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Lambert Mende Omalanga

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Lambert Mende
Illustration.
Lambert Mende en 2018.
Fonctions
Ministre congolais de la Communication et des Médias

(4 ans et 3 mois)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Samy Badibanga
Bruno Tshibala
Gouvernement Matata II
Badibanga
Tshibala
Prédécesseur Lui-même (Médias)
Successeur Marie-Ange Mushobekwa (intérim)

(3 ans, 5 mois et 11 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Adolphe Muzito
Gouvernement Muzito I, II et III
Prédécesseur Toussaint Tshilombo Send
Successeur Lui-Même (Médias)
Ministre des Médias, des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté

(2 ans, 8 mois et 1 jour)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Gouvernement Matata I
Prédécesseur Lui-Même (Médias)
Successeur Lui-Même (Médias)
Tryphon Kin-Kiey Mulumba (Relations avec le Parlement)
Ministre des Hydrocarbures

(1 an, 8 mois et 21 jours)
Président Joseph Kabila
Premier ministre Antoine Gizenga
Gouvernement Gizenga I et II
Successeur René Isekemanga Nkeka
Président du conseil d'administration de la Ligne maritime congolaise
En fonction depuis le

(4 ans, 4 mois et 29 jours)
Biographie
Nom de naissance Lambert Mende Omalanga
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Okolo, territoire de Lodja, Kasai-Oriental
Nationalité Congolaise
Parti politique CCU
Diplômé de Université de Kinshasa
Université libre de Bruxelles

Lambert Mende Omalanga est un homme politique congolais né à Okolo le . Député de Sankuru depuis 2018, il fut plusieurs fois ministre, dont ministre de la Communication et des Médias de 2008 à 2012, puis de 2014 à 2019.

Il est également le président national du parti politique Convention des Congolais unis (CCU).

Biographie

Jeunesse et études

Né à Okolo en 1953[1], Lambert Mende Omalanga est originaire de Lodja dans le district de la Sankuru. Il entreprend des études en droit à l'Université nationale du Zaïre (campus de Kinshasa), mais ne les finit pas. Il part ensuite en Belgique, où il décroche une licence en criminologie de l'université libre de Bruxelles (ULB)[2].

Carrière politique

En 2005, Mende a été élu député national de la circonscription de Lodja comme membre du RCD/K-ML[3]. Il fut le Rapporteur du Sénat pendant la transition (2003 à 2007)[4], il a aussi plusieurs fois été ministre, notamment Vice-premier ministre, ministre des Transports et des Communications.

Il a été nommé ministre des Hydrocarbures dans le Gouvernement Gizenga en . En tant que ministre des Hydrocarbures il a révoqué une partie de la licence qui avait été attribuée à Heritage Oil et Tullow Oil, deux sociétés qui veulent exploiter des gisements autour de lac Albert qui est partagé par la République démocratique du Congo et l'Ouganda.

En , il est nommé ministre de la Communication et des Médias dans le nouveau gouvernement Muzito[5], poste qu’il conserve après le remaniement[6]. En 2012, il devient ministre des Médias, des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, puis est à nouveau mis à la tête du Ministère de la Communication et des Médias en 2014, poste qu'il occupera sous trois gouvernement successifs.

Durant les élections législatives de 2018, il est élu député de la province de Sankuru, et est alors contraint de démissionner du gouvernement afin de respecter la décision du Conseil d'État interdisant le cumul des fonctions. Il est remplacé le par Marie-Ange Mushobekwa[7].

Début 2019, il se porte candidat pour être gouverneur de la province du Sankuru, sous les couleurs du Front commun pour le Congo (FCC) de l'ancien Président Joseph Kabila[8]. Après l'exclusion de son adversaire du fait de sa double nationalité, Lambert Mende devient candidat unique. D'abord fixée au , l'élection est alors reportée au 13, puis au , à cause de ce problème. Le 15, le vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur Basile Olongo demande, au nom du président nouvellement élu Félix Tshisekedi, le report du scrutin à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le but est selon lui d'« éviter les violences », des affrontements ayant déjà eu lieu en février lors de protestations contre cette candidature unique[9].

Controverse

Le , Lambert Mende affirme avoir été « brutalisé » lors d'une brève interpellation par la police, et accuse Basile Olongo, vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, d'être derrière son arrestation. Ce dernier conteste cette version, et affirme que Lambert Mende a été « invité et non arrêté par les renseignements de la police nationale », son nom étant cité dans une affaire de diamant de 87 carats issus de la province du Sankuru[10].

Notes et références

  1. * « Lambert Mende Omalanga dans Internationales », TV5 Monde,‎ (lire en ligne)
  2. « Qui est Mende? Biographie de Lambert Mende par Thierry Michel », sur voiceofcongo.net, (consulté le )
  3. « La liste des membres du gouvernement, des députés et des sénateurs », DigitalCongo.net, 19 juillet 2003.
  4. « L'Assemblée nationale et le Sénat congolais ont désormais un site web », L’Avenir (copie dans La Conscience), 22 octobre 2005.
  5. « Voici le gouvernement Muzito : 54 membres dont 3 vice-premiers ministres, 37 ministres et 14 vice-ministres », Raymond Luaula, 27 octobre 2008.
  6. « Nomination du gouvernement Muzito II », L’Observateur, 22 février 2010.
  7. « RDC : en attendant le nouveau gouvernement, 12 ministres quittent l’équipe sortante », sur jeuneafrique.com,
  8. « Gouvernorales en RDC: report de l'élection dans la province du Sankuru », sur rfi.fr,
  9. Stanis Bujakera Tshiamala, « RDC : Lambert Mende dans le Sankuru, une candidature unique qui tourne à l’imbroglio politico-judiciaire », sur jeuneafrique.com,
  10. « RDC : Lambert Mende relâché après une brève arrestation », sur jeuneafrique.com,

Liens externes