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*[http://www.mariedenazareth.com/ Marie de Nazareth , site international et exhaustif sur Marie]
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*[http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Montfort/rosaire.html | Louis-Marie Grignion de Montfort - Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire ]
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* [http://www.flowersinisrael.com/ Toutes les fleurs d'Israël]
*[http://www.uottawa.ca/academic/arts/lfa/activites/textes/miracles-notre-dame/Rosarius/rsrsMND.html Rosarius, Université d'Ottawa]
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Version du 12 août 2009 à 08:07

Le symbolisme de la Rose

Marie est appelée dans l'Eglise catholique Rose Mystique dans les Litanies de Lorette depuis le XVI°siècle ; mais l'usage courant de ce nom de Fleur ( Flos ) ou de Rose ( Rosa ) pour la vénérer est en réalité bien plus ancien et remonte au moins au XI ° siècle si ce n'est bien avant puisque Saint Bernard la prénommait déjà ainsi . Fleur des fleurs, Rose Mystique, Rose de Sharon, Rose sans épines , Jardin clos, sont autant de noms de la Très Sainte Vierge dans la liturgie catholique.

Dans l' Eglise orthodoxe , on peut entendre: « Chantons, fidèles ,la Gloire de l'Univers, la Porte du Ciel, la Vierge Marie, Fleur de la race humaine et Génératrice de Dieu , Celle qui est le Ciel et le Temple de la Divinité, Celle qui a renversé les bornes du péché, Celle qui est l'affermissment de notre foi. Le Seigneur qui est né d'Elle combat pour nous. Sois plein d'audace, ô Peuple de Dieu, car Il a vaincu les ennemis, Lui est est Tout-Puissant. » ( Dogmatique du premier ton, Octokos) L' hymne acathiste dit  : Réjouis-toi Fleur de l'Être inaltérable de Dieu

Une ancienne prière qui remonte au XIII° siècle appelle Jésus son enfant Fleur d'une Mère Vierge ( Jhsu Flos matri virgini ) . Jésus de douce mémoire, et Jésus fleur d'une Mère Vierge  : ces deux qualificatifs que l'ont trouve au début de deux hymnes du XIII° s. se réunissent en un seul dans la Prière du Rosaire : « La contemplation de Marie est avant tout le fait de se souvenir. Il faut cependant entendre ces paroles dans le sens biblique de la mémoire (zakar), qui rend présentes les œuvres accomplies par Dieu dans l'histoire du salut.... « en faire mémoire » dans une attitude de foi et d'amour signifie s'ouvrir à la grâce que le Christ nous a obtenue par ses mystères de vie, de mort et de résurrection.» Lettre Apostolique de Rosarium Virginis du Pape Jean-Paul II.

Martin Schongauer, Collégiale Saint-Martin de Colmar Dans le nimbe d’or de la Vierge, un texte fait parler une rose : « Me carpes genito tu quoque o Sanctissima Virgo » : « Tu iras, toi aussi, me cueillir (pour ton fils), ô très Sainte Vierge »

Le chapelet catholique serait comme son autre nom de « rosaire » l’évoque [1] un rituel dérivé de la bénédiction des roses de la liturgie dominicaine[2] lui-même dérivé (sans doute vers 1250) d’une dévotion mariale faite sous forme de psautiers répétés comportant 150 (3 x 50) Ave Maria[3], l’usage de la rose (souvent sculptée sur la perle du chapelet catholique) étant déjà présent dans la symbolique chrétienne mystique et dans la symbolique païenne du Moyen Age [4].

Le rosier en tant qu'épineux évoque aussi la couronne du Christ. Le Pater était symbolisé par la rose rouge et l'Ave par la rose blanche [5]. Chez les chrétiens irlandais la rose rouge était symbole du Martyre du sang. Dans la Bible celle de la Sagesse et des sages, ( Siracide ou Ecclésiaste J’ai grandi comme le palmier d’Engaddi, comme les plants de roses de Jéricho et Siracide 39 " Écoutez-moi, fils saints, et croissez comme la rose qui pousse au bord d'un cours d'eau. Comme l'encens répandez une bonne odeur et fleurissez comme le lis" ) fruit de la prière. Enfin les roses etaient le symbole des vertus chrétiennes . Sophrone de Jérusalem en 600 au VII° siècle ( Sermon. de Assum apud H.) remarque que Marie est dite pleine de grâces .

