restent face à face sans oser se regarder. En raccompagnant Christine chez elle, Franz apprend qu'elle est la fille d'un musicien de l'Opéra, M. Weiring, et qu'elle est presque fiancée à un compositeur fade et ridicule...


Synopsis de Liebelei :

Le film dresse un tableau de la société viennoise d'avant la Première Guerre mondiale.

Le lieutenant Franz Lobheimer entretient une relation amoureuse avec la baronne Eggersdorf. Par le biais de son ami Theo Kaiser, il va faire la connaissance de Christine, la fille d'un musicien de chambre. Les deux jeunes gens tombent amoureux.

Mais le passé de Franz va le rattraper: le mari de la baronne va découvrir des preuves de leur relation adultère. Le baron Eggersdorf est un homme ancré dans les conventions: il réclame réparation. L'aristocrate va exiger que l'affaire soit réglée par un duel. Au risque de perdre sa position, Theo tentera de convaincre la direction militaire d'intervenir dans cette affaire; en vain. Lors du duel, Franz est mortellement blessé.

Dégoûté par les codes de l'honneur vieillis et absurdes qui ont coûté la vie de son ami, Theo quitte l'armée et revient à la vie civile. Quand lui et sa petite amie, Mizzi, annoncent à Christine la mort de son bien-aimé, celle-ci, par désespoir, se jette d'une fenêtre.

Fiche technique

Distribution

À noter

Notes et références

  1. En Autriche, Mizzi était à cette époque et jusqu'au milieu du vingtième siècle un synonyme argot du prénom 'Marie' (voir, par exemple, de:Mizzi Caspar).

Liens externes