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Le Réseau Biblio du Québec est un regroupement provincial de onze réseaux régionaux qui offre des services aux municipalités québécoises de moins de 5000 habitants. Sa mission est de maintenir et des développer les bibliothèques publiques en région. Les valeurs du regroupement sont le respect, l’intégrité, ainsi que la solidarité[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Les bibliothèques publiques au début des années 60[modifier | modifier le code]

En 1959, le gouvernement du Québec adopte la Loi sur les bibliothèques publiques du Québec[2]. Cette loi permet la création de deux organismes interdépendants : la Commission des Bibliothèques publiques, organisme permanent et consultatif chargé de faire des recommandations au Ministre, et le Service des bibliothèques publiques, responsable de l’exécution de la loi.

En 1961, le gouvernement créé le ministère des Affaires culturelles (MAC) et le service des bibliothèques publiques y est rattaché. Le mandat du service est de « favoriser pour tous les citoyens du Québec, citadins ou ruraux, l'accès gratuit et permanent aux livres et à leurs compléments audio-visuels. » et de « fournir au ministère des Affaires culturelles, à la Commission des bibliothèques publiques, aux associations de bibliothécaires, aux bibliothèques, tout renseignement d'ordre culturel, bibliographique ou bibliothéconomique. »[3] L’une de ces principales responsabilités était de planifier le développement du réseau de bibliothèques publiques, au niveau local, municipal et régional.

Suite à la structuration des services, Le gouvernement commence à recueillir des données statistiques sur les bibliothèques publiques du Québec[4]. Elles permettent d'établir un état des lieux et de le comparer à la moyenne canadienne[5]. En 1961, la population desservie par les bibliothèques publiques au Québec est alors de 45,1%. Le nombre d’usagers s’élève à 14,2% alors que la moyenne canadienne (hors Québec) cette année-là est de 53,4%. Le nombre de livres par habitants est de 0,78, proche de la moyenne canadienne (0,8 livre par habitant) mais très en-deça du standard de l'époque de 1,5 livres par habitant[6]. Le prêt de livres par habitant est de 1,69, alors que la moyenne canadienne est de 3,3.

La situation en région au Québec est particulièrement préoccupante, puisque « 94 % de la population rurale ne bénéficie d'aucun service de bibliothèque valable »[7].

Les Bibliothèques centrales de prêts (BCP) : l'embryon du Réseau BIBLIO[modifier | modifier le code]

En 1962, le Ministère des Affaires Culturelles (MAC) se lance dans le développement d’un réseau de bibliothèques régionales, les Bibliothèques centrales de prêts (BCP); « un système régionalisé de bibliothèques qui offriraient aux municipalités de moins de 5000 habitants un soutien technique et professionnel en matière de bibliothéconomie ». Le modèle est inspiré des Bibliothèques départementales de prêts françaises.[8]

Le rapport de la Commission d'étude sur les bibliothèques publiques du Québec de 1987 rappelle les rôles et le statut administratif qui avaient été attribués aux BCP. Les bibliothèques publiques se divisent en deux grandes catégories : les bibliothèques publiques autonomes dans les municipalités de plus de 5 000 habitants et, pour les plus petites municipalités, les bibliothèques publiques affiliées à la BCP de la région. Dans ce rapport, on explique que : « Il a alors été estimé qu'au-delà d'une population de 5 000 habitants, les municipalités disposent des ressources nécessaires pour prendre en charge et supporter la plus large part de leur service de bibliothèque. » Pour se doter d’une bibliothèque publique affiliée, la municipalité doit signer un contrat de service avec la BCP de sa région. « La municipalité s'engage à respecter des normes de services, à payer tous les frais encourus pour le local et le personnel et à verser la BCP, pour les services reçus, un montant établi en fonction de sa population ». En contrepartie, la BCP a pour mission d'établir et de maintenir les structures de développement et de fonctionnement des bibliothèques. Elles assurent la circulation des documents entre bibliothèques affiliées et concentrent les achats et le traitement documentaire de façon à mettre les ressources en commun et à diminuer les frais d’exploitation. Ce sont des corporations privées sans but lucratif. À ce titre, elles sont gérées par un conseil d'administration élu par l'assemblée générale, composée des représentants municipaux et des responsables des bibliothèques affiliées de toutes les municipalités qui ont signé un contrat de service avec elles[9].

