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Mogol (parolier)

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Mogol
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (88 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Giulio Rapetti MogolVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
MogolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Calibi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Cheope (d)
Francesco Rapetti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Mogol (prononcé : [moˈɡɔl] ; né Giulio Rapetti à Milan le ) est un parolier italien. Il est surtout connu pour ses collaborations avec Lucio Battisti, Gianni Bella, Adriano CelentanoBobby Solo et Mango.

Biographie

Mogol est né à Milan le . Son père, Mariano Rapetti, a été directeur du label Ricordi et avait été en son temps un parolier des années 1950. Giulio, également employé par Ricordi dans les relations publiques, a commencé sa carrière en tant que parolier[1].

Ses premiers succès ont été Il cielo in una stanza, mis en musique par Gino Paoli et chanté par Mina; Al di là, un morceau qui a remporté en 1961 le Festival de Sanremo[1], interprété par Luciano Tajoli et Betty Curtis; en 1964 Una lacrima sul viso, de  Bobby Solo ; en 1961, Uno dei tanti  qui a été réécrite en 1963 par Jerry Leiber et Mike Stoller pour Ben E. King et publié sous le titre Who Have Nothing[2].

En plus d'écrire  pour un grand nombre de chanteurs, Mogol traduit de nombreux hits étrangers, en particulier des bandes originales de films et des œuvres de Bob Dylan et David Bowie[2],[3].

En 1965, il rencontre Lucio Battisti, un jeune guitariste et compositeur du Latium. Mogol contribue au premier succès de Battisti 29 settembre, et a entrepris une carrière de producteur avec Sognando la California (traduction de California Dreamin' de The Mamas and the Papas) et Senza luce (traduction de A Whiter Shade of Pale de Procol Harum)[3].

En 1966, Mogol malgré une forte opposition fait entrer  Battisti à la Ricordi. Battisti, après un démarrage difficile devient l'un des artistes les plus importants dans le panorama de la musique italienne. Mogol quitte la Ricordi pour créer avec Battisti[1], son propre label « Numero Uno »[3], qui attire de nombreux  auteurs-compositeurs-interprètes italiens. Mogol et Battisti ont écrit des chansons pour Bruno LauziPatty Pravo et surtout Mina (1969-1970)[2].

En 1980, Mogol rompt la relation artistique avec Battisti, et poursuit une carrière indépendante en tant que parolier avec le chanteur-auteur-compositeur Richard Cocciante, avec qui il a écrit les textes pour certains albums à succès comme Cervo a Primavera, puis avec Mango, co-écrivant des chansons comme Oro, Nella mia città, Come Monna Lisa et Mediterraneo[2].

Mogol a aussi collaboré entre-autres avec Adriano CelentanoGianni Bella et Gianni Morandi[1]

En 1992, il fonde en Ombrie le Centre européen de Toscolano (CET)[3], une école de culture et de musique pour la formation de jeunes auteurs et compositeurs, dont il est président et professeur[1]. Depuis 2018, il est président de la Société italienne des auteurs et éditeurs (SIAE)[4].

Distinctions

Chansons

Publications

Références

  1. a b c d et e (it) « Mogòl nell'Enciclopedia Treccani », sur .treccani.it (consulté le ).
  2. a b c et d (it) redazione tgcom24, « Mogol da Lucio Battisti a Bob Dylan, 80 anni vissuti tra pensieri e parole - Tgcom24 », sur Tgcom24, (consulté le ).
  3. a b c et d (it) « Biographie Mogol », sur biografieonline.it (consulté le ).
  4. (it) « Siae, Mogol eletto presidente. Sulla riforma del copyright dice: "Siamo in guerra contro le multinazionali che attentano al diritto d’autore" - Il Fatto Quotidiano », sur Il Fatto Quotidiano, ilFattoQuotidiano, (consulté le ).
  5. (it) Segretariato generale della Presidenza della Repubblica - Servizio sistemi informatici, « Il sito ufficiale della Presidenza della Repubblica », sur Quirinale (consulté le ).

Liens externes