Matra Électronique
Matra Électronique | |
Création | 1954 : Électronique Moderne de l’Oise (EMO)
1975 : Matra Électronique |
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Dates clés | 1975 : Matra Électronique rejoint le groupe Lagardère |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | La souplesse d'une PME, la force d'un groupe |
Siège social | 4, Rue Ferdinand Meunier, La Croix-Saint-Ouen France |
Direction | Philippe Ciocci, président
Frédéric Wilmot, directeur général |
Actionnaires | Matra Défense (1975 - 1996) Matra BAe Dynamics (1996 - 2001) MBDA (2001 -) |
Société mère | MBDA (100%) |
Effectif | 401 |
SIREN | 925 420 077 |
Site web | www.matra-electronique.com |
Chiffre d'affaires | 86,32 millions d'€ (2018) |
Résultat net | 6 906 500 € en 2018 |
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Matra Électronique est une entreprise française du secteur aéronautique et spatial et de l’industrie de l'armement créée en 1954, filiale de l'industriel français MBDA, leader européen dans la conception de missiles et de systèmes de missiles, dont le groupe Airbus et BAE Systems sont les principaux actionnaires.
Historique
En 1954, création de EMO (Électronique Moderne de l’Oise) par Henri de France, inventeur du procédé SECAM[1].
En 1975, l'Électronique Moderne de l’Oise (EMO) devient Matra Électronique et rejoint le groupe Lagardère. L'entreprise fabrique d’équipements électroniques pour Matra Défense[2].
Des entreprises européennes d’aéronautique ont commencé à fusionner en 1996, avec la fusion du Français Matra Défense et du Britannique BAe Dynamics pour créer Matra BAe Dynamics.
En 1999, ce sont les entreprises françaises Aérospatiale (qui avait également une activité missile) et Matra (qui possède la moitié de Matra BAe Dynamics) qui fusionnent[3], cet ensemble étant à l’origine d’European Aeronautic Defence and Space Company (EADS). Peu auparavant, British Aerospace (qui possédait l’autre moitié de Matra Bae Dynamics) et Marconi Electronic Systems (qui possédait la moitié d’Alenia Marconi Systems) avaient également fusionné pour créer BAE Systems.
La constitution de MBDA, société mère de Matra Électronique, en 2001 résulte d’une volonté de créer un missilier européen (on parlait à sa création de l’« Airbus des missiles »), c’est la fusion des entreprises Matra BAe Dynamics (filiale à 50 % d’EADS et à 50 % de BAe Systems), d’Aerospatiale Matra Missiles (filiale à 100 % d'EADS) et d’Alenia Marconi Systems (filiale à 50 % de Finmeccanica et à 50 % de BAE Systems)[4].
En 2007, les activités des anciens sites franciliens de Matra Électronique et MBDA à Vélizy et Aérospatiale à Châtillon sont transférées au Plessis-Robinson[5] ; les missiles français du groupe MBDA, sont assemblés depuis 2007 dans l'usine de Selles-Saint-Denis s'étendant sur 270 hectares et comptant 270 salariés en 2019[6].
Sites
Les sites de Matra Électronique sont situés[7] :
- Le Plessis-Robinson, Paris (siège Matra Électronique et MBDA)
- Lacroix-Saint-Ouen (MATRA Électronique)
Voir plus
Notes et références
- « Henri de France - ses activités en 1942 », sur ctv.chez.com (consulté le )
- « Historique | Matra Électronique » (consulté le )
- « Consolidation de l'industrie des systèmes de missile en Europe », sur www.mbda-systems.com
- Création du groupe MBDA, l’« Airbus des missiles », Le Monde, 28 avril 2001
- (fr) Missiles : MBDA regroupe ses sites franciliens au Plessis-Robinson, Mer et Marine, 14 janvier 2009
- « MBDA investit et embauche à Selles-Saint-Denis », sur lanouvellerepublique.fr, Presse locale (consulté le )
- « Locations », sur www.mbda-systems.com,