Gabriel Coffinières de Nordeck
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Léon Gabriel Coffinières |
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Gab |
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Gabriel Coffinières de Nordeck, né le à Montpellier et mort le à Paris, est un officier et artiste français.
Biographie
Léon-Gabriel Coffinières est le fils aîné de Marie-Louise Sarran et du capitaine Grégoire-Gaspard-Félix Coffinières, qui deviendra général de division sous le Second Empire et obtiendra en 1864 le changement de son patronyme en « Coffinières de Nordeck », en ajoutant à son nom celui de sa grand-mère maternelle[1].
Élève de l’École polytechnique (1864-1866) et de l’École d'application (1866-1868), le lieutenant Gabriel Coffinières de Nordeck participe depuis quelques mois à une campagne en Algérie, au sein du 3e régiment d'artillerie, au moment où éclate la Guerre franco-allemande de 1870. Il est alors affecté au 10e régiment d'artillerie. Fait prisonnier à Sedan[2], il parvient à s'évader au bout de deux tentatives et à rejoindre son régiment à Rennes. Le , alors qu'il prend part au combat des Ormes (Loiret)[3], il est grièvement blessé et doit être amputé du poignet gauche[4]. Son courage lui vaut le grade de capitaine quelques jours plus tard, puis la croix de la Légion d'honneur en .
Malgré son infirmité, la capitaine Coffinières de Nordeck sert encore lors de la campagne de 1871 à l'intérieur. Après la Semaine sanglante, il se voit infliger trente jours d'arrêt après s'être battu contre un civil qui l'aurait insulté. Sa punition accomplie, il démissionne de l'armée[5].
Il se tourne alors vers l'art et réalise notamment des vues d'Afrique du Nord à l'aquarelle. Élève de Meissonier, il expose au Salon dès 1875[6]. En 1877, il y présente La Journée d'un homme du monde, une aquarelle sur éventail acquise par la princesse Mathilde[7]. Il a aussi peint une série de miniatures représentant les épisodes de la vie de Jeanne d'Arc[5].
Également dessinateur de presse et caricaturiste, il collabore à la Vie parisienne d'Émile Marcelin et au Triboulet de Saint-Patrice, pour lequel il réalise de féroces charges antirépublicaines sous le pseudonyme de « Gab ». Monarchiste, il est antidreyfusard à la fin de sa vie[5].
Mort d'une congestion cérébrale le à son domicile du no 4 de la rue Lamennais[8], Gabriel Coffinières de Nordeck est inhumé dans une sépulture familiale à Castelnaudary[5].
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Paysage méditerranéen animé, gouache, sans date, localisation inconnue.
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La Journée d'un homme du monde, aquarelle, 1877, localisation inconnue.
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Dessin satirique publié dans le Triboulet du .
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XIII (Cun-Des), Évreux, 1914, p. 461.
- Brun, p. 247.
- Brun, p. 249.
- Brun, p. 250.
- Pompon, « Soldat & artiste », Gil Blas, 9 mars 1898, p. 1.
- Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Paris, 1875, p. 320.
- Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture..., Paris, 1877, p. 65 et 321.
- Archives de Paris, état civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1898, acte no 433 (vue 10 sur 31).
Voir aussi
Bibliographie
- André Brun, « Le capitaine d'artillerie Léon-Gabriel Coffinières de Nordeck », Carnet de la Sabretache, no 220, , p. 247-250.
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en janvier 1844
- Naissance à Montpellier
- Décès en mars 1898
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Élève de l'École polytechnique
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Capitaine français
- Artilleur
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Peintre français du XIXe siècle
- Aquarelliste français
- Dessinateur de presse
- Caricaturiste français
- Antidreyfusard
- Décès à 54 ans