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Atelier de misère

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Dans un atelier de misère à Chicago aux États-Unis en 1930.

Un atelier de misère[1],[2] (également atelier d'exploitation ou atelier de pressurage[3]) est un terme péjoratif servant à désigner une manufacture, un atelier ou une usine — très souvent dans l'industrie textile — dans laquelle les employés sont exploités, travaillent trop longtemps ou de manière forcée, dans lesquels sévissent des abus physiques ou moraux, ou encore où l'on fait travailler des enfants.

Le terme « sweatshop », qui désigne ce type d'établissement en anglais, est une combinaison de sweater (le contremaître, sweat signifiant aussi sueur) des ateliers textiles des années 1830-1840 aux États-Unis ou en Grande-Bretagne, qui faisait transpirer les travailleurs, et de shop (magasin, mais aussi atelier dans les usines).

Contexte historique

Ces ateliers travaillent le plus souvent en sous-traitance pour une entreprise cliente, le « donneur d'ordre ».

Aujourd'hui

Actuellement, environ 150 pays à travers le monde accueillent des ateliers de misère où travaillent plus de 27 millions de personnes. On les retrouve principalement dans les zones franches des pays en développement. Toutefois, il en existe aussi en Europe, aux États-Unis et au Canada, qui emploient des travailleurs illégaux ou immigrants[4]. Au Mexique et en Amérique centrale, les « Maquilas » ou « maquiladoras » sont souvent de tels ateliers.

Les conditions de travail dans un atelier de misère sont[4] :

Notes et références

  1. (en)(fr) « Traduction de « Sweatshop » », wordreference.com (consulté le )
  2. (en)(fr) « Traduction de « Sweatshop » », Translate Google (consulté le )
  3. « Sweatshop », Grand dictionnaire terminologique, sur Office québécois de la langue française (consulté le )
  4. a et b « Atelier de misère » [PDF], Université du Québec à Montréal (consulté le )[PDF]

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes