Anthonioz

Cet article est une ébauche concernant un nom de famille.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Anthonioz est un nom de famille, dérivant d'Antoine, Anthoine, du latin Antonius — « celui qui fait face », « qui se dresse face à ses adversaires » ^[1] —, que l'on trouve principalement en Haute-Savoie^[2].

Famille des Gets

La famille Anthonioz est l'une des plus anciennes des Gets^[3]. Déjà en 1384, le 28 août, le prieur de Contamine, dom Girard Portier, procède à l'albergement des bois et des Passages des Gets à plusieurs chefs de famille dont Pierre Anthonioz, premier propriétaire terrien reconnu par preuves. (parchemin N°9, archives de la Mairie des Gets)^[4] . La famille est à l'origine du village des Folliets, qui porte également le nom de « Sarre Anthonioz »^[5], du village de Moudon, des Cornuts, des Clos, du Tour et du Sincerneret, faisant partie aujourd'hui de la même commune des Gets. Hippolyte Tavernier, dans sa Monographie des Gets et de la côte d'Arbroz (1886), indique « plusieurs familles de ce nom se sont distinguées dans l'exercice des arts libéraux, et dans les fonctions publiques, à Taninge, à Bonneville, à Annecy, à Chambéry, etc. »^[6]

Il s'agit d'une famille principalement cultivatrice puis notariale^[7]. Plusieurs personnalités ont été notaires et/ou châtelains des Gets^[8], ainsi que médecins^[6].

Les auteurs de l'Armorial de la bourgeoisie de Sion (1976) indiquent « Vieille famille des Gets, entre le Chablais et le Faucigny (Haute-Savoie), qui a essaimé en Valais au XIX^e siècle. »^[9]

Les armes de la famille Anthonioz sont :

"D'azur à une tour d'argent accostée de deux griffons d'or affrontés et d'une étoile d'argent en pointe" (selon l'Armorial du Duché de Savoie, d'après le manuscrit dit de Lajolo, dressé pour le Marquis Costa de Beauregard)^[10]^,^[11].
Une variante est mentionnée dans l'Armorial de la bourgeoisie de Sion : D'azur à une tour d'argent crénelée maçonnée et ouverte de sable, tenue par deux griffons d'or, avec une étoile à cinq raies d'argent en pointe^[9].
D'azur à deux griffons d'or affrontés soutenant une tour d'argent, à une étoile du même en pointe, dans le Dictionnaire du Duché de Savoie (tome I, 1840)^{[réf. non conforme]}

Personnalités

Nicolas Anthonioz, notaire en 1545, châtelain des Gets^[12].
L'abbé François Anthonioz, curé des Gets en 1611^{[réf. nécessaire]}.
Fabien Anthonioz^[6], châtelain des Gets, contrôleur général des sels en Savoie^[7], conseiller du Roi en 1680, dont :
- Jean Anthonioz, procureur-fiscal du Genevois^[6].
- Spectable François-Auguste Anthonioz, natif de Bonneville et habitant Chambéry, avocat au Sénat de Savoie^[13], en 1736^[6].
- Claude-Nicolas Anthonioz, châtelain des Gets en 1729^[6].
Nicolas Anthonioz, notaire et châtelain des Gets en 1764^[6]^,^[14].
François Anthonioz (1804-....), docteur, maire de Taninge^[6].
Marcel Anthonioz (1911-1976), homme politique français, ambassadeur, ministre.
Pierre Anthonioz (1913-1996), diplômé de l'École nationale de la France d'outre-mer, militaire (Indochine), océaniste^[15], diplomate : ambassadeur en Mauritanie, en Malaisie (1962-1968), au Ghana (1968-1972)^[16], à Cuba (1972-1975), au Sri Lanka (1975-1978)^[17], 11 citations, grand-croix de la Légion d'honneur, grand-croix de l'Étoile noire du Bénin, grand officier de l'ordre national de la Mauritanie et de la couronne de Belgique, grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne, commandeur du Mérite agricole et de l'Étoile d’Anjouan.
Bernard Anthonioz (1921-1994), résistant, puis haut fonctionnaire français, dont :
- Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002), son épouse, nièce du général Charles de Gaulle, résistante, déportée, présidente et cofondatrice de la fondation ATD Quart monde, unique femme décorée de la Grand-Croix de la Légion d'honneur, entrée au Panthéon de la république ;
- Michel Anthonioz (1947-2009), son fils, homme de lettres et de télévision français.
Déborah Anthonioz (1978-), snowboardeuse française, vice-championne olympique.

Notes et références

↑ L'Almanach rustica, 1987, p.206.
↑ Encyclopédie des noms de famille, Archives & culture, 2002, 592 pages, p.xxx.
↑ Maurice Bergoënd, Les Gets au fil des siècles : Monographie, 1962, 64 p. (ISBN 978-2-402-20373-9, présentation en ligne).
↑ Hippolyte Tavernier, Monographie des Gets et de La Côte d'Arbroz, Le Livre d'histoire, 6 décembre 2010, 128 p. (ISBN 2-84373-859-8), Page 100
↑ Maurice Bergoënd, Les Gets au fil des siècles : Monographie, 1962, 64 p. (ISBN 978-2-402-20373-9, présentation en ligne).
↑ ^{a b c d e f g et h} Hippolyte Tavernier, Monographie des Gets et de la Côte d'Arboz, Académie salésienne, coll. « Mémoires et documents », 1886 (lire en ligne), p. 211-212.
↑ ^{a et b} Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, présentation en ligne), p. 897.
↑ Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, présentation en ligne), p. 1195.
↑ ^{a et b} Léon Dupont Lachenal, Albert de Wolff, Jean-Claude Morend, Armorial de la bourgeoisie de Sion (volume 1.), Sion, Imprimerie Schmid SA, 1976, pdf (présentation en ligne).
↑ « Blasonario transalpino 1 », sur www.blasonariosubalpino.it (consulté le 19 mars 2020)
↑ Teodoro Pagani, Armorial du Duché de Savoie, d'après le manuscrit dit de Lajolo, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, Asnières, 2000, p.xxx^{[réf. non conforme]}.
↑ Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 417, 451, 505, 535.
↑ Chanoine Adrien Gavard, Peillonnex : le prieuré, la paroisse, la commune, impr. J. Niérat, Annecy, 1901, 403 pages, p. 174 (lire en ligne sur Gallica).
↑ Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 849.
↑ Jean Guiart, « Pierre Anthonioz (1913-1996) », Journal de la Société des océanistes, n^o 103,‎ 1996, p. 311-314 (lire en ligne).
↑ « Les Ambassadeurs de France au Ghana », sur le site de l'Ambassade de France au Ghana — gh.ambafrance.org (consulté en septembre 2019).
↑ « M. Pierre Anthonioz est nommé ambassadeur au Sri-Lanka (Ceylan) », Le Monde,‎ 28 avril 1975 (lire en ligne).

[1] L'Almanach rustica, 1987, p.206.

[2] Encyclopédie des noms de famille, Archives & culture, 2002, 592 pages, p.xxx.

[Bergoënd_p.11-3] Maurice Bergoënd, Les Gets au fil des siècles : Monographie, 1962, 64 p. (ISBN 978-2-402-20373-9, présentation en ligne).

[4] Hippolyte Tavernier, Monographie des Gets et de La Côte d'Arbroz, Le Livre d'histoire, 6 décembre 2010, 128 p. (ISBN 2-84373-859-8), Page 100

[Bergoënd_p.16-5] Maurice Bergoënd, Les Gets au fil des siècles : Monographie, 1962, 64 p. (ISBN 978-2-402-20373-9, présentation en ligne).

[Tavernier-6] {a b c d e f g et h} Hippolyte Tavernier, Monographie des Gets et de la Côte d'Arboz, Académie salésienne, coll. « Mémoires et documents », 1886 (lire en ligne), p. 211-212.

[Nicolas_p.897-7] {a et b} Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, présentation en ligne), p. 897.

[Nicolas_p.1195-8] Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, présentation en ligne), p. 1195.

[Armorial_Sion-9] {a et b} Léon Dupont Lachenal, Albert de Wolff, Jean-Claude Morend, Armorial de la bourgeoisie de Sion (volume 1.), Sion, Imprimerie Schmid SA, 1976, pdf (présentation en ligne).

[10] « Blasonario transalpino 1 », sur www.blasonariosubalpino.it (consulté le 19 mars 2020)

[11] Teodoro Pagani, Armorial du Duché de Savoie, d'après le manuscrit dit de Lajolo, dressé pour le marquis Costa de Beauregard, Asnières, 2000, p.xxx^{[réf. non conforme]}.

[Nicolas-12] Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 417, 451, 505, 535.

[13] Chanoine Adrien Gavard, Peillonnex : le prieuré, la paroisse, la commune, impr. J. Niérat, Annecy, 1901, 403 pages, p. 174 (lire en ligne sur Gallica).

[Nicolas_p.849-14] Jean Nicolas, La Savoie au XVIII^e siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », 2003, 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 849.

[15] Jean Guiart, « Pierre Anthonioz (1913-1996) », Journal de la Société des océanistes, n^o 103,‎ 1996, p. 311-314 (lire en ligne).

[16] « Les Ambassadeurs de France au Ghana », sur le site de l'Ambassade de France au Ghana — gh.ambafrance.org (consulté en septembre 2019).

[LM1975-17] « M. Pierre Anthonioz est nommé ambassadeur au Sri-Lanka (Ceylan) », Le Monde,‎ 28 avril 1975 (lire en ligne).

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]