La première bibliothèque centrale de prêts (BCP) en Mauricie[modifier | modifier le code]
Gérard Desrosiers, fondateur de la Bibliothèque centrale de prêt de la Mauricie

C’est en Mauricie que la Société Saint-Jean-Baptiste (SSJB) initie le développement du réseau des bibliothèques municipales et souhaite que la bibliothèque de Trois-Rivières devienne une bibliothèque régionale[10]. Le docteur Gérard Desrosiers, président de la Société Saint-Jean-Baptiste et fondateur de la bibliothèque de la commune de Saint-Narcisse, joue alors un rôle important. La collection de sa bibliothèque étant insuffisante pour combler les besoins de ses concitoyens, il trouve un arrangement avec le conservateur de la bibliothèque de Trois-Rivières, Michel Panneton, pour emprunter plusieurs caisses de livres pour sa bibliothèque. Il fera la navette entre les deux villes une fois par semaine. Cet exemple sert de modèle à la Société Saint-Jean-Baptiste pour la promotion des bibliothèques dans toutes les municipalités de la région[11].

Michel Panneton et Gérard Desrosiers participent également à la présentation d’un mémoire pour la création du Service des bibliothèques de la Mauricie. La Commission des Bibliothèques publiques du Québec y répond favorablement. La première Bibliothèque centrale de prêt est alors créée à Trois-Rivières en 1962.

Développement des autres bibliothèques centrales de prêts[modifier | modifier le code]

En 1964, une deuxième Bibliothèque centrale de prêt voit le jour à Hull en Outaouais[12].

Devant le succès que connaissent les deux premières Bibliothèques centrales de prêt, « neuf autres BCP sont mises en place entre 1971 et 1981, ce qui porte à onze le nombre de ces institutions régionales »7.

Chronologie de la création des BCP[13]
Date Région
28 novembre 1961 BCP Mauricie - Bois-Francs
31 juillet 1964 BCP Outaouais
20 octobre 1970 BCP Saguenay–Lac-Saint-Jean
décembre 1975 BCP Bas-Saint-LaurentGaspésie
7 octobre 1976 BCP Nord-Ouest (actuelle Abitibi-Témiscamingue)
7 septembre 1977 BCP QuébecChaudière-Appalaches
12 septembre 1977 BCP Estrie
novembre 1978 BCP Région sud de Montréal (actuelle Montérégie)
15 janvier 1979 BCP des Portages (ouest du Bas-Saint-Laurent)
3 août 1979 BCP Côte-Nord
mai 1981 BCP des Laurentides

Les années 1980 : la consolidation du réseau[modifier | modifier le code]

Dès la fin des années 70, les bibliothèques publiques de la ville de Montréal se regroupent afin mettre en commun certaines ressources et d’améliorer les services[14]. Ce regroupement inspire les responsables de bibliothèques en région et des initiatives similaires se multiplient. Ces regroupements régionaux réunissent des directeurs de bibliothèques publiques autonomes et de Bibliothèques centrales de prêt. Ils permettent l’organisation de projets communs subventionnés, la formation des membres, des achats groupés, campagnes de promotion, etc. Dans cette mouvance, les onze réseaux régionaux affirment leur désir de travailler ensemble et se dotent d’une structure commune en 1984, le Regroupement des Bibliothèques centrales de prêt[15].

En 1979, Denis Vaugeois, alors ministre des Affaires culturelles, fait adopter la Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre (loi 51)[16], entrée en vigueur en 1981. Cette loi a un impact direct sur les bibliothèques puisqu'elle les oblige « à se procurer leurs ouvrages au prix de détail dans les librairies agréées par le ministère.»[17] Il lance une étude interne pour dresser un bilan des bibliothèques publiques. On y apprend entre autres que « 92% des bibliothèques municipales ont des locaux déficients »[18]. En 1980, il lance présente un plan quinquennal de développement des bibliothèques publiques, connu sous le nom de « Plan Vaugeois ». « Ce plan propose des mesures plus généreuses pour la construction et la rénovation de bibliothèques municipales. De plus, le gouvernement augmente l’aide au fonctionnement de ces institutions en subventionnant les collections dont les coûts ont augmenté après l’adoption du projet de loi 51 (...). Ce plan de développement obtiendra des résultats tangibles en peu d’années. Le plan Vaugeois contribuera ainsi à l’essor des bibliothèques dans la province et servira de référence au développement de la lecture publique au Québec.»[17] Les conséquences sur les bibliothèques sont appréciables : plus de 700 bibliothèques sont construites en 6 ans sur le territoire québécois. Les dépenses des municipalités pour leur service de bibliothèque passent du simple au double (de 4,76$ par habitant en 1960 à 9,57$ par habitant en 1979). La population desservie atteint 86 % à la fin de la décennie[19].