La fleur ( rose, lis ) était enfin le symbole mystique de l'Amour ( Cantique des Cantiques ) .

« parce que Dieu qui distribue ses dons par mesure aux saints lui en a donné la plénitude . Que tout ce qui est en elle est paradis et simplicité, grâce et vérité, miséricorde et justice, qu'elle est sans tache (immaculata) , pure et sans défaut. Je l'appelle Jardin des délices de Dieu ( Hortus deliciarum ) dans lequel il a rangé toutes les vertus comme des fleurs qui sont dans un parterre. Que ce Jardin est fermé ( Hortus conclusus ) parce qu'il n'a pu être confondu par aucune des ruses et adresses du démon et qu'elle est une fontaine scellée du sceau de la Trinité d'où découle la Source de Vie et de la Lumière . »

Or la rose est la reine des fleurs. Au XIII° siècle dans le Codex de Montpellier figurent de nombreux chants d'amour courtois dont la Rose de mai est l'emblème :  :

Plus belle que flor est , ce m'est avis; cele a qui m'ator tant com coie,vis n'avra de m'amor Joie de delis autre mes la flor qu'est de paradis Mere est au Signor que si voz, amis et nos a retor veut avoir tout dit

La rose évoque le Cantique des Cantiques où le mot lys et parfois traduit par rose : «Comme une rose parmi les épines est ma bien-aimée parmi les jeunes filles!  » . Les chrétiens traduisent le mot shuwshan par lys et parfois par rose une de seules fleurs à avoir des épines !

Le chapel était la couronne de roses qui se plaçait sur la tête des statues de la Vierge dans le culte populaire. Les Dominicaines de Colmar [6]sont ainsi comparées à des roses épanouies dans un jardin. Dans les Cantigas de Santa Maria un chevalier tresse des guirlandes de roses, et chaque rose qui lui manque est remplacée par un Ave Maria. Pour Etienne de Bourbon ce Rosarium est constitué de cinq roses des cinq plaies de Jésus. Pour Richard de Saint Laurent ce sont des roses de Jericho à 150 feuilles. La couleur rose etait aussi symbole (couleur liturgique) de la Joie donc des joies et allégresses (gaudes ) de la Vierge et de l'incarnation .


La rose était cultivée pour produire des couronnes de fleurs, et souvent utilisé (ainsi plus tard, l’un de ses substituts esthétiques, la pivoine) pour le culte liturgique, er associée à des miracles, à des saints, à des interventions de la Vierge (Joret 1892: 284). Elle décore souvent les statues, chapelles et processions (Joret 1892: 115, 391-395). Le recueil Rosarius est composé d'un ensemble de récits de Miracles de Notre-Dame en ancien français [7] .

Symbole théologique

Fichier:Rose&rosaire.jpg


Saint Bernard au XI° siècle remarque que Nazareth signifie FLEUR en hébreu. S'il faut prier Marie c'est qu'elle restaure l'homme ou la femme déchus par le péché originel : la couronne de roses remplace la couronnes d'épines qu'Adam et Eve avaient tressés : elle est "comblée de grâces"  :

