Société des fonderies et ateliers de Randonnai
La Société des fonderies et ateliers de Randonnai, connue sous le sigle SFAR, a été créée construite à Randonnai, petite commune de l'Orne, en 1876 par Auguste Gausselin sous le nom « Fonderie Gausselin »[1]. Elle prend la forme de « Société des fonderies et ateliers de Randonnai » en 1948[1] et est dirigée par André Metra.
Histoire
[modifier | modifier le code]De nombreuses usines et activités de transformation des matières « ferreuses » étaient déjà présentes sur le site ou dans les environs depuis plusieurs siècles (dont la commune proche chef-lieu de canton Tourouvre). En 1876 la fonderie est créée sous le nom « Fonderie Gausselin ».
En 1941 la fonderie se spécialise dans la production de pièces détachées pour charrues, rouleaux, fontes mécaniques et poterie. Sa production est de 700 tonnes annuelle en 1918[1]. Elle est de 22 000 tonnes en 1972[1].
La SFAR est rapidement devenue une des entreprises clés du canton de Tourouvre, employant 690 personnes dans les années 1970[1], spécialisée dans la fonderie de pièces techniques de grandes dimensions destinées aux marchés de l'automobile et plus particulièrement du machinisme agricole (tracteurs).
En 2009, le site de la SFAR est réhabilité[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yannick Lecherbonnier, « Patrimoine industriel de l'Orne », Base Mérimée, sur culture.gouv.fr, Inventaire général du patrimoine culturel, (consulté le ).
- « L'ancienne fonderie de Randonnai réhabilitée », Ouest France, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Plaquette Les raisons de la fermeture de la fonderie de Randonnai et les efforts de son créateur pour la sauver. Imprimerie Danguy.
- Source Monographie de Randonnai 1800-1900 par Félix Duboil, instituteur à Randonnai.