Nouvelle scène française

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Dominique A, l'un des pionniers de la nouvelle scène française (2012, Festival Fnac Live).

La « nouvelle scène française » est une appellation créée dans les années 1990 pour désigner une partie de la chanson francophone.

Histoire

De nombreux médias et critiques considèrent que des artistes comme Dominique A (avec La Fossette en 1992 et La Mémoire neuve en 1995), Mano Solo (avec La Marmaille nue en 1993), Christophe Miossec (avec Boire en 1995) et Arthur H (avec Bachibouzouk en 1992), ou Thomas Fersen (avec Les Ronds de carotte en 1995) ont été les pionniers[1],[2],[3], dans la première moitié des années 1990, de la nouvelle scène française à la suite d'artistes comme Alain Bashung (dans sa deuxième partie de carrière), Hubert-Félix Thiéfaine ou de Kat Onoma qui ont ouvert la voie.

Les radios, dont Bernard Lenoir avec l'émission C'est Lenoir sur France Inter, et les magazines culturels en font la promotion et finissent par les désigner et les différencier de la variété classique, en utilisant le terme « nouvelle scène française ». Parmi ces différences, figure l'absence de promotion dans les médias décidée par la plupart de ces artistes qui préfèrent s'appuyer sur le « bouche à oreille » afin d'assurer le succès de leurs disques et concerts[4].

Au début des années 2000, une deuxième génération d'artistes se font peu à peu un nom sur scène, comme Bénabar, Cali, Benjamin Biolay, Vincent Delerm, Tryo, Louise Attaque ou Keren Ann. Aujourd'hui, la plupart des chanteurs francophones sont automatiquement rangés dans cette case (Renan Luce, Philippe Katerine, Raphael, Alexis HK, Anaïs, Arman Méliès, etc.).

Notes et références

Article connexe