William Congreve (inventeur)

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William Congreve
William Congreve
Fonctions
Membre du 8e Parlement du Royaume-Uni
8e Parlement du Royaume-Uni (d)
Plymouth (en)
-
Membre du 7e Parlement du Royaume-Uni
7e Parlement du Royaume-Uni (d)
Plymouth (en)
-
Membre du 6e Parlement du Royaume-Uni
6e Parlement du Royaume-Uni (d)
Plymouth (en)
-
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni
Plymouth (en)
-
Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni
Gatton (en)
-
Titre de noblesse
Baronnet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Trinity College
Newcome's School (en)
Wolverhampton Grammar School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
William Congreve (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Sir William Congreve, 2e baronnet, né le dans le Kent (Grande-Bretagne) et mort le à Toulouse (France), est un inventeur britannique et pionnier de la fusée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Officier d'artillerie, il quitta le service en 1820, avec le grade de lieutenant-colonel. Il est célèbre pour avoir mis au point les fusées qui portent son nom, à partir des fusées tirées contre les troupes anglaises lors des troisième et quatrième guerres du Mysore. Elles furent d'un grand effet lors du bombardement de Boulogne (1806), du bombardement de Copenhague (1807), et furent utilisées à la bataille de Leipzig, à celle de Waterloo et lors du bombardement d'Alger en 1816. Employées à la bataille de Baltimore en 1814, elles ont inspiré Francis Scott Key, l'auteur du Star-Spangled Banner.

Outre les fusées, on doit à Congreve plusieurs inventions mécaniques et des écrits sur l'artillerie (traduits en 1838). Il se lança dans une entreprise de mines et s'installe à Toulouse où il fonde la première société française d'éclairage au gaz. Il habitait place Saintes-Scarbes où il mourut le . Il fut enterré dans le cimetière protestant du Chemin du Béarnais, aujourd'hui disparu[1]·[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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  1. Rémy Audinos, Quand Sir William Congreve tirait ses fusées sur Toulouse, L'autant, 5e série, no 58, octobre 2014
  2. Paul Romane-Musculus, « Les anciens cimetières protestants toulousains », Annales du Midi,‎ vol. 81, 1969, p. 454-463 (p. 460 note 31)

Liens externes[modifier | modifier le code]