Deuxième front biélorusse

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Deuxième front biélorusse
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Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Union soviétiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance Drapeau de l'URSS Union soviétique
Branche Armée de terre
Type Groupe d'armées
Fait partie de Armée rouge
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles opération Bagration

Le deuxième front biélorusse (en russe : 2-й Белорусский фронт) est une unité de l'Armée rouge[1] durant la Seconde Guerre mondiale.

Il fut créé en , à l'époque où les Soviétiques repoussaient les Allemands en direction de la Biélorussie. Le général Pavel Kourochkine en prit le commandement. En , son quartier général fut réorganisé à partir de celui de la 10e armée dissoute[2].

Organisation[modifier | modifier le code]

Le deuxième front biélorusse comprenait[Quand ?] :

Opérations[modifier | modifier le code]

Le , le deuxième front biélorusse pénètre le territoire polonais. Le , il capture Moguilev dans le cadre de l'opération Bagration. Le , il reçoit la mission de nettoyer les restes de la 4e armée, du général von Tippelskirch, et de la 9e armée, appartenant au Groupe d'armées centre, prises dans une vaste poche au sud-est de Minsk. Le , il attaque au nord-ouest de Vitebsk dans le cadre d'une offensive soviétique majeure à l'est de Riga en direction de Rēzekne afin d'isoler le Groupe d'armées Nord. Le , les Soviétiques atteignent la côte isolant leurs adversaires en Estonie et dans l'est de la Lettonie. Le , il capture Łomża, à l'ouest de Białystok. En , le maréchal Konstantin Rokossovski prend le commandement du front pour les deux dernières grandes offensives de la guerre. Dans le cadre d'une offensive massive de quatre fronts, le , le deuxième front biélorusse attaque en Prusse-Orientale et plus tard en Poméranie.

Le , l'Armée rouge prend Königsberg. Le deuxième front biélorusse est alors libéré pour aller vers l'ouest sur la rive droite de l'Oder. Durant les deux premières semaines d'avril, les Soviétiques réalisent le redéploiement de front le plus rapide de la guerre. Le général Joukov redéploie le premier front biélorusse, alors affecté le long de l'Oder de Francfort-sur-l'Oder jusqu'à la Baltique, vers une zone faisant face au hauts de Seelow. Le deuxième front prend la place du premier au nord des hauts de Seelow. Durant ce redéploiement des trous apparaissent à travers lesquels des restes de la 2e armée allemande peuvent s'échapper de la poche de Danzig.

Aux premières heures du , débute la dernière offensive de la guerre pour la prise de Berlin et la jonction avec les alliés occidentaux sur l'Elbe, avec des attaques du 1er front biélorusse appuyé au sud par le premier front ukrainien de Koniev. Le , le deuxième front rejoint l'attaque. Le , il perce à partir de sa tête de pont au sud de Stettin. A la fin de la guerre il occupe une zone d'Allemagne au nord de Berlin au contact du 21e Groupe d'armées, et avancé par endroits sur Elbe.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Le quartier général du deuxième front biélorusse fut transformé en quartier général du Groupe de forces nord, forces d'occupation soviétique en Pologne, le [3]. L'essentiel des forces du groupe provenaient du deuxième front, avec des éléments du premier front biélorusse et du premier front ukrainien.

Références[modifier | modifier le code]

  1. C'est-à-dire l'équivalent d'un groupe d'armées.
  2. Bonn, Slaughterhouse, Aberjona Press, 2005, p. 313.
  3. Craig Crofoot, document sur Groupe de forces nord.

Lien externe[modifier | modifier le code]