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Caroline Miolan-Carvalho

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Caroline Miolan-Carvalho
Caroline Carvalho dans le rôle de Marguerite du Faust de Gounod (1873)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
DieppeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Carvalho (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Léon Carvalho (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Genre artistique
Vue de la sépulture.

Marie-Caroline Miolan-Carvalho est une cantatrice française, née le à Marseille et morte au hameau balnéaire de Puys près de Dieppe le . Par sa remarquable agilité vocale de soprano colorature, elle est une des premières « superdivas » du XIXe siècle[1].

Biographie

Fille du hautboïste Félix Miolan, elle étudie le chant avec le ténor Gilbert Duprez en 1843 avant d'être engagée à l’Opéra-Comique en 1850. Elle crée en 1853 le rôle de Jeannette dans Les Noces de Jeannette de Victor Massé. Elle épouse la même année la basse Léon Carvalho, qu’elle suit au Théâtre-Lyrique dont il prend la direction en 1856, afin d'offrir à sa femme les premiers rôles qui lui sont refusés à l'Opéra-Comique. Elle crée ainsi les principales héroïnes des opéras de Charles Gounod : Marguerite dans Faust (1859), Mireille (1864) et Juliette dans Roméo et Juliette (1867). Elle excelle également dans le répertoire mozartien (Chérubin dans Les Noces de Figaro, Zerlina dans Don Giovanni, Pamina dans La Flûte enchantée[2]).

Lorsque son mari quitte la direction du Théâtre-Lyrique en 1868 (entre-temps transporté dans sa nouvelle salle, place du Châtelet), elle retourne à l'Opéra-Comique puis intègre l’Opéra de Paris où elle se produira jusqu'en 1885, parallèlement à une carrière internationale.

Elle prend sa retraite en 1885 avec le rôle de Marguerite et enseigne le chant dans son appartement parisien. Son élève la plus notable est Marie Delna[3].

Soprano lyrique léger au timbre frais, elle sut charmer le public par l’agilité de ses vocalises et ses trilles dans les aigus.

La statue de son tombeau est l'œuvre du sculpteur Antonin Mercié.

Notes et références

  1. PARR, SEAN M. Caroline Carvalho and Nineteenth-Century Coloratura Cambridge Opera Journal, vol. 23, no. 1/2, 2011, pp. 83–117. JSTOR, lire en ligne
  2. Chantés à l'époque en français
  3. (en) Laura Williams Macy, The Grove Book of Opera Singers, New York (N.Y.), Oxford University Press, , 626 p. (ISBN 978-0-19-533765-5, lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

  • Roger Blanchard et Roland de Candé, Dieux et Divas de l’Opéra, Plon, 1986
  • Andrew Gann et Joël Marie Fauquet, Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-59316-7).

Liens externes