Wakako Hironaka

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Wakako Hironaka
Illustration.
Wakako Hironaka en juillet 2014.
Fonctions
Directrice de l'Agence pour l'environnement

(8 mois et 19 jours)
Premier ministre Morihiro Hosokawa
Gouvernement Gouvernement Hosokawa
Prédécesseur Daikan Hayashi (ja)
Successeur Toshiko Hamayotsu (ja)
Conseillère du Japon

(24 ans et 17 jours)
Élection 6 juillet 1986 (en)
Réélection 23 juillet 1992 (en)
12 juillet 1998 (en)
11 juillet 2004 (en)
Circonscription Chiba
Prédécesseur Yutaka Inoue (ja)
Successeur Hiroyuki Konishi (ja)
Biographie
Date de naissance (89 ans)
Lieu de naissance Tokyo, Drapeau du Japon Japon
Nationalité Japonaise
Parti politique Kōmeitō
Shinshintō
Parti démocrate du Japon
Conjoint Heisuke Hironaka
Diplômée de Université pour femmes d'Ochanomizu
Site web Site officiel de Wakako Hironaka

Wakako Hironaka (広中 和歌子, Hironaka Wakako?), née le , est une femme politique et une écrivaine japonaise, représentant la préfecture de Chiba à la Chambre des conseillers du Japon pour le Kōmeitō, puis pour le Parti démocrate du Japon. Elle est nommée en dans le gouvernement Hosokawa au poste de directrice de l'agence pour l'environnement, et devient la première femme à occuper ce poste.

Jeunesse, études et carrière pré-électorale[modifier | modifier le code]

Hironaka naît le à Tokyo. Elle effectue ses études au département de littérature anglaise de l'université pour femmes d'Ochanomizu[1].

Elle se spécialise dans la traduction et l'écriture, que ce soit du japonais vers l'anglais, ou de l'anglais vers le japonais[2],[3].

Carrière électorale[modifier | modifier le code]

Le gouvernement Hosokawa en 1993, où Hironaka (au premier plan, tout à gauche) est nommée au poste de directrice de l'Agence pour l'environnement.

Hironaka est élue à la chambre des conseillers du Japon pour la première fois en , lors des élections de la même année (en). Élue sous l'investiture du Kōmeitō, elle entre à la Diète du Japon à la représentation proportionnelle[4],[5].

Le 23 juillet 1992 (en), Hironaka est réélue à son poste de conseillère lors de l'élection à la chambre des conseillers de [6]. L'année suivante, en , elle est nommée au sein du gouvernement Hosokawa, un gouvernement de coalition, au poste de directrice de l'agence pour l'environnement, et devient la première femme à occuper ce poste[7]. Durant son mandat, elle s'efforce de faire passer plusieurs lois en faveur de l'environnement, et permet notamment l'introduction d'une taxe énergétique au Japon[8]. En avril 1994, suite à la démission de Morihiro Hosokawa et la dissolution de son gouvernement, Hironaka cède son portefeuille à Toshiko Hamayotsu (ja)[7].

Après son passage au gouvernement, elle fait partie du cabinet fantôme du Japon en , l'organe de décision politique du parti durant ses passages dans l'opposition, au poste de ministre de l'environnement[9]. Elle rejoint brièvement ensuite le Shinshintō, puis le Nouveau Parti de la fraternité, avant de rejoindre le Parti démocrate du Japon en , dont elle devient la vice-présidente[5]. À l'international, Hironaka est également membre de plusieurs commissions rassemblant plusieurs parlementaires se penchant sur les problématiques environnementales, et succède à Akiko Dōmoto à la tête de la succursale japonaise du GLOBE (en), une ONG parlementaire soutenant plusieurs initiatives politiques en faveur de l'écologie[10],[11].

Hironaka se représente en lors de l'élections à la chambre des conseillers de la même année (en), toujours dans la circonscription électorale de Chiba, et est de nouveau réélue[1]. Bien que toujours candidate en , cette fois à la représentation proportionnelle, elle n'est pas réélue, et annonce sa retraite politique[12].

Carrière post-électorale[modifier | modifier le code]

Juste après sa retraite politique, Hironaka reçoit le Grand Cordon du Soleil Levant, une haute distinction honorifique japonaise[13].

Après sa carrière politique, Hironaka reste influente dans le milieu de l'écologie au Japon, participant régulièrement à de nombreux congrès ou conférences sur le sujet[14].

Prises de positions[modifier | modifier le code]

Hironaka est très investie dans la lutte contre les discriminations faites aux femmes, notamment à leur représentation dans le paysage politique japonais[4]. Au sein de la chambre des conseillers du Japon, elle est à l'origine de plusieurs mouvements et conciliations bipartites de femmes parlementaires, pour trouver des initiatives visant à réduire ces inégalités[4].

De plus, elle s'oppose à la réduction des allocations familiales au Japon[15].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée au mathématicien Heisuke Hironaka[5],[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ja) « 選挙区当選者 千葉 広中 和歌子 », sur Asahi shinbun (consulté le )
  2. (ja) Amy Vladeck Heinrich, « Double Weave: The Fabric of Japanese Women's Writing », World Literature Today, vol. 62, no 3,‎ , p. 408-414 (DOI 10.2307/40144289)
  3. (en) Hiroko Tomida, « Japanese Oral History and Women's Historiography », Oral History, vol. 24, no 1,‎ , p. 88-95
  4. a b et c (en) Iwai Tomoaki, « "The Madonna Boom": Women in the Japanese Diet », Journal of Japanese Studies, vol. 19, no 1,‎ , p. 103-120 (DOI 10.2307/132866)
  5. a b et c (ja) « 女性大臣の系譜 写真特集 : 広中 和歌子 », sur Jiji Press (consulté le )
  6. (en) Takashi Inoguchi, « Peering into the Future by Looking Back: The Westphalian, Philadelphian, and Anti-Utopian Paradigms », International Studies Review (en), vol. 1, no 2,‎ , p. 173-191
  7. a et b (en) John Stuart, « World Review », Greener Management International, no 7,‎ , p. 5-26
  8. (en) John Stuart, « World Review », Greener Management International, no 5,‎ , p. 3-13
  9. (en) « Around the World », The Commonwealth Forestry Review, vol. 75, no 4,‎ , p. 279-288
  10. (en) Miranda A. Schreurs, « Women in politics : protecting the environment in Northeast Asia », Journal of East Asian Studies (en), vol. 1, no 2,‎ , p. 63-92
  11. (en) « CPREA NEWSLETTER February 2000 », Journal of Peace Research, vol. 32, no 1,‎ , p. 1-18
  12. (ja) « 開票結果 比例代表 民主党更新 », sur Yomiuri shinbun (consulté le )
  13. (ja) « 秋の叙勲4173人 桐花大綬章に扇元参院議長 », sur Nihon keizai shinbun,‎ (consulté le )
  14. (ja) « 【岡山大学】『SDGsの原点「地球憲章」を考える』発刊記念シンポジウムを開催 », sur PR Times (en),‎ (consulté le )
  15. (ja) « 広中 和歌子(76) », sur Asahi shinbun (consulté le )
  16. (en) Allyn Jackson, « Interview with Heisuke Hironaka », American Mathematical Society, vol. 52, no 9,‎ , p. 1010-1019 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]