Église évangélique espagnole

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Église évangélique espagnole
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La Iglesia Evangélica Española (IEE - Église évangélique espagnole) est une église protestante unie espagnole née en 1869. Elle rassemble un peu moins de 3 000 membres dans une vingtaine de paroisses. C'est une église protestante historique de type réformée qui n'est pas issue du mouvement évangélique.

Elle est affiliée à la Cepple, à la KEK-CEE, au COE, à la Fédération évangélique d'Espagne, à la Communion mondiale d'Églises réformées et au Conseil Méthodiste Mondial. Elle est partenaire de l'Église anglicane espagnole (L'Église épiscopalienne réformée espagnole), l'Eglise protestante unie de France, de l'Église d'Écosse et de l'Église presbytérienne en Irlande.

Historique[modifier | modifier le code]

A la Renaissance, pendant la Réforme protestante, Casiodoro de Reina (1520-1594) traduit et édite la première Bible en espagnol, la Reina-Valera[1]. Poursuivi par l'Inquisition espagnole, il s'exile et trouve refuge à Genève auprès de Jean Calvin.

Temple El Salvador, Calle Noviciado 5 à Madrid de style néo-mudéjar et siège de la IEE
Iglesia de Cristo à Madrid, temple et école privée de la Iglesia evangélica española, calle Bravo Murillo.

Le protestantisme renaît au XIXe siècle, avec la vague de libéralisme que connait l'Espagne au lendemain de la révolution de 1868, et des efforts de missionnaires presbytériens à partir de l'enclave de Gibraltar. La première assemblée générale a eu lieu à Séville en 1872 et le nom d'Église chrétienne espagnole avait été choisi[1]. Elle rassemble des presbytériens, des méthodistes, des luthériens et des congrégationalistes espagnols. En 1955, elle est rejointe par l'église méthodiste espagnole. En 1980, elle est reconnue officiellement par le gouvernement[2].

Elle reconnaît le Symbole des apôtres, le symbole d'Athanase, le symbole de Nicée, le catéchisme de Heidelberg et la Seconde Confession helvétique.

Ses trois fondations et dix associations au budget dix fois supérieur à celui de l’Église, œuvrent dans le domaine social. Elle compte plusieurs maisons de retraite, écoles et collèges, une maison d’édition.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « L’Eglise protestante espagnole (Lettre 67) – Huguenots en France » (consulté le )
  2. « L'avenir du protestantisme se joue aussi dans le Sud de l'Europe », sur Regards protestants, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]