Emma Liébel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 juillet 2021 à 19:31 et modifiée en dernier par Lomita (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Emma Liebel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Aimée MédebielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Genre artistique

Aimée Médebielle dite Emma Liebel, née à Pau le et décédée à Boeil-Bezing près de Pau le [1], est une chanteuse française.

Biographie

Elle débute sous le nom d’Emma Liebel à Toulouse vers 1900, où elle apparaît sous ce nom sur un programme des Nouveautés. Dès 1910, elle chante à Paris à l’Étoile-Palace puis, de 1912 à 1914, elle est à l'affiche de Pacra, de Chansonia etc. Elle enregistre ses premiers disques vers 1910. On[Qui ?] comptera 200 disques 78 tours à son actif.

Son grand succès Bonsoir m'amour signé Charles Sablon deviendra une des chansons préférées des poilus[réf. nécessaire] de 14/18. C'est sur son air qu'un anonyme écrira la très anti-militariste Chanson de Craonne[2]. Après la guerre de 1914-1918, elle créera la chanson Les Goélands de Lucien Boyer. Elle l'enregistre dès 1917, bien avant la grande Damia. En 1919, elle sera aux côtés d'une jeune débutante : Lucienne Boyer au Zénith.

Sacrée « reine de la chanson réaliste"[réf. nécessaire] dès 1920, elle enchaînera les tournées et les salles prestigieuses de l'époque : l'Européen en 1924 aux côtés de Pierre Dac, l'Eldorado, etc. Elle crée la mélodie de Les Nuits (paroles Denyse Luciani, musique E. Cloerec-Maupas) et une affiche montre que se trouve dans les choeurs Line Marsa, la mère d'Édith Piaf[3].

Ses succès discographiques lui valent le surnom de Reine du phono. Sa popularité est telle qu'en 1925, elle reste trois mois d’affilée à l’Européen. C’est sa dernière apparition en public à Paris.

À chaque époque ses épidémies, entre les deux guerres, la tuberculose faisait des ravages. Minée par la phtisie, Emma Liebel rentre au pays en 1926, y achète un terrain où elle fait bâtir un café-cabaret dont elle anime les soirées.

Hommage

Une composition lui rend hommage : Ames désolées de Mario Cazes, accompagné d'un poème de Senga.

Notes et références

  1. La vie littéraire et artistique. Mort d'Emma Liebel. La Lanterne, 2 février 1928, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  2. [1]
  3. « geneatheme Eleveuses de Puces et de Piaf », sur debretagneensaintonge.eklablog.fr (consulté le )

Bibliographie

  • « Emma Liébel », sur Du Temps des cerises aux Feuilles mortes.