2013 aux Fidji

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Cet article présente les faits marquants de l'année 2013 aux Fidji.

Évènements[modifier | modifier le code]

  •  : Dans le cadre de la préparation d'une nouvelle Constitution, le gouvernement (issu du coup d'État de décembre 2006) rejette des aspects de la Constitution préparée par une commission indépendante, et annonce qu'il va préparer lui-même le nouveau document[1].
  •  : En vue des élections législatives de 2014 devant officiellement ramener le pays à la démocratie, le gouvernement militaire publie un décret annonçant les critères pour la reconnaissance de partis politiques[2].
  • mars : La publication d'une vidéo montrant des gardiens de prison torturant des prisonniers suscite les condamnations de la communauté internationale. Trois gardiens de prison, identifiés comme ayant participé aux sévices, sont licenciés, et une enquête de police est ouverte, mais le Premier ministre Voreqe Bainimarama refuse de les condamner, estimant qu'ils ont « fait leur devoir, veillant à la sécurité de cette nation et à ce que nous puissions dormir tranquilles la nuit »[5].
  •  : Le Premier ministre Voreqe Bainimarama publie une proposition de nouvelle Constitution, soumise à la consultation populaire avant finalisation par le gouvernement (à dominante militaire). Il renonce ainsi à la tenue d'une assemblée constituante[6].
  •  : L'ancien Premier ministre Laisenia Qarase sort de prison après huit mois d'incarcération pour corruption[8].
  •  : Le gouvernement transitoire, issu du coup d'État militaire de , publie la Constitution qui encadrera les élections de . Parmi les changements notables : les circonscriptions électorales sont abolies, faisant place à un système électoral à la proportionnelle ; le Sénat est aboli, en faveur d'un parlement monocaméral ; le droit de vote est désormais acquis à l'âge de 18 ans, au lieu de 21 ; le nombre de sièges au parlement est réduit à 50 ; la propriété autochtone des terres est garantie ; les Fidjiens expatriés obtiennent le droit de vote ; les trois langues du pays (l'anglais, le fidjien et le hindi) doivent être enseignées à l'école ; et les forces armées ont pour rôle de garantir « la sécurité, la défense et le bien-être » du pays et de ses habitants[12],[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) "Fiji dumps draft constitution", The Daily Telegraph, 11 janvier 2013
  2. (en) "Fiji decree restricts political participation", The Australian, 16 janvier 2013
  3. (en) "Fiji’s Bainimarama at UN to accept Chairmanship of G77 and China", Radio New Zealand International, 15 janvier 2013
  4. (en) "Political Parties Form Democratic Alliance In Fiji", Fijilive, 2à janvier 2013
  5. (en) "New Zealand parliament condemns Fiji beatings", Radio Australia, 12 mars 2013
  6. (en) "Draft constitution out", Fiji Times, 21 mars 2013
  7. (en) "PM to contest 2014 election", Fiji Times, 22 mars 2013
  8. (en) "Lau retreat for Qarase", Fiji Times, 3 avril 2013
  9. (en) "Fiji paramount chief dies at sea", Radio New Zealand International, 19 avril 2013
  10. « Ville portuaire historique de Levuka », UNESCO
  11. (en) "New name on PNC trophy as Fiji take title", International Rugby Board, 23 juin 2013
  12. (en) "Fiji Government releases final version of constitution, paving the way for 2014 elections", Australian Broadcasting Corporation, 22 août 2013
  13. (en) "New Fiji constitution a mixed bag says academic", ABC Radio Australia, 22 août 2013