Évariste Boulay-Paty

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Évariste Boulay-Paty
Portrait d’Évariste Boulay-Paty avec son ami Charles Letellier, par Jean-François Boisselat, v. 1834.
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Évariste Boulay-Paty, né à Donges le et mort à Paris le [1], est un poète romantique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre-Sébastien Boulay-Paty, commissaire national à Paimbœuf et député de la Loire-Inférieure, et de Rose Halgan, Évariste Boulay-Paty est couronné par la Société académique de Nantes et de Loire-Atlantique, puis par l'Académie française en 1837 pour son ode L'arc de triomphe de l'Étoile[2].

Il a été bibliothécaire-adjoint au Ministère de l'Intérieur de 1860 à 1863[3].

Extrait[modifier | modifier le code]

Que j'aime mon vieux bourg, mon vieux bourg de Bretagne
Avec sa grève aride et sa rude campagne
Lui que la grande mer berçe de son bruit sourd
Et qu'endorment les vents. Je t'aime mon vieux bourg.

— Elie Mariaker[4]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Élie Mariaker, Évariste Boulay-Paty, Paris, Henri Dupuy, 1834.
  • La Chute des empires, ode, Paris, Ledentu, 1830.
  • Odes nationales, Paris, Delaunay, 1830.
  • Paris illustrations, album de gravures par les premiers artistes de France, avec des textes, pièces de vers, nouvelles, etc. par MM. Chateaubriand, P. Lebrun, Villemain, de l'Académie française, J. Janin, Boulay-Paty, Vivien, Madame Tastu, Madame Collet-Revoil [sic], etc., Paris : Pourrat frères éditeurs, 1839
  • Poésies de la dernière saison, avec une notice par Eugène Lambert, Paris, Ambroise Bray, 1845.
  • Sonnets, Paris, Henri Féret, 1851.
  • La bataille de Navarin, Paris, 1828, Ladvocat et Delaunay

Hommages[modifier | modifier le code]

Médaillon par David d'Angers

Le boulevard Boulay-Paty lui rend hommage à Nantes[5], ainsi qu'une rue à Rennes et une à Donges.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche BNF
  2. Pajot 2010, p. 39
  3. Source : Almanach impérial, 1860, 1861, 1863.
  4. Consultable sur Gallica
  5. Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Caillé, Un romantique de la première heure : Évariste Boulay-Paty, son journal intime et sa correspondance, Paris, G. Ficker, , 48 p., in-8° (OCLC 459028276).
  • Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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