  • « L'arche d'alliance fut faite de bois de Sethim, et Marie fut tirée du peuple juif, peuple couvert d'épines, rude et aride, épineux par ses péchés de détraction, rude par ses superstitions, aride parce qu'il était dépourvu de l'onction de la grâce divine. Aussi il tressa une couronne d'épines pour son roi, et il brûla de rage contre lui, comme le feu qui pétille en consumant des ronces. Séthim, en effet, signifie épines. Dans un autre sens, Eve fut une épine, Marie une rose. Eve fut véritablement une épine, elle piqua son mari jusqu à lui donner la mort, et elle plongea dans le cour de tous ses enfants l'aiguillon du péché. D'où vient ce langage, de l'Apôtre : « Par un homme, le péché est entré en ce monde, et la mort, à la suite du péché : et elle a ainsi pénétré en tous (Rom. V, 12). » Les saints Pères furent des bois bien que desséchés à la racine de l'arbre, ayant néanmoins une confiance très-assurée dans l'arrivée du Sauveur; ils habitaient en ce monde, semblables à des voyageurs et à des étrangers, n'ayant rien et possédant tout. (II Cor. VI, 10) Ils châtiaient leurs corps avec ses vices et ses concupiscences, ils allaient pleurant et jetant leurs semences (Psal. CXXV, 6). Aussi l’un d'eux s'exprime ainsi : « je me suis retourné dans mon chagrin, tandis que l'épine pénètre dans mon coeur (Psal. XXXI. 4). » Pour faire éclater sa gloire et pour renverser la sagesse humaine, Dieu a daigné naître d'une femme vierge, issue de la tige épineuse des Pères, prendre un corps afin de devenir semblable à l'homme, de guérir le contraire par son contraire, d'arracher l'épine vénéneuse et de déchirer avec puissance la cédule de condamnation du péché. Par ce sexe féminin l'humilité se montre avec éclat, la gloire et la majesté d'une vierge nous vient en- aide et la grâce chasse le péché. Eve fut donc une épine et Marie une rose : Eve une épine en blessant, Marie une rose en adoucissant les sentiments de tous les hommes. Eve épine en donnant à tous la mort : Marie rose en rendant à tous le salut. Du jus de l'écorce de l'épine on fait une sorte d'encre : de votre esprit charnel naît le flux de la concupiscence qui, péché actuel dans Adam et Eve, transmet dans leur postérité le péché originel. C'est de lui que l'Apôtre s'écrie : « la lettre tue, l'esprit vivifie (II Cor. III, 6). » Comme s'il disait : « Par un homme la mort, et par un homme larésurrection : et de même que tous périssent en Adam, ainsi tous seront vivifiés en Jésus-Christ (I Cor. XV, 22). » Marie fut une rose blanche par la virginité, rouge par la charité: blanche quant au corps, rouge quant à l'âme; blanche par la pratique de la vertu, rouge par son triomphe sur les vices ; blanche par la pureté de ses affections, rouge par la mortification de la chair, blanche par l'amour de Dieu, rouge par sa compatissante à l'égard du prochain » (Saint Bernard, Sermon sur la Bienheureuse Vierge Marie [8])

Venustate vernans rosa, sine culpa spina ... Rose sans faute originelle, qui est l'épine !

"Rose Mystique" ( rosa mystica ) est une très ancienne louange de Marie contenue dans les Litanies de Lorette à l'usage de toute l'Eglise, comme " Flos Carméli " , Fleur du Carmel ( St. Simon Stock ) prière propre aux carmes, mais on ne sait si c'est la rose ou le lys , aussi dans les poèmes on trouve et lis et rose . Saint Grégoire le Thaumaturge de Néocésarée la nomme ainsi : Fontaine de lumière, Orient spirituel, Fleur immaculée de la Vie ( lys ou rose blanche? )  : " Ave gratia plena, fons lucis quae illuminat omnes in ispa credens, spiritualis Oriens, flos vitae immaculatus " . Une autre louange médiévale dit " Je vous salue Marie, Lys immaculé de la Sainte Trinité, Rose éclatante du Paradis."( Sainte Gertrude d'Helfta ).


Livre d'heures de Notre-Dame , c.1490-1500 ,Fleur parmi les fleurs, Rose sans épine, Flos florum , Rosa sine spina

Musique et poésie : à partir du XIII° siècle on trouve cette louange dans les poèsies, les mots et une séquence liturgique : «  Maria, rosa sine spina » , Marie, rose sans épines. On la trouve dans la Séquence (liturgie) grégorienne du 4° samedi de carême : « Reine de Vierges, Rose sans épines, vous êtes devenue la Mère de celui qui est Soleil et Rosée, Pain et Pasteur» [9], puis en Angleterre, dont la rose est le symbole, des motets, des chants de Noël , depuis le XIII° siècle et ensuite dans des poésies religieuses, les polyphonies du lyrisme Italien de la Renaissance .

XIV° siècle :

  • Un ravissant poème anglais médieval pour la nativité , vers 1350, reprend ce refrain, en voici deux quatrains :

refrain :

''Of a Rose ,

Of a Rose is all any song''


Listen, nobles and youngs

How Rose at ouset spring

Is all this world I know None

I so desire that fair Rose...


In Bethleem that flower never seen

A lovely blossom bright of sheen

The Rose is Mary , heaven's queen

Out of her womb that blossom rose...

