Mohammed Ben Ali El-Medjadji
Moufti en Beylik de l'Ouest |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité |
Algérienne |
Activité |
Religion |
Islam |
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Mohammed Ben Ali El-Medjadji, ou comme il est connu, Sidi Mohammad ben Ali Abhloul El-Medjadji, (en arabe : محمد بن علي آبهلول المجاجي) était l'un des célèbres awliyaas et poètes en Algérie aux XVIe siècle et XVIIe siècle de notre ère[1]. Favorisé par les Ottomans grâce à ses positions contre les envahisseurs espagnols de la côte algérienne[2].
Biographie
L'origine de Sidi Mohammad ben Ali remonte aux nobles d'Andalousie et de Grenade, plus précisément de la branche d'Omar fils d'Idris II fils de Idris Ier, le petit-fils de Al-Hassan ibn Ali. Et ses ancêtres fuient le pays des Idrissides vers l'Andalousie à l'époque de leur lutte avec les Fatimides et ils avaient un Émirat en Andalousie appelé l'Émirat de Banū Hammūd Idrisside et ils y sont restés jusqu'à la chute de l'Andalousie puis ils ont migré vers le Maghreb central ou ils se sont installés et mixés avec les berbères du Dahra[3].
Comme tout homme érudit, ascète, et pieux, Sidi Mohammad ben Ali était extrêmement généreux. Sa maison était un sanctuaire pour les voyageurs et les moudjahidines, et sa porte était ouverte à tous sans exception, ce qui a immortalisé de nombreuses histoires de ses invités, qui ont été impressionnés par son altruisme. Le témoignage le plus fascinant est celui du Cherif Abou El Hassan qui visait un écart de Ténès avec ses 300 soldats[3], et le cheikh les a rencontrés avec du miel, de la bouillie, du tride et de la viande après les avoir divisés en 24 sessions.
Les connaissances de Cheikh Mohammed Ben Ali ont émergé et sa réputation s'est répandue à travers les horizons. Il excellait dans la poésie, la grammaire et la charia, en plus de l'ascèse, de la piété. Ainsi, il régnait sur les cœurs des gens et ils croyaient en lui la droiture. Les voyageurs étaient attirés vers lui pour sa capacité à interpréter les hadiths, enseigner et donner des fatwas, selon le témoignage de son élève, Said Kaddoura. Il a écrit de nombreux poèmes sous forme de fatwa, avec lesquels il a répondu à une question sous forme de poésie, organisée par Sidi El-Haj El-Matmati[3],[4].
Assassinat
Mazouna était la capitale du Beylik de l'Ouest algérien sous le règne d'un homme autoritaire nommé « Bey Saouag » qui voulait épouser la femme de son père, ce qui a provoqué la colère de Sidi Mohammad Ben Ali, qui a déclaré directement son hostilité, alors que la plupart des Oulémas de l'époque soit craint ou caché en raison du pouvoir du Bey Saoug qui n'a pas avalé la réponse du Cheikh, alors il a comploté contre lui et l'a tué par trahison avec l'épée d'un des cheikhs qui ne savait pas ce qui se passait afin que le Bey Saouag éloigne les accusations de lui même[incompréhensible].
Sa Sépulture est actuellement située dans une commune portant son nom, Sidi M'Hamed Ben Ali (Renault anciennement), wilaya de Relizane[5].
Héritage scientifique
L'épopée du cheikh Sidi M'hamed bin Ali a été immortalisée avec un héritage scientifique et religieux, incarné par La Zaouïa de Medjadja, prisée par les étudiants religieux de tout le pays. Les étudiants les plus célèbres de la Zaouïa étaient Sidi M'Hamed Benaouda et Said Kaddoura[6].
Notes et références
- « ص286 - كتاب معجم أعلام الجزائر - عبد الرحمن المجاجي - المكتبة الشاملة الحديثة », sur web.archive.org, (consulté le )
- « تاريخ الجزائر الثقافي - Aboul-Kassem Saadallah - كتب Google », sur web.archive.org, (consulté le )
- « موسوعة العلماء و الأدباء الجزائريين. الجزء الثاني، من حرف الدال إلى حرف الياء - كتب Google », sur web.archive.org, (consulté le )
- « Sidi M'hammed ben Ali Bahloul - Cheliff, pour mieux informer », sur cheliff.org (consulté le )
- (ar) « سيدي محمد بن علي بهلول الجاجي », sur vitaminedz.com (consulté le )
- صلاح, « ترجمة الولي الصالح سيدي محمد بن علي أبهلول المجاجي », sur ترجمة الولي الصالح سيدي محمد بن علي أبهلول المجاجي - مدونة برج بن عزوز (consulté le )