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Pierre Leyris

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Pierre Leyris
Nom de naissance Pierre Louis Georges Leyris
Naissance
Ermont, Val-d'Oise, Drapeau de la France France
Décès (à 93 ans)
Paris 14e, Drapeau de la France France
Activité principale
Distinctions
Prix Langlois (1963)
Grand Prix national de la traduction en 1985
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Photo noir et blanc d'un groupe de cinq personnes, avec l'Arc de triomphe en arrière-plan
Pierre Leyris (2ème à partir de la gauche) avec Nusch et Paul Éluard, Susana Soca, Sherban Sidèry et Hubert de Saint Sennay, le jour de la Libération de Paris.

Pierre Leyris, né à Ermont le et mort à Paris 14e le , est un traducteur français, depuis l'anglais.

Il a notamment traduit des œuvres de Shakespeare, de Melville, de T. S. Eliot, de Yeats, de Dickens, de Stevenson, de Hawthorne, de de Quincey, de Milton et de Jean Rhys. Sa traduction en quatre volumes des œuvres de William Blake, parue chez Aubier & Flammarion, demeure la plus complète en langue française.

Biographie

Après des études au lycée Janson-de-Sailly, il apparaît dans les milieux littéraires d'avant-garde. Au lycée, il fait la connaissance de Pierre Klossowski, qui lui permet de rencontrer son frère, le peintre Balthus, et le poète Pierre Jean Jouve. Dans les années 1930, il commence ses traductions pour le compte de nombreux éditeurs. De 1954 à 1961, il dirige avec Henri Evans une édition bilingue des Œuvres complètes de Shakespeare au Club français du livre[1].

Longtemps directeur de collection au Mercure de France, il publie en 1995 chez Gallimard Esquisse d'une anthologie de la poésie américaine du XIXe siècle. Traducteur de plus de 100 œuvres, il reçoit le Grand Prix national de la traduction en 1985. Ses mémoires sont parues à titre posthume.

Pierre Leyris meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[2]. Il a fait don de son corps à la science[3].

Œuvre

Mémoires

  • Pour mémoire : ruminations d'un petit clerc à l'usage de ses frères humains et des vers légataires, Paris, J. Corti, coll. « Domaine français », 2002
  • La Chambre du traducteur, Paris, J. Corti, 2000.

Références

  1. Les traductions ont bénéficié de la collaboration de nombreux écrivains, certains parmi les plus importants de leur temps : Pierre Jean Jouve, André du Bouchet, Jean Grosjean, Jules Supervielle, Michel Butor, Yves Bonnefoy, Henri Thomas, Jean-Louis Curtis, Armand Robin. Certaines de ces traductions ont été reprises par la collection Garnier/Flammarion
  2. Insee, « Fichier des personnes décédées », sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  3. Carnet du Monde, -

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes