Didier Berberat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Didier Berberat
Illustration.
Photo officielle de Didier Berberat, 2007.
Fonctions
Conseiller aux États

(10 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection 10 août 2009
Réélection
Législature 48e à 50e
Groupe politique socialiste (S)
Prédécesseur Gisèle Ory
Successeur Céline Vara
Conseiller national

(13 ans, 9 mois et 16 jours)
Législature 45e à 48e
Groupe politique socialiste (S)
Député au Grand Conseil du canton de Neuchâtel

(6 ans et 7 mois)
Législature 1989-1993, 1993-1997
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance La Chaux-de-Fonds
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste suisse

Didier Berberat, né le à La Chaux-de-Fonds (originaire de Montignez), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton de Neuchâtel au Conseil national de à , puis au Conseil des États jusqu'en .

Biographie[modifier | modifier le code]

Didier Berberat naît le à La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel. Il est originaire de Montignez, dans le canton du Jura[1]. Son père, Marcel, enseignant puis conservateur du musée historique de la Chaux-de-Fonds, député socialiste au Grand Conseil neuchâtelois à partir de 1957 et président du parti cantonal, décède en 1964, alors que Didier Berberat et sa sœur sont encore jeunes enfants[2].

Il obtient une licence en droit et le certificat universitaire de journalisme de l'Université de Neuchâtel, et devient l'assistant des professeurs Jean-François Aubert et Philippe Bois (droit constitutionnel, administratif et des médias). Il est également titulaire du brevet d'avocat neuchâtelois.

Il a le grade d'appointé à l'armée[1].

Il est marié et père de trois enfants[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il adhère au Parti socialiste en 1985[3].

Député socialiste au Grand Conseil de 1989 à 1995, il préside notamment la commission législative et demande la révision de la constitution cantonale, adoptée en .

Il est chancelier de la ville de La Chaux-de-Fonds de 1988 à 2000, puis conseiller communal de à , chargé de l'instruction publique, des affaires sociales et de l'intégration (président du Conseil communal en 2005-2006 et en 2009-2010).

Conseil national[modifier | modifier le code]

Il est élu au Conseil national en 1995, où il succède à Francis Matthey. Il y est réélu en 1999, 2003 et 2007.

Il siège au sein de la Commission de l'économie et des redevances et de la Commission des transports et télécommunications. Il est également membre de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et président de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles et, à ce titre, membre du Bureau de l'APF.

Conseil des États[modifier | modifier le code]

Il est élu tacitement au Conseil des États le , en remplacement de Gisèle Ory, démissionnaire à la suite de son élection au Conseil d'État neuchâtelois[4]. Il y est réélu en 2011 et 2015.

Il préside pour les années 2012 et 2013 la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie et la Délégation suisse auprès de l'AELE et du Parlement européen. Durant de nombreuses années, il préside la Commission de rédaction de l'Assemblée fédérale jusqu'en .

Après avoir annoncé en qu'il ne se représentait pas mais irait au bout de son mandat[5], il est nommé, le 19 novembre 2019 à Kinshasa, président honoraire de la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles de l'APF.

Autre mandats[modifier | modifier le code]

Il est président de l'association Défense du français depuis le 15 mars 2008[6].

Il est le président du Conseil de l'Université de Neuchâtel depuis le , après en avoir été vice-président depuis 2009.

Du au , il a également été envoyé spécial de la Suisse pour le Sahel, chargé notamment du processus de paix au Mali[7].

Il préside le Cedotec (organisme de promotion de l'économie du bois en Suisse romande) depuis [8], la Commission tripartite neuchâteloise pour l'observation des conditions de travail depuis le et le conseil d'administration de l'aéroport régional Les Éplatures depuis [9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il est, depuis le 6 juillet 2015, Grand Officier de l'Ordre de la Pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Biographie de Didier Berberat », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse. (réf. 13.02.2010)
  2. « Notices nécrologiques - Marcel Berberat », Actes de la Société jurassienne d'émulation,‎ , p. 234-235 (lire en ligne)
  3. a et b « Didier Berberat », sur Parti socialiste des Montagnes neuchâteloises (consulté le )
  4. « Didier Berberat accède au Conseil des États, J.-A. Maire au National », sur Arcinfo.ch, (consulté le )
  5. Radio Télévision Neuchâtel, « Dans le rétro : Didier Berberat ira jusqu’au bout », sur www.rtn.ch, (consulté le )
  6. « Didier Berberat à la tête de «Défense du français» », sur 20 minutes, (consulté le )
  7. « Engagement de la Suisse dans le Sahel : nomination d’un envoyé spécial », sur www.admin.ch (consulté le )
  8. « Didier Berberat président du Cedotec (économie du bois) », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
  9. Matthieu Henguely, « La Chaux-de-Fonds: Didier Berberat pilotera l’aéroport des Eplatures », sur artinfo.ch, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]