Émilien Victor Cordonnier

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 Émilien Victor Louis Cordonnier
Émilien Victor Cordonnier
Le général Cordonnier inspectant le front du Vardar

Naissance
Surgy Nièvre
Décès (à 78 ans)
Origine Drapeau de la France France
Grade Général de division
Années de service 1879 – 1918
Commandement 119e régiment d'infanterie
87e brigade d'infanterie
3e division d'infanterie
57e division d'infanterie
armée française d'Orient
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur

Émilien Victor Louis Cordonnier (né à Surgy le et mort en 1936) était un général français qui a servi la France pendant la Première Guerre mondiale.

Biographie

Émilien Victor Louis Cordonnier est le fils de Edme Cordonnier, ingénieur-draineur, et de Anne Aminthe Irénée Rollet.

Début de carrière

Victor Cordonnier intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de « Novi Bazar » (1877-1879).
En 1900, le capitaine Cordonnier, officier d'ordonnance du général commandant la 30e division d'infanterie, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
En 1910, après un passage à l'École supérieure de guerre, il réintègre le 119e régiment d'infanterie dont il aura le commandement comme colonel.

Pendant la Grande Guerre

Présenté par Le Pays de France .

En 1913, comme général, il reçoit le commandement de la 87e brigade (4e division d'infanterie). Cette brigade a participé à la bataille de Mangiennes le et également à la bataille des Ardennes. Il dirige la 3e division lors de la bataille de la Marne. En , il est fait officier de la Légion d'honneur puis commandeur de la Légion d'honneur en 1916[1]. Il est nommé général de division en 1915. Par la suite, il commande la 57e division d'infanterie de réserve et les forces françaises de l’Armée d'Orient, qui deviendra l'armée française d'Orient, sous les ordres du général Sarrail[2] à Salonique. Il est renvoyé par Sarrail à la suite de différends avec celui-ci.

Après la guerre

Après la guerre, Victor Cordonnier retourne en France pour subir plusieurs opérations contre le cancer. Ne pouvant reprendre ses fonctions à cause de son état de santé, il arrête sa carrière et prend sa retraite. En 1921, il publie Une Brigade au feu ; Potins de Guerre, un hommage à la 87e brigade qu'il a commandée.

Ses œuvres

Liens externes

Références