Étienne Nicolas Blondeau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 28 décembre 2018 à 19:37 et modifiée en dernier par HerculeBot (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Étienne Nicolas Blondeau
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
Membre de

Étienne Nicolas Blondeau, probablement né en 1723 et mort le , était un ingénieur maritime.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'abord ingénieur sur les ports de Calais et du Havre[1], Étienne Nicolas Blondeau est nommé professeur royal de mathématiques et d'hydrographie à l'école de la marine de Brest, ingénieur chargé des ouvrages du port de cette même ville à partir de 1782. Il était célèbre pour les instruments de navigation qu’il avait conçus[2]. Il était membre de la société royale patriotique de Stockholm, de la société des sciences et belles-lettres de Göteborg et de la société académique de Cherbourg[1].

Il est l'un des membres les plus actifs de l’Académie de marine[3], dont il est sous-secrétaire[4]. C'est dans ce cadre qu'il publia en 1772 et 1773 le premier almanach nautique en langue française, inspiré de publications anglaises[2]. Il travailla également à l'amélioration de la fiabilité des boussoles destinées à la navigation[5], recherches publiées dans les Mémoires de l'académie royale de marine[6]. Dès 1775, il initia un projet de Journal de marine, et obtint le soutien de ses collègues de l'Académie pour obtenir l'accord du ministre. Ce Journal de marine ou bibliothèque raisonnée de la science navigateur fut publié de 1778 à 1783 à Brest, chez R. Malassis, imprimeur ordinaire de la Marine. Il participa enfin au tome Marine de l'Encyclopédie méthodique, fournissant le plan du premier volume, qui fut publié en 1783 par Honoré Sébastien Vial de Clairbois, car Blondeau était décédé avant sa parution [7],[1].

Outre ses travaux d'ingénierie maritime, il conseilla Jean-François de Bourgoing et Louis Alexandre Marie de Musset, alors jeunes officiers en garnison à Brest, pour la rédaction de leur premier roman, la Correspondance d'un jeune militaire, publié en 1777[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Suzanne Tucoo-Chala, « Les collaborateurs maritimes de l'Encyclopédie méthodique, in Jean Balcou, La mer au siècle des encyclopédies, Paris, Champion & Genève, Slatkine, 1987, p. 473-481.
  2. a et b Analissa Aruta Stampachia, « Les volumes Marine de l’Encyclopédie méthodique : stratégies linguistiques et typologies textuelles », Quarderni del Cirsil, no 4, 2005, p. 5-10 (en ligne).
  3. Catherine Junges, « L’Académie de marine et la diffusion du savoir maritime », (en ligne).
  4. « Extraits des registres de l'Académie de marine », in Frédéric-Henri de Chapman, Traité de la construction des vaisseaux (…), Brest, R. Malassis & Paris, Durand neveu et Jombert jeune, 1781, p. xxv (en ligne).
  5. Catherine Junges, « Heurs et malheurs de l'académie maritime, Brest, 1752-1793 » (en ligne).
  6. Vial-Duclairbois, Dictionnaire encyclopédique de marine, t. I, Paris, Panckoucke, 1793, p. 36 (en ligne).
  7. Vial-Duclairbois, Dictionnaire encyclopédique de marine, t. I, Paris, Panckoucke, 1793, p. xiii-xiv (en ligne).
  8. « Lettre de Musset au rédacteur de la Bibliographie de la France ou Journal général de l’imprimerie et de la librairie », Paris, Pillet aîné, 1822, p. 158-159.