Henri-Louis Manceron

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 Henri-Louis Manceron
Henri-Louis Manceron

Naissance
Lorient
Décès (à 69 ans)
16e arrondissement de Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme  Marine nationale
Grade Vice-amiral
Années de service 1866 – 1913
Commandement Hache
Suffren
Jemmapes
Iphigénie
Escadre de la Méditerranée
Conflits Campagne du Tonkin
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Chef d'état-major par intérim

Henri-Louis Manceron (Lorient, - Paris, ) est un vice-amiral français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henry Louis Manceron est le fils de Louis Alfred Manceron, capitaine d'artillerie de marine, et de Marie La Prairie[1]. Il est le grand-père des écrivains Geneviève et Claude Manceron ainsi que l'arrière-grand-oncle de l'historien Gilles Manceron.

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 2e classe en . Aspirant de 1re classe (), il embarque sur le Jean Bart (en) puis sur le transport-écurie Aveyron et est nommé enseigne de vaisseau en . Il passe alors sur l'aviso à roues Kien-Chan puis sur la canonnière Frelon durant la guerre de 1870.

Élève de l’École de tir de Châlons (1875), il sert sur la canonnière Gladiateur (1875-1876) puis sur la corvette à roues Euménide (1876-1877) et est promu lieutenant de vaisseau en .

De 1879 à 1881, il est sur le croiseur Châteaurenault puis est élève de l’École de Canonnage en 1882-1883 et sert sur le Mytho de 1883 à 1886 durant la campagne du Tonkin avant de prendre le commandement de la canonnière Hache.

Capitaine de frégate (), second du croiseur Sfax (1887-1889) puis du cuirassé Hoche (1889-1891), il commande de 1891 à 1893 le croiseur Duchaffault et est nommé capitaine de vaisseau en . Il commande alors le cuirassé Suffren (1894-1895), le garde-côtes Jemmapes (1896-1898) et le croiseur, navire-école d'application des aspirants Iphigénie avant d'enter en 1900 au Conseil des travaux.

Chef d'état-major de l'escadre de Méditerranée sur le cuirassé Saint-Louis (1902), il est nommé contre-amiral en et dirige l’École supérieure de la marine. Il commande en 1905 une division de l'escadre de Méditerranée sur l'Iéna et, après l'explosion par accident du Iéna à Toulon en 1907, passe sur le Saint-Louis.

Vice-amiral (), chef d'état-major par intérim (1909), il prend sa retraite en .

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand Officier de la Légion d'honneur ().

Référence[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]