Théodore Paqué
Théodore Paqué | |
Buste de Théodore Paqué à Saint-Avold | |
Fonctions | |
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Député | |
– 20 jours |
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Élection | 11 mai 1924 |
Circonscription | Moselle |
Groupe politique | Union républicaine démocratique |
Successeur | Jean Labach |
Maire de Saint-Avold | |
– 15 ans, 10 mois et 28 jours |
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Élection | 1919 |
Réélection | 1925, 1929 |
Prédécesseur | Joseph Koestel |
Successeur | Barthélémy Crusem |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Hombourg-Haut (Moselle) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Saint-Dié (Vosges) |
Nationalité | Français |
Parti politique | Union républicaine lorraine |
Profession | Négociant en vins |
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Théodore Paqué est un homme politique français né le à Hombourg-Haut (Moselle) et mort le à Saint-Dié (Vosges).
Biographie
Fils d'un négociant devenu maire de Hombourg-Haut après l'annexion de 1870 et marie sa fille au directeur des forges de Burbach. Théodore Paqué entre au séminaire à Montigny-lès-Metz puis de Pont-à-Mousson. Choisissant finalement de pas poursuivre dans cette voix, il s'installe comme négociant en vins et en alcool à Saint-Avold. Il entre au conseil municipal en 1908 et en devient le maire après que son prédécesseur ait été démis de ses fonctions le 3 décembre 1918, poste où il est confirmé en novembre 1919 après les élections municipales. En décembre, il devient conseiller général du canton de Saint-Avold et le 20 octobre 1920 il devient délégué comme représentant au Conseil consultatif d'Alsace-Lorraine, qui existe jusqu'en 1924. Il entre au bureau de l'Union républicaine lorraine le 30 avril 1923 et devient l'un des trois membres du comité directeur le 17 décembre de la même année. Il se présente aux sénatoriales de 1923 sans le soutien du parti et n'obtient qu'une seule voix sur 1 390.
Après de nombreuses discussions il est présent sur la liste de l'URL en dernière position et parvient à être élu député de la Moselle. Il s'inscrit au groupe de l'Entente républicaine démocratique. Fervent catholique, il réorganise l'Union Populaire lorraine en Action populaire lorraine et soutient avec vigueur le statut particulier de l'Alsace-Lorraine. Il est aussi président du Souvenir français dans sa commune et soutenait l'Union des anciens combattants. Il participe cependant aux réunions contre l'autonomie et défend la propagation du français avec l'enseignement directe de la langue. Il est aussi très actif à la Chambre sur des questions touchant les anciens combattants ou la Lorraine. Il se représente en 1928 dans la circonscription de Saint-Avold mais arrive en troisième position, il se désista en faveur de Jean Labach.
Il reste ensuite très actif dans le Conseil général, tentant de se faire élire aux sénatoriales de 1932, il échoua, n'ayant pas eut l'investiture de l'URL. Face à la crise économique il éprouve des difficultés avec son entreprise, il démissionne de son poste de maire en 1934 et en 1937 ne se représente pas au Conseil général. Sa société fait faillite la même année et s'instale à Metz avant de partir pour Saint-Dié au début de la Seconde guerre mondiale
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur (15 avril 1920)
Sources
- « Théodore Paqué », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Dir. Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Metz, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 303-304
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Société d'Histoire du Pays Naborien - Théodore Paqué à Saint-Avold