À une mendiante rousse
À une mendiante rousse est un poème de Charles Baudelaire (1821-1867) publié dans la section Tableaux parisiens des Fleurs du mal.
Situation
[modifier | modifier le code]À une mendiante rousse est le troisième poème de la section[1] Tableaux Parisiens. Ce poème a donc un rôle secondaire dans le recueil, mais il illustre parfaitement la vision paradoxale de l'artiste sur le monde qui l'entoure. Cette pièce parut d’abord dans le journal Le Présent du , avec deux autres de la section des Tableaux Parisiens : Paysage et le Soleil.
Forme
[modifier | modifier le code]C'est un poème plutôt long dans l'œuvre de Baudelaire. Il est composé de 14 quatrains, donc de 56 vers. Dans chaque quatrain, il y a trois vers impairs et un vers pair. Le poème s’articule en trois parties. Après l’éloge de la jeune mendiante, l’auteur nous plonge dans ses pensées, avant de revenir subitement à la réalité.
Postérité
[modifier | modifier le code]- Le groupe La Tordue a mis ce poème en musique dans l'album T'es fou, publié en 1997.
- Léo Ferré a mis en musique ce poème et l'a enregistré à titre de maquette en 1977, sans jamais l'officialiser de son vivant. La chanson a été créée en disque par Jean-Louis Murat en 2007 sur l'album Charles et Léo. La version de Ferré a finalement été publiée avec vingt autres poésies de Baudelaire dans l'album posthume intitulé Les Fleurs du mal (suite et fin) (2008).
Notes
[modifier | modifier le code]- Cette présentation diffère dans certaines éditions contemporaines, qui placent le poème À une mendiante rousse dans la section Spleen et idéal avec le numéro LXV
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Les Fleurs du mal (suite et fin) de Léo Ferré, 1977.