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Claude Guillon-Verne

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Claude Guillon-Verne
Biographie
Naissance
Décès
(à 76 ans)
Oudon
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Père
Léon Guillon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Propriétaire de
Château du Tertre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Cercle celtique de Nantes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Mouvement
Maîtres

Claude Guillon-Verne, né le au domaine familial de La Boucardière à Chantenay-sur-Loire (actuellement Nantes) et mort en à Oudon[1], est un compositeur et chroniqueur musical français.

Biographie

Fils benjamin de Léon Guillon (1837-1913)[2], armateur et assureur maritime, et de Marie Verne (1842-1913), sœur benjamine de Jules Verne, Claude Guillon-Verne est donc le neveu du célèbre écrivain[3].

Débutant par l'étude du piano et de l'orgue, il suit des études de musique au Conservatoire de Nantes, où il obtient son premier prix d'harmonie et se lie d'amitié avec Paul Ladmirault, puis à la Schola Cantorum de Paris (1903-1910). Il est l'élève de Paul Dukas, Roussel et de d'Indy, et devient l'ami de Paul Ladmirault.

En 1914, il épouse la fille d'Amédée Brétignière.

Il est mobilisé lorsque la Grande Guerre éclate, servant au 11e escadron du train des équipages militaires.

Revenu dans sa ville natale, il y exerce l'activité industrielle. Poursuivant sa passion musicale en devenant compositeur et chef d'orchestre, il cofonde la "Boîte à Musique", petite association destinée à promouvoir la musique française et locale. Il est critique musical au journal L'Écho de la Loire de 1919 à 1931.

Après la Seconde Guerre mondiale, il partage sa vie entre sa maison de pêcheur acquise à Belle-Île-en-Mer (où il sympathise avec Arletty) et la propriété familiale du Tertre à Oudon.

Hommage et postérité

Charles Péquin fait son portrait (musée d'Arts de Nantes)[4].

La rue Claude-Guillon-Verne, à Nantes, est baptisée en son hommage.

Œuvre[5]

  • Poèmes de la mer - 1900 -
  • Petits tableaux campagnards - 1905 -
  • Quatuor à cordes - 1907 -
  • Deux poèmes (Albert Samain) - 1918 -
  • Paysages basques - 1921 -
  • Poèmes arabes (Franz Toussaint) - 1922 -
  • Au cœur de la forêt (piano et violon) - 1923 -
  • Poème des îles - 1927 -
  • Prélude à la montagne - 1928 -
  • Ouessant - 1937 -
  • Le parc abandonné - 1937 -
  • Les ailes du rêve (soli, chœurs et orchestre) - 1938 -
  • Triptyque Francis Jammes - 1939 -

Références

Sources

  • "Claude Guillon-Verne: 1879-1956, compositeur", de Maurice Poté, préface de Guy Perthout (1963)
  • "Un grand compositeur nantais oublié : Claude Guillon-Verne", de Patrick Barbier (1994)
  • "Claude Guillon-Verne (1879-1956), compositeur nantais", de Gabriel Biau (2006)
  • "Claude Guillon-Verne" par Damien Top, Politique Magazine, septembre 2006
  • Claude Guillon-Verne (1879-1956) dans "La musique de chambre à Nantes entre les deux guerres", de Michelle Bourhis (2011)
  • "Pages nantaises", Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire

Liens externes