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HMS K7

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HMS K7
Type Sous-marin
Classe K
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur HMNB Devonport Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Vendu le
Équipage
Équipage 6 officiers, 53 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 8,23 m
Tirant d'eau 6,40 m
Déplacement 1 980 tonnes en surface, 2 566 t en plongée
Propulsion 2 turbines à vapeur
4 moteurs électriques
1 groupe électrogène Diesel de 700 ch
Puissance 10 500 ch en surface et 1 440 ch en plongée
Vitesse 24 nœuds en surface
8 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles d’étrave de 18 pouces (457 mm) avec 8 torpilles
2 canons de pont de 100 mm
1 canon de 72 mm
Rayon d'action 12 500 nautiques à 10 nœuds en surface
40 nautiques à 7 nœuds en plongée

Le HMS K7[Note 1] était un sous-marin britannique de classe K de Royal Navy, construit par HMNB Devonport. Sa quille est posée le et il est mis en service le .

Le K7 fut le seul navire de la désastreuse classe K à engager le combat avec un ennemi. Le , il tire une salve de torpilles sur le U-boot U-95 et marque un coup au but. Cependant, la torpille n’a pas explosé, avec la malchance qui a été décrite comme typique de la classe K. Le K7 a échappé aux représailles en s’éloignant à toute vapeur[1].

Le K7 a été impliqué dans un accident avec la 4e escadre de croiseurs légers. Il a également été impliqué dans la série catastrophique d’accidents survenus au cours d’un exercice de nuit qui a été désigné sarcastiquement comme la bataille de l'île de May. Le K7 a été endommagé en percutant le KHMS K4 en train de couler.

Le K7 a été vendu le à Sunderland.

Conception

Le K7 avait un déplacement de 1 800 tonnes en surface et 2 600 tonnes en immersion[2]. Il avait une longueur totale de 103 m, un maître-bau de 8,08 m et un tirant d'eau de 6,38 m[3]. Le sous-marin était propulsé par deux chaudières Yarrow Shipbuilders alimentées au mazout, qui alimentaient chacune une turbine à vapeur Brown-Curtis ou Parsons développant 10 500 ch (7 800 kW) qui entraînaît deux hélices de 2,29 m de diamètre. En immersion, la propulsion était assurée par quatre moteurs électriques, produisant chacun de 350 à 360 ch (260 à 270 kW)[3]. Il avait également un moteur Diesel de 800 ch (600 kW), qui était utilisé le temps que la vapeur monte en pression, ou à la place de celle-ci[4].

Le sous-marin avait une vitesse maximale en surface de 24 noeuds (44 km/h) et une vitesse en immersion de 9 à 9,5 noeuds (16,7 à 17,6 km/h)[3],[5]. Il pourrait opérer à une profondeurs de 150 pieds (46 m) et y parcourir 80 milles marins (150 km) à 2 noeuds (3,7 km/h)[2].

Le K7 était armé de dix tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), de deux canons de pont de 4 pouces (100 mm) et d’un canon antiaérien de 3 pouces (76 mm)[3]. Ses tubes lance-torpilles étaient répartis ainsi : quatre dans l’étrave, quatre dans la section centrale, tirant sur les côtés, et deux sur le pont dans un affût rotatif[2]. Son effectif était de cinquante-neuf membres d’équipage[5].

Engagements

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. (en) Edwyn Gray, British Submarines at War: 1914–1918, Pen and Sword, , 220–221 p. (ISBN 978-1-4738-5348-5, lire en ligne)
  2. a b et c (en) Edward C. Whitman, K for Katastrophe, US Navy, (lire en ligne [archive du ]), chap. 49
  3. a b c et d (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  4. (en) Anthony Bruce et William Cogar, Encyclopedia of Naval History, Routledge, (ISBN 978-1-135-93534-4, lire en ligne), p. 356
  5. a et b (en) Julian Holland, Amazing & Extraordinary Facts Steam Age, David & Charles, (ISBN 978-1-4463-5619-7, lire en ligne), p. 145

Voir aussi

Bibliographie

Liens internes

Liens externes