Alain Ribaux

Alain Ribaux
Portrait de Alain Ribaux
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Neuchâtel
En fonction depuis le 28 mai 2013 (10 ans, 11 mois et 17 jours)
Élection	19 mai 2013
Réélection	2 avril 2017
Conseiller national
5 décembre 2011 – 31 août 2013 (1 an, 8 mois et 26 jours)
Législature	49e (2011-2015)
Prédécesseur	Sylvie Perrinjaquet
Successeur	Sylvie Perrinjaquet
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel
avril 2009 – novembre 2011 (2 ans et 7 mois)
Législature	2009-2013
Biographie
Date de naissance	24 février 1962
Lieu de naissance	Bevaix (Suisse)
Nationalité	Suisse
Parti politique	Parti libéral-radical
Profession	Avocat

Alain Ribaux, né le 24 février 1962 à Bevaix, est une personnalité politique suisse membre du Parti libéral-radical.

Biographie

Alain Ribaux est licencié en droit à l'université de Neuchâtel et est titulaire d'un brevet d'avocat. Il termine ses obligations militaires avec le grade de Premier-lieutenant.

Il a été juge au Tribunal avant de devenir conseiller communal de la ville de Neuchâtel en mai 2008. Il siège brièvement au parlement cantonal neuchâtelois, entre avril 2009 et novembre 2011, puis est élu au Conseil national en octobre 2011 où il siège à la Commission des institutions politiques et au Bureau du Conseil national. Président du Conseil communal pendant la période administrative 2011-2012.

Vice-président du Conseil communal pendant la période administrative 2010-2011.

Directeur des sections des Finances, des Ressources humaines et du Développement économique.

Le 19 mai 2013, il est élu au Conseil d'État du canton de Neuchâtel pour un mandat de quatre ans, il poursuit sa mission par sa réélection du 2 avril 2017.

Responsable du Département de la Justice, de la Sécurité et de la Culture, il poursuit et achève la rénovation des établissements pénitentiaires de Bellevue (Gorgier) et La Promenade (La Chaux-de-Fonds) initiée par son prédécesseur Jean Studer.

Interventions politiques

Conseil national

Le 11 décembre 2012, il dépose une interpellation au conseil national ayant pour titre : « Le Conseil fédéral a-t-il enterré la ligne TGV Berne-Neuchâtel-Paris ? » afin de questionner le manque de volonté du conseil fédéral sur ce dossier.

Le 6 mars 2013, une motion est déposée en son nom au conseil national, motion intitulé : « Procédure pénale. Des enquêtes plus pertinentes et une poursuite plus efficace ». Une nouvelle répartition des pouvoirs entre la police et le ministère publique est nécessaire selon lui afin de simplifier les démarches en vue de classer une affaire qui aboutirait avec une quasi-certitude à un acquittement. Ceci afin de simplifier le process et économiser du temps et de l'argent.

Une deuxième motion est déposée le 12 mars 2013 avec comme intitulé : « Le Ministère public de la Confédération doit se concentrer sur ses missions essentielles ». Alain Ribaux souhaite ici confier aux Cantons la compétence pour juger les cas de falsifications de vignettes autoroutières. Toujours dans un but de réduction des ressources, le conseiller national recherche une simplification dans le traitement des affaires juridiques mineures.

Une dernière motion sera déposée le 13 juin 2013 pour demander une interdiction de l'utilisation des moyens de communications au cours des audiences dans les procédures judicaires, ceci afin d'éviter de nuire à la manifestation de la vérité en portant à la connaissance des témoins qui n'ont pas encore été entendus des éléments susceptibles d'influencer leurs futures déclarations. Intitulée « Pas de SMS ni de tweets depuis les salles d'audience des tribunaux », cette motion sera la dernière de son mandat en tant que conseiller national.

Liens externes

• « Biographie de Alain Ribaux », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.