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3000 métiers dans l’industrie des soieries à Venise (seulement 60 en 1792).
première Patente de corvée en Bohême : trois jours par semaine sauf pendant les travaux saisonniers.
crise monétaire en Espagne : 95 % de la circulation monétaire est assurée par le vellon, pièce en alliage d’argent et de cuivre. La prime de l’argent sur le cuivre atteint 275 %. Le gouvernement finira par réduire le vellon au quart de sa valeur, ce qui entraînera une chute des prix de 45 % (novembre). Ce retour à la monnaie saine s’accompagne d’un assainissement fiscal : les arriérés depuis 1673 sont effacés, l’affermage des impôts remplacé par la répartition, ce qui permet d’atténuer la pression fiscale dès 1684.
1680-1681 : révoltes paysannes et peste en Bohême.
1681 : émission de papier monnaie par la banque de Suède qui, imprimé en trop grand nombre, ne tarde pas à se déprécier. Le pays se verra réduit à une économie fondée sur le troc.
1686 : la flotte marchande britannique passe à 340 000 tonnes.
1687 : William Petty rédige un Traité sur l’Irlande. Il estime que les tenanciers irlandais sont mieux habillés que les paysans de France. Il évalue la population de l’île à 800 000 Irlandais et 300 000 Anglais et Écossais, lesquels bénéficient d’un sort meilleur, mais, selon lui, un quart des Irlandais de souche vit convenablement.
En 1687, Sur les 6 000 habitants de Boston, un millier sont propriétaires et une cinquantaine (1 % de la population totale) possèdent 25 % des richesses. En 1770, ce même 1 % de la population aura encore doublé sa richesse, pour en détenir 44 %. Parallèlement, mesure que la population de Boston s’accroît, entre 1687 et 1770, la proportion d’adultes mâles qui vit dans la misère passe de 14 % à 29 %.
1688 :
cadastre au Danemark, permettant d’augmenter l’impôt foncier.
des souscripteurs commencent à se réunir à la Lloyd's Coffee House à Londres, c'est le début des compagnies d'assurance modernes.
Importance grandissante des étrangers dans l’économie russe : mines de cuivres d’Olonets (Denis Jovis, Hollandais et Pierre Marselis, Danois), forges de Kalouga (Tilmann Ackerman, Allemand), fabrique de miroirs à Moscou (Mignot, Français). Le personnel technique est recruté à l’étranger.
Crise dans l’industrie drapière à Milan : de 70 en 1616, les ateliers travaillant la laine sont passés à 5 en 1682.
Conjoncture économique difficile en Angleterre. Les campagnes ont du mal à nourrir le surplus de population. Le ralentissement des échanges suscite de graves méventes (céréales, draps de laine).
En France, Louvois, secrétaire d’état à la Guerre, réorganise l’entretien et le recrutement des armées. Des milices provinciales sont instituées (1688), portant l’effectif à 300 000 hommes, des écoles militaires sont créées (1682).
La production moyenne annuelle d’argent de l’Amérique espagnole est de 306 tonnes entre 1681 et 1700.
1681-1687 : série de bonnes récoltes. Baisse du prix du blé[4].
1681-1683 : les intendants provinciaux veillent à empêcher l’endettement des villes et des villages, pour faciliter le paiement de l’impôt royal. Ils établissent ainsi une tutelle administrative sur les dépenses édilitaires[5].
1683 :
le stock monétaire français (500 millions de livres) équivaut à 10,3 % du stock européen. Cette masse monétaire va décliner dans les décennies suivantes.
à la mort de Colbert, sa politique de développement économique et manufacturier lui survit jusqu’à la guerre de la Ligue d'Augsbourg, qui contraindra le pouvoir à une lourde fiscalité de guerre.
la flotte royale française compte 120 vaisseaux de ligne.
51 % des hommes sont alphabétisés dans les villes.
1686-1690 : 29 % d’alphabétisation en France. 14 % des femmes sont alphabétisées.
1688 :
institution des milices provinciales. Elle permet de lever plus de 25 000 auxiliaires dans les paroisses rurales[6].
la flotte marchande est passée de 200 à 500 navires et de 150 000 à 240 000 tonneaux depuis 1660.
La Nouvelle-Angleterre compte environ 200 000 habitants d'origine européenne en 1689. Il y a 7 000 habitants en Pennsylvanie en 1686. La colonie attire bon nombre de protestants allemands et français ayant choisi l’exil après la révocation de l'édit de Nantes.
↑Nicolas François Dupré de Saint-Maur, Essai sur les monnoies, ou Réflexions sur le rapport entre l'argent et les denrées, Jean-Baptiste Coignard et De Bure, l'aîné, (présentation en ligne)
↑Christian Desplat, Les villageois face à la guerre, XIVe-XVIIIe siècle : actes des XXIIes Journées internationales d'histoire de l'Abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Presses Univ. du Mirail, , 300 p. (ISBN978-2-85816-603-9, présentation en ligne)