A Bethleem on voit une fleur que nul n'a jamais vue, cette rose est Marie, Reine du Paradis, et de son ventre sort un fleur rose et un fruit ( Le mot blossom évoque peut-être à la fois la fleur et le fruit, rose ou fleur rose de cerisier ) . Ici la couleur rose de la fleur symbolise surtout le Mystère de l'incarnation , et de la nativité la chair rose de l'Enfant Jésus , le Fils de Dieu .) C'est la reprise d'une sequence antérieure au IX° siècle  : «  Ecoutez, hommes de Galilée, a fleuri une Vierge , elle a enfanté un Dieu et un Homme, afin que Dieu nous rende la Paix  » ( Vir Galilei, floruit virgo Deum et Hominem genuit Pacem Deus ut reddidit )

Un autre poème dit : " Lady choicest blossoming, Rosa sine spina, You bore us Jesus,heavenly King, Gratia Divina ..."''[10]

Fin XV° siècle :

  • Dans un Livres d'Heures de Notre-Dame en France de la fin du XV° siècle ( 1490) on trouve cette louange dans les épithètes et louanges attribueés la Vierge , comme dans les litanies : Flos Florum, Rosa sine spina [11]
  • Jacob Obrecht Antoine Brumel et Loyest Compere reprennent le même quatrain : Virgo clemens et pia, Candor vinces lilia, Es rosa sine spinoa, sanctorum melodia ( Beata est Maria, motet)[12]
  • John Fawkyner (actif fin 15e s.): Gaude rosa sine spina


XVI° siècle :

  • Thomas Tallis, de Canterbury, XVI° siècle : Ave Maria rosa sine spinis, tu quam Pater in divinis majestate sublimavit, et ab omni ve purgavit ( polyphonie , Trope de Ave Maria Gratia Plena) [13]

XIX° siècle :

Vierge au Rosaire du Retable de Fröndenberg (Der Fröndenberger Altar ) - début Renaissance ?

Marie, rose mystique


« Ah ! de sa tige d’or quand cette fleur du ciel

Tomba pour embaumer les vallons d’Israël,

Que les vents étaient doux qui passaient dans les nues !

Tu vis naître, ô Saron, des roses inconnues [14]!

Tes palmiers, ô Gades, émus d’un souffle pur,

Bercèrent, rajeunis, leurs palmes dans l’azur !

Ton cèdre, ô vieux Liban, noir d’une ombre profonde

Croyant qu’il revoyait les premiers jours du monde,

Salua le soleil qui brilla sur l’Éden !

Le parfum oublié de l’antique jardin,

Comme un cher souvenir et comme une promesse,

Des enfants de l’exil adoucit la tristesse,

Et de célestes voix, en chants harmonieux,

Dirent ton nom, Marie, à l’univers joyeux.


Terre ! oublie en un jour ton antique détresse !

Ô cieux ! comme les mers palpitez d’allégresse !

La Vierge bienheureuse est née au sein de Dieu !

Elle vole aux clartés de l’arc en ciel en feu,

La colombe qui porte à l’arche du refuge

Le rameau d’olivier qui survit au déluge !

Le mystique rosier va parfumer les airs !

L’étoile matinale illumine les mers.

Saluez, bénissez, créatures sans nombre,

Celle que le Très Haut doit couvrir de son ombre,

Et qui devra porter, Vierge, en ses flancs bénis,

Le Dieu qui précéda les siècles infinis.»


[15]

Marie Rose Mystique dans le Rosaire

(Voir article Rosaire et Historique du Rosaire )

  • L'inventeur du Chapelet serait St Antoine Le Grand solitaire dans le Désert d' Egypte

( Thébaïde) : or on trouve en Isaïe 35,1 : «  1 Le désert et la terre aride se réjouiront; la steppe sera dans l'allégresse, et fleurira comme le narcisse . Il se couvrira de fleurs et tressaillira, il poussera des cris de joie. La gloire du Liban lui sera donnée, avec la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de Yahweh, la magnificence de notre Dieu! » . Ce nom de fleur ( en hébreu est parfois traduit par rose au lieu de narcisse comme dans le Cantique des Cantiques 2:1( Rose de Sharon) : " The wilderness and the solitary place shall be glad for them; and the desert shall rejoice , and blossom as the rose " . Il s' agit du mot chabatstseleth חבצלת au sens indéterminé qu'on traduit par : fleur, crocus, colchique, narcisse, lis, rose.


