Édouard Brisebarre
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Brisebarre-Chardot-Lesueur-Thil (d) |
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Édouard-Louis-Alexandre Brisebarre, est un dramaturge français né le à Paris[1] et mort le à Paris 10e[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève au lycée Charlemagne, Brisebarre exerça comme greffier chez un avocat, puis obtint le poste de percepteur d'impôts, mais fut mis à pied presque aussitôt, et devint comédien. Cela ne lui réussit pas davantage : aussi s'essaya-t-il à l'écriture, et fut d'emblée acclamé du public avec la pièce La Fiole de Cagliostro (1835).
Brisebarre composera ensuite plus d'une centaine de pièces, le plus souvent en collaboration avec d’autres auteurs : quelques drames, mais surtout des vaudevilles, où le comique de situation et les mots à double sens côtoient souvent la farce pure et simple.
Il entreprend en la résurrection d'un Théâtre-Historique dans la salle du Théâtre-Lyrique, boulevard du Temple, souhaitant comme Alexandre Dumas une scène pour accueillir ses productions mais condamné par les travaux de percement de la place de la République, le théâtre ferme définitivement le [3].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (71e division).
Œuvres
[modifier | modifier le code]- La Fiole de Cagliostro (avec Anicet-Bourgeois et Dumanoir), Théâtre du Palais Royal.
- La Vie en partie double (1845) ;
- Un tigre du Bengale (1849) ;
- Drinn-Drinn (1851), en collaboration avec Charles Labie et Eugène Nyon ;
- La Première maîtresse (1852), pièce chantée en un acte, en collaboration avec Couailhac ;
- Les Pauvres de Paris, drame en 5 actes et 7 tableaux, en collaboration avec Eugène Nus, créée au Théâtre de l'Ambigu-Comique le ;
- Rose-Bernard (1857), drame ;
- Les Ménages de Paris (1859) ;
- Les Portiers (1860) ;
- Le Garçon de ferme (1861), drame ;
- La Maison Saladier (1861) ;
- Monsieur de la Raclée (1862), drame, en collaboration avec Eugène Nus ;
- Léonard (1863) ;
- La Vache enragée (1865), comédie ;
- Le Musicien des rues (1866), comédie ;
- Les Rentiers (1867), comédie ;
- Les Pauvres Filles (1867), comédie ;
Brisebarre a publié en collaboration avec Eugène Nus un recueil de nouvelles en deux tomes, Les Drames de la vie (1860).
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Rose-Bernard (1857)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Meyers Konversations-Lexikon, 1888–1890 (réimpr. 4), « Edouard-Louis-Alexandre Brisebarre »
Notes et références
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :