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156e division d'infanterie (France)

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156e Division d'infanterie
Image illustrative de l’article 156e division d'infanterie (France)
l'état-major de la 156e D.I félicitant son chef (Bailloud) pour sa décoration (fév. 1916).

Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale

La 156e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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  •  : Création de la 156e division d'infanterie
  •  : prend le nom de 2e division d'infanterie du Corps Expéditionnaire d'Orient
  •  : redevient la 156e division d'infanterie
  • fin 1919 : forme la division de Cilicie puis la 1re division de l'Armée du Levant (1920)

Les chefs de la 156e division d'infanterie

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  • - : général Bailloud
  • -  : général Baston
  • -  : général Dufieux

La Première Guerre mondiale

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Composition

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  • infanterie :
7e régiment mixte colonial de mars à
8e régiment mixte colonial de mars à
175e régiment d'infanterie d' à
176e régiment d'infanterie de à
1er régiment de Marche d'Afrique d' à
2e régiment de marche d'Afrique de à (dissolution)
  • cavalerie :
1 escadron du 6e régiment de chasseurs d'Afrique de à
1 escadron du 4e régiment de chasseurs d'Afrique de à
  • artillerie :
1 groupe de 75 du 17e régiment d'artillerie de à
1 groupe de 75 du 47e régiment d'artillerie de à
1 groupe de 75 du 25e régiment d'artillerie de mars à
1 groupe de 75 du 2e régiment d'artillerie de à
1 groupe de 75 du 25e régiment d'artillerie de à
1 groupe de 65 du 2e régiment d'artillerie de montagne de à
1 groupe de 75 du 3e régiment d'artillerie de marine de à
3 groupes de 75 du 242e régiment d'artillerie de à
102e batterie de 58 du 17e régiment d'artillerie de à
5e batterie de 58 du 179e régiment d'artillerie de juillet à

Création le , concentration dans les régions de Marseille et de Bizerte.

La 156e DI, créée par ordre du , prend le nom de 2e division d'infanterie du CEO le .

Le la 2e division d'infanterie du CEO redevient la 156e DI.

  •  : jusqu'au , transport, par mer, vers le cap Helles par le paquebot France, transformé en transport de troupes[1]. À partir du , engagée, au fur et à mesure du débarquement de ses unités, dans la Bataille de Krithia : prend part, les 6, 7 et , au 1er combat du Kéréves Déré ; les 4, 21 et , aux 2e, 3e et 4e combats du Kéréves Déré ; les 12 et , au 5e combat du Kéréves Déré. À partir du , préparatifs d'offensive.
  •  : engagée dans le 6e combat du Kéréves Déré ; puis organisation d'un secteur.
  •  : évacuation de la presqu'île de Gallipoli ; transport à Salonique. À partir du , occupation, à la frontière serbo-bulgare, d'un secteur au nord-est de Guiévguiéli :
 : enlèvement de Rabrovo ; actions locales, les 22 et .
3 -  : offensive vers Stroumitsa ; progression jusque vers Kostourino, puis organisation et défense du terrain conquis.
  • 9 –  : retraite sur Salonique :
9, 10 et  : défense des positions de la Boyimia, de Fourka et de Tchérnitsa. Puis mouvement de retraite en deux colonnes, vers Kilindir et Karasouli.
  •  : organisation du camp retranché de Salonique, entre Kiorziné et Dogandji. À partir du , éléments détachés à 15 kilomètres au nord de Kiorziné (travaux, puis, à partir du , occupation du front Kilindir, lac d'Ardjan).
  •  : organisation du front Kilindir, lac d'Ardjan (par la D.I tout entière).
  •  : relève par des éléments britanniques. Regroupement au sud de Bohémitsa ; préparatifs d'offensive (éléments engagés vers Lioumnitsa). À partir du , transport par V.F dans la région Vérria, Ostrovo.
  •  : participation à l'offensive alliée sur Monastir : jusqu'au , groupement de la D.I au sud du lac d'Ostrovo (combats près de Nalbandkeui). À partir du , offensive ; le 15, franchissement de la Malaréka, vers Aïtos ; le 17 occupation de Florina ; puis organisation d'un secteur devant le front Verbéni, Arménohor.
À partir du , poursuite de l'ennemi jusqu'aux lignes de Kénali et attaques.
À partir du , nouveau repli de l'ennemi jusqu'à 6 kilomètres au sud de Monastir, puis le , jusqu'au nord de la ville. Organisation et défense d'un secteur, à 3 kilomètres au nord de Monastir (bataille de la Tcherna-Monastir).
 : violente attaque ennemie en direction de Dihovo.
 : contre-attaque française.
  • 1er juin –  : occupation de la région de Dihovo, lac de Prespa.
  •  : retrait du front. Mouvement par éléments successifs vers la région Négovani, Léskovéts. En septembre et , éléments engagés dans les opérations de Pogradéts.
  •  : occupation d'un secteur vers les lacs de Préspa et d'Okrida (actions locales fréquentes). Des éléments sont détachés vers Gorgópi, puis vers le Serka di Légén.
  •  : retrait du front ; repos vers Monastir.
  • 16 –  : occupation d'un secteur au nord de Monastir. À partir du , engagée dans la Manœuvre d’Uskub : progression vers Pribiltsi, et, le , jusqu'aux abords de Sop et Tsersko (Golemo Cersko).
  •  : Armistice bulgare ; retrait du front ; repos vers Lopatitsa, puis vers Kitchévo(2)

L'entre-deux-guerres

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En , la 156e D.I est transportée en Russie méridionale (Armée du Danube (AD)). Elle part ensuite en novembre 1919 pour former l'Armée du Levant, pendant la campagne de Cilicie[2].

Notes et références

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  1. "1912-France" in Paquebots de Daniel Hillion, éd. Ouest France, 1992.
  2. Jacques Sicard, « L’infanterie des troupes du Levant et ses insignes », Armes Militaria magazine, no 156,‎

Sources et bibliographie

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  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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