Sur le Rosaire  :

« Vous ne trouverez pas mauvais, âmes dévotes et éclairées par le Saint-Esprit, que je vous donne un petit rosier venu du ciel pour planter dans le jardin de votre âme; il n'endommagera pas les fleurs odoriférantes de vos contemplations...Les feuilles vertes de ce rosier mystique expriment les mystères joyeux de Jésus et de Marie; les épines, les douloureux; et les fleurs, les glorieux. Les roses en boutons sont l'enfance de Jésus et de Marie; les roses ouvertes représentent Jésus et Marie dans les souffrances, et les roses épanouies montrent Jésus et Marie dans leur gloire et leur triomphe. La rose réjouit par sa beauté: voilà Jésus et Marie dans les mystères joyeux; elle pique par ses épines: les voilà dans les mystères douloureux; et elle réjouit par la suavité de son odeur: Les voilà enfin dans les mystères glorieux.Ne méprisez donc pas ma plante heureuse et divine.... »

« Couronnons-nous à l'envi de telles roses du paradis, récitant tous les jours un Rosaire, c'est-à-dire trois chapelets de cinq dizaines chacun ou trois petits chapeaux de fleurs ou couronnes: 1 pour honorer les trois couronnes de Jésus et de Marie, la couronne de grâce de Jésus dans son incarnation, sa couronne d'épines dans sa passion et sa couronne de gloire dans le ciel, et la triple couronne que Marie a reçue dans le ciel de la très sainte Trinité; 2 pour recevoir de Jésus et de Marie trois couronnes, la première de mérite pendant la vie, la seconde de paix à la mort et la troisième de gloire dans le paradis. »

  • Lourdes signifie "roses" , il vient selon une légende de la conversion, au temps de Charlemagne d'un sarrasin nommé Mirat qui rendit ses armes à la Vierge du Puy en Velay sur le conseil de l'evêque Turpin , et se fit prénommer ELOUERDA du mot arabe El Ouarda , la rose . Il s'agit donc de Notre-Dame des Roses comme au sanctuaire de San Damiano en Italie : comme la rose au bord d'un cours d'eau , ou d'une source (Siracide) .


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Notes et références

  1. voir Gorce, 1931, Duval 1988 et Vincent: art. Rosaire p. 1342 in Vauchez et Vincent 1997
  2. Gorce 1931: 103, 6;
  3. Gorce 1931: 7
  4. Joret 1892: 237-238. Voir aussi article Couronne de fleurs
  5. Sur Google Books: Stories of the rose: the making of the rosary in the Middle Ages‎ - Anne Winston-Allen - 1997 - 210 pages.
  6. Voir aussi le tableau de l'Eglise des Dominicains de Colmar La Vierge au buisson de rosesde Martin Schongauer
  7. Université d 'Ottawa http://www.uottawa.ca/.../Rosarius/rsrsMND.html
  8. Saint Bernard SERMON SUR LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE http://www.abbaye-saint-benoit.ch/.../tome6023.htm
  9. Prosper Gueranger, l'Année Liturgique , Samedi Sitientes 446 Tu Solis et Roris, Panis et Pastoris, Virginum regina, Rosa sine spina, Genitrix es facta.
  10. sur Google Book, Christmas Carols and Poèms of the Nativity in Medieval English Verse, Brian Stone Penguins Book
  11. Bibliothèque Royale du Danemark Suffragia Sanctorum Horæ ad usum Romanum, France c.1490-1500 Copenhagen - The Royal Library - Ms. GkS 1612 4° numérisé
  12. Google Book : in Early Music History Par Iain Fenlon, Jennifer Bloxam, La contenance italienne P.39 Italian polyphonies
  13. http://www.blueheronchoir.org/programs/heron081021screen.pdf
  14. Marie est aussi appelée Rose de Sharon par les catholiques en référence au Cantique des Cantiques " Tu es la rose de Sharon, le lys des vallées " dit le fiancé à la Bien-Aimée Sharon signifie en hébreu qui est relatif à la plaine fertile  : cette plaine nommée Sharon se trouvait entre Joppé et la Mont Carmel. Épouse de Dieu Marie est la Rose de Sharon , une rose, un hibiscus ou un lys Dictionary of Patron Saints' Names Par Thomas W. Sheehan sur Google Books
  15. Charles-Marie LECONTE DE LISLE. Recueilli dans Florilège de Notre-Dame,textes réunis par Renée Zeller,Éditions de l’Arc, 1947.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • "Stories of the rose: the making of the rosary in the Middle Ages‎ " - Anne Winston-Allen - 1997 - 210 pages - Extraits sur Google Books.