Valmy (cuirassé)
Valmy | |
Le Jemmapes, sister-ship du Valmy, vers 1900. | |
Type | Cuirassé garde-côtes |
---|---|
Classe | Valmy |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Ateliers et Chantiers de la Loire |
Quille posée | [1] |
Lancement | |
Armé | |
Statut | 1910 : rayé des listes 1911 : revendu pour démolition |
Équipage | |
Commandant | Manceron (1896-1898) |
Équipage | 363 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 86,50 m |
Maître-bau | 17,48 m |
Tirant d'eau | 7,08 m |
Déplacement | 6 590 t |
Propulsion | 2 hélices 2 machines 8 chaudières Lagrafel et d'Albret |
Puissance | 8 400 ch |
Vitesse | 16,7 nœuds (30,9 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Ceinture : 250 à 460 mm Pont : 70 à 120 mm Tourelles : 400 et 450 mm |
Armement | 2 canons de 340 mm mle 1887 4 canons de 100 mm mle 1891 3 canons de 47 mm 10 canons de 37 mm 2 TLT de 450 mm |
Rayon d'action | 3 900 milles marins (7 200 km) à 10 nœuds (18,52 km/h) |
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Le Valmy est un cuirassé garde-côtes construit pour la Marine française à la fin du XIXe siècle. Navire de tête de sa classe, il est lancé en 1892, il est mis en service en 1895 et rayé des listes en 1910.
Conception
[modifier | modifier le code]Avec la classe Bouvines, la classe Valmy marque un retour des cuirassés dits « garde-côtes ». Ils ont l'aspect de petits cuirassés, et leur taille se rapproche de celle des cuirassés de 2e rang. Le Valmy et le Jemmapes ont les œuvres mortes et la proue en forme de tortue, et leur coque basse sur l'eau se termine par un éperon. Ils ont un armement principal constitué de deux canons de 340 mm modèle 1887 : une tourelle à l'avant, une autre à l'arrière, celles-ci étant fermées grâce à l'utilisation de la poudre sans fumée. Ils disposent de plus de quatre canons de 100 mm modèle 1891 à tir rapide[2]. Longs de 86,50 mètres et larges de 17,48 mètres, ils peuvent atteindre une vitesse de 16,7 nœuds (30,9 kilomètres par heure) grâce à leurs deux machines alimentées par 8 chaudières Lagrafel et d'Albret. Cette vitesse est drastiquement réduite par gros temps, l'avant étant recouvert par la mer[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La construction du cuirassé Valmy commence aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire en . Il est lancé en puis entre en service en [1].
Il est finalement rayé des listes alors qu'il est dans l'Escadre du Nord en 1910 puis vendu en 1911 pour être démoli[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gille 1999, p. 85.
- Gille 1999, p. 84.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne)
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Ivan Gogin, « Valmy coast defence ships (1894) », sur navypedia.org,
- « Les Cuirassés de la marine militaire », sur guy.joly1.free.fr (consulté le )