L'Homme qui trompait la mort

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L'Homme qui trompait la mort

Titre original The Man Who Could Cheat Death
Réalisation Terence Fisher
Scénario Jimmy Sangster
d'après la pièce « The Man in Half Moon Street » de Barre Lyndon
Musique Richard Rodney Bennett
Acteurs principaux
Sociétés de production Hammer Film Productions
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Film dramatique
Film de science-fiction
Film fantastique
Film d'horreur
Durée 83 minutes
Sortie 1959

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Homme qui trompait la mort ou L'Homme qui faisait des miracles (The Man Who Could Cheat Death) est film fantastique britannique réalisé par Terence Fisher, sorti en 1959. Il est inédit dans les salles françaises.

Synopsis

Le docteur George Bonner détient l'élixir de l'éternelle jeunesse : une greffe glandulaire effectuée tous les dix ans lui permet en effet de continuer à paraître trente-cinq ans quand, en fait, il est déjà centenaire. Mais son collègue, le très âgé Ludwig Weisz, qui refuse de continuer à l'opérer, est assassiné. Devant la nécessité de le remplacer, Bonner kidnappe Janine et fait pression sur son amant, le Dr Pierre Gérard, pour qu'il pratique de toute urgence cette greffe au risque de périr d'un vieillissement accéléré...

Fiche technique

Distribution

Analyse

Adapté d'une œuvre théâtrale de Barre Lyndon qui inspira déjà le film de 1945 The Man in Half Moon Street, L'Homme qui trompait la mort n'est pas sans témoigner d'un certain statisme dû à son abondance de dialogues. Contrairement à ses très libres adaptations de Frankenstein et de Dracula précédemment sorties, le scénariste Jimmy Sangster ne s'est guère éloigné de la pièce d'origine. La mise en scène de Terence Fisher repose donc essentiellement sur le travail de sa photo (en l'occurrence, le technicolor), ainsi que sur sa distribution, à qui revient tout le soin d'insuffler du rythme au récit.

À ce propos, dans un rôle pourtant tout désigné pour Peter Cushing, l'acteur allemand Anton Diffring agrémente son incarnation du cynique Dr. Bonnet de l'attitude désinvolte du charmeur. Christopher Lee, à qui, dans ces années-là, on confiait plus volontiers le rôle de second plan, interprète -une fois n'est pas coutume- le personnage plus sympathique de Pierre. Aux prises avec un douloureux dilemme, ce dernier détiendra le pouvoir de déterminer la suite des événements et, par là-même, de mettre fin aux méfaits du dangereux docteur.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes