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NCSM Goderich (J260)

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NCSM Goderich
illustration de NCSM Goderich (J260)
Le NCSM Goderich

Type Dragueur de mines
Classe Bangor
Histoire
A servi dans  Marine royale canadienne
Constructeur Dufferin Shipbuilding Company
Chantier naval Toronto - Ontario, Canada
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Démoli en 1959
Équipage
Équipage 83 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 54,9 m
Maître-bau 8,7 m
Tirant d'eau 2,51 m
Déplacement 667 t
Propulsion 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 moteurs alternatifs verticaux à triple détente - 2 arbres d'hélices
Puissance 2 400 ch (1 790 kW)
Vitesse 16 nœuds (29,6 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 1 x canon de 12 livres QF (76,2 mm)
2 x canons Oerlikon de 20 mm
40 charges de profondeur en tant qu'escorte
Carrière
Indicatif J260/198

Le NCSM Goderich (pennant number J260) (ou en anglais HMCS Goderich) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Marine royale canadienne (MRC) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conception

Le Goderich est commandé dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1940-41 pour le chantier naval de Dufferin Shipbuilding Company de Toronto en Ontario au Canada. La pose de la quille est effectuée le 15 janvier 1941, le Goderich est lancé le 14 mai 1941 et mis en service le 23 novembre 1941.

La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par trois types de motorisation : moteur diesel, moteur à vapeur à pistons et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].

Les dragueurs de mines de classe Bangor version canadienne déplacent 683 tonnes en charge normale . Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire a des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 54,9 mètres, une largeur de 8,7 mètres et un tirant d'eau de 2,51 mètres. Ce navire est propulsé par deux moteurs alternatifs verticaux à triple détente alimentés par deux chaudières à tubes d'eau à trois tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Le moteur développe une puissance de 2 400 chevaux-vapeur (1 790 kW) et atteint une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h). Le dragueur de mines pouvait transporter un maximum de 152 tonnes de fioul.

Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.

Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exiguës pour les membres d'équipage, entassant 6 officiers et 77 matelots dans un navire initialement prévu pour un total de quarante.

Histoire

Seconde Guerre mondiale

Le Goderich est mis en service le 23 novembre 1941 à Toronto[3] et arrive à la base des Forces canadiennes Halifax à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le 6 décembre 1941. Il est membre de la Halifax Local Defence Force (Force de défense locale de Halifax) ou de la Halifax Force (Force de Halifax) en tant qu'escorte de convoi local et de patrouilleur.

Le 18 novembre 1942, le Goderich est endommagé lors d'une collision avec le pétrolier Iocoma dans le port de Halifax.

Le 29 janvier 1943, le Goderich sauve les survivants du pétrolier américain Brilliant qui s'est brisé en deux pendant une tempête. Le dragueur de mines est remis en état une fois, du 5 mars au 15 mai 1943, à Liverpool, en Nouvelle-Écosse[3].

Après-guerre

Après la fin de la guerre, le navire est désarmé le 6 novembre 1945 à Halifax et mis en réserve à Sorel, au Québec. Le Goderich reste jusqu'à ce qu'il soit réactivé en 1951, pendant la guerre de Corée. Le dragueur de mines est modernisé à Lauzon (Québec)[3], et reçoit un nouveau numéro de coque (Pennant number) FSE 198 et est redésigné comme escorte côtière[4]. Mais le navire n'est jamais remis en service et est désarmé à Sydney (Nouvelle-Écosse) jusqu'à sa vente en février 1959 à Marine Industries pour être démantelé pour la ferraille[3],[5].

  • Atlantic 1942-45

Participation aux convois

Le Goderich a navigué avec les convois suivants au cours de sa carrière:

Commandement

  • T/Lieutenant (T/Lt.) Reginald Ray Kenney (RCNR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) John Lecky (RCNVR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) James C. Pratt (RCNVR) du au
  • T/Lieutenant (T/Lt.) John Eastwood Taylor (RCNVR) du au

Notes:
RCNR: Royal Canadian Naval Reserve
RCNVR: Royal Canadian Naval Volunteer Reserve

Voir aussi

Notes et références

  1. Brown, p. 124
  2. a et b Chesneau (1980), p. 61
  3. a b c et d Macpherson and Barrie (2002), p. 181
  4. Blackman, p. 99
  5. Colledge, p. 267

Bibliographie

  • (en) Arbuckle, J. Graeme (1987). Badges of the Canadian Navy. Halifax, Nova Scotia: Nimbus Publishing. (ISBN 0-920852-49-1).
  • (en) Brown, D.K. (2000). Nelson to Vanguard: Warship Design and Development 1923–1945. Chatham Publishing. (ISBN 1861761368).
  • (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
  • (en) Haycock, Kenneth John (2012). Vassilopoulos, Peter (ed.). The History of the RCMP Marine Services. Pacific Marine Publishing. (ISBN 978-0-919317-47-5).
  • (en) Macpherson, Ken; Barrie, Ron (2002). The Ships of Canada's Naval Forces, 1910–2002 (3 ed.). St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing Limited. (ISBN 1551250721).
  • (en) Macpherson, Ken (1997). Minesweepers of the Royal Canadian Navy 1938–1945. St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing. (ISBN 0-920277-55-1).

Liens externes