Zouhair Makhlouf

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Zouhair Makhlouf
Illustration.
Fonctions
Député de la deuxième circonscription de Nabeul

(2 ans et 1 mois)
Élection 6 octobre 2019
Législature IIe
Groupe politique Au cœur de la Tunisie (2019-2020)
Bloc national (2020-2021)
Conseiller municipal d'El Maâmoura

(1 an, 6 mois et 7 jours)
Élection 6 mai 2018
Maire Zouhair Meddeb
Biographie
Nationalité tunisienne
Parti politique Parti démocrate progressiste, Ennahdha, Au cœur de la Tunisie puis indépendant

Zouhair Makhlouf est un homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Journaliste, il publie des articles dans Al Mawkif, hebdomadaire du Parti démocrate progressiste dont il est membre, et sur le site Assabilonline basé en Allemagne[1]. Il est condamné le à trois mois de prison ferme et 6 000 dinars à titre de dommage moral pour « atteinte au droit de l'image » par le tribunal de première instance de Grombalia, pour avoir réalisé un reportage vidéo sur l'état de l'environnement dans une zone industrielle à Nabeul[1]. Reporters sans frontières estime alors qu'il est victime d'une « affaire montée de toutes pièces »[1].

Le , il est démis de ses fonctions de vice-président de l'Instance vérité et dignité[2].

Ancien membre d'Ennahdha[3], il est élu député lors des élections législatives de 2019 dans la deuxième circonscription de Nabeul pour le parti Au cœur de la Tunisie. Conseiller municipal d'El Maâmoura[4], il perd automatiquement son mandat local lorsqu'il prend ses fonctions de député[5].

Le , il devient membre de la commission parlementaire des droits et libertés[6].

Le , il démissionne d'Au cœur de la Tunisie ainsi que de son bloc parlementaire[7].

Poursuivi en pour « exhibition » et « harcèlement sexuel » à l'encontre d'une jeune lycéenne[8], son immunité parlementaire le protège initialement des poursuites judiciaires[9]. Cependant, il est assigné à résidence le à la suite du gel des activités du parlement et à la levée de l'immunité parlementaire des députés[10]. Le , il est condamné à un an de prison ferme pour harcèlement sexuel et outrage public à la pudeur par le tribunal de Nabeul qui émet un mandat de dépôt[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Tunisie : un journaliste emprisonné », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. Nadia Dejoui, « IVD : Zouhair Makhlouf démis de ses fonctions », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  3. « L'épouse de Zouhair Makhlouf démissionne du mouvement Ennahdha », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  4. Nadia Dejoui, « Zouhair Makhlouf détient deux mandats électifs qui ne sont pas cumulables », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  5. « Cumul de mandats parlementaire et municipal : l'ARP précise », sur webdo.tn, (consulté le ).
  6. « ARP : Zouhair Makhlouf membre de la commission des droits et des libertés, et Ridha Jaouadi son vice-président ! », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  7. « Démission de Zouhaier Makhlouf : Qalb Tounes soulagé », sur mosaiquefm.net, (consulté le ).
  8. « Zouhair Makhlouf devant la justice, lundi, pour exhibition et harcèlement sexuel », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  9. Marwan Chahla, « Accusé de harcèlement sexuel, Zouhair Makhlouf arrache l'immunité parlementaire », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  10. « Zouheir Makhlouf assigné à résidence », sur lapresse.tn, (consulté le ).
  11. « Tunisie : un an de prison pour un député à l'origine du #Metoo tunisien », sur lefigaro.fr, (consulté le ).