Georges Humbert
Nom de naissance | Marie Georges Humbert |
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Naissance |
Paris, France |
Décès |
(à 62 ans) Paris, France |
Institutions | École polytechnique, Collège de France |
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Formation | École polytechnique, École des mines |
Directeur de thèse | Camille Jordan |
Étudiants en thèse | Gaston Julia |
Distinctions | Prix Poncelet, Prix Petit d'Ormoy, Carrière, Thébault (à titre posthume) |
Marie Georges Humbert, né le à Paris et mort le à Paris également, est un mathématicien français.
Biographie
Georges Humbert est ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1877)[1] et de l'École des mines. Il appartient à sa sortie au Corps des mines. En 1880, il est envoyé à Vesoul. Il est ensuite attaché à Paris au contrôle de l'exploitation des chemins de fer. Il enseigne de 1896 à 1912 à l'École des mines, en qualité de professeur de construction et de résistance des matériaux[1]. En 1885, il soutient une thèse (Sur les courbes de genre un) dirigée par Camille Jordan. En 1895 il est aussi nommé professeur d'analyse à l'École polytechnique. En 1904, il devient suppléant de Camille Jordan au Collège de France et en 1912, il lui succède sur la chaire.
Ses travaux se rapportent à la théorie des courbes et des surfaces algébriques. Il fait des recherches sur le théorème d'Abel, sur les applications des transcendantes à la géométrie et complète la théorie des surfaces cyclides[1]. Il reçoit en 1891 le prix Poncelet de l'Académie des sciences pour son étude sur l'application de fonctions automorphes (appelées « fuchsiennes ») aux courbes algébriques, étude basée sur les travaux d'Alfred Clebsch. Il est président de la Société mathématique de France en 1893.
Humbert travaille aussi, à la suite de Charles Hermite, en théorie des nombres, alors peu représentée en France. Pour ses travaux sur les surfaces de Kummer (en) et ce qu'on appelle maintenant le théorème d'Appell-Humbert (en) et les surfaces de Humbert (en), il reçoit en 1892 le prix de l'Académie des sciences.
En 1901 il est élu à l'Académie des sciences sur le fauteuil de Charles Hermite. Il reçoit le prix Petit d'Ormoy, Carrière, Thébault (à titre posthume) en 1921.
Travaux
- « Application de la théorie des fonctions fuchsiennes à l'étude des courbes algébriques », Journal de mathematiques pure et appliquées 4e série, vol. 2, , p. 239-328 (lire en ligne)
- Pierre Humbert et Gaston Julia (éditeurs), Georges Humbert : Œuvres, Gauthier-Villars, [2]
- Cours d'Analyse (2 volumes), Gauthier-Villars, 1902 et 1904, (Cours donné à l'École Polytechnique)[3]
Notes et références
- « Georges Humbert », Annales de l'École des mines.
- Birkhoff, G. D., « Review: Œuvres de Georges Humbert », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 40, no 7, , p. 518 (DOI 10.1090/s0002-9904-1934-05879-8, lire en ligne)
- Hedrick, E. R., « Review: Cours d'Analyse, by G. Humbert », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 11, no 6, , p. 319–329 (DOI 10.1090/s0002-9904-1905-01214-3, lire en ligne)
- (de)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en allemand « Georges Humbert » (voir la liste des auteurs) et en anglais « Georges Humbert » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- « Marie Georges Humbert (1859-1921) », Annales de l'École des mines
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