Cependant, suite à un changement de gouvernement en 1986, les subventions d'aide aux bibliothèques publiques chutent drastiquement. Le gouvernement commande en 1987 la tenue d'une Commission d'étude sur les bibliothèques publiques, présidée par Philippe Sauvageau. Un des éléments qui ressort du rapport, surnommé « Rapport Sauvageau », est le fait que, « malgré les améliorations apportées à la suite du plan quinquennal de développement instauré en 1980 par le ministère des Affaires culturelles, le réseau de bibliothèques publiques du Québec demeure, encore aujourd'hui, incomplet et fait figure de parent pauvre si on le compare à celui des autres provinces canadiennes.» Le rapport recommande la modification de la Loi sur les bibliothèques publiques de 1959, notamment pour y inclure explicitement les Bibliothèques centrales de prêt dont le statut légal demeurait flou. Il cible aussi la Loi 51, qui réduirait le pouvoir d'achat des bibliothèques. Sauvageau recommande la mise sur pied d'un programme d'aide financière aux achats de volumes. Le rapport a peu de conséquences concrètes. La seule mesure tangible est la re-création du Service des bibliothèques publiques qui avait été supprimé en 1982. Il sera cependant définitivement aboli en 1993[20].  

Les années 90 : Les Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques[modifier | modifier le code]

En 1992, « l'Assemblée nationale adopte la Loi sur le ministère de la Culture et des Communications (loi 52), qui abroge la Loi sur les bibliothèques publiques de 1959. Sept articles sur cinquante et un de cette loi sont consacrés aux bibliothèques publiques »[21]. Suivant cette loi, les Bibliothèques centrales de prêt deviennent les Centres régionaux de services aux bibliothèques publiques (CRSBP)[22]. Leurs objets d'intervention sont définis dans l'article 18 de la Loi. Ils sont alors chargés d'établir de maintenir et de développer des collections de documents publiés, des services de traitement documentaire ainsi que tout autre service professionnel ou technique relatif au fonctionnement d'une bibliothèque publique. Ils ont aussi pour rôle de conclure des contrats de services documentaires, professionnels ou techniques relatifs au fonctionnement d'une bibliothèque publique et de favoriser la mise en commun des ressources, les échanges entre les bibliothèques publiques et la coopération avec toute bibliothèque ou tout organisme intéressé. Enfin, ils sont chargés de promouvoir tout autre activité reliée au fonctionnement d'une bibliothèque publique et d'encourager et soutenir des programmes de formation, d'information, d'animation et de développement culturel[23].

En 1998, le gouvernement québécois développe la Politique de la lecture et du livre[24], qui permet aux CRSBP « d'offrir leurs services à certaines bibliothèques desservant des municipalités de plus de 5 000 habitants, de même qu'aux bibliothèques scolaires »[21]. Il y est également proposé un renforcement de la mise en réseau des bibliothèques afin d’augmenter l’offre de services et l’accès aux bibliothèques à l’ensemble des citoyens. S’appuyant sur les orientations gouvernementales, le Réseau des CRSBP publie un plan d’action, Agir en réseau[25], pour contribuer à l’édification d’un réseau intégré des bibliothèques québécoises et définir ses fondements. « En 2003 […] c’est approximativement 1,3 million d’usagers québécois qui ont accès à l’un ou l’autre des réseaux affiliés pour 330 000 abonnés »[22].

2004 : Un nouveau nom, le Réseau BIBLIO du Québec[modifier | modifier le code]

En 2004, le Regroupement des CRSBP célébre ses 20 ans d'existence. Pour l'occasion, il opère un changement de nom et se dote d'un portail internet commun, dans le but d'améliorer sa visibilité et de simplifier son image auprès du grand public[26]. Le Réseau BIBLIO du Québec est né. Ses responsabilités restent cependant les mêmes qu'auparavant. Il reste d'ailleurs identifié aussi sous ce nom au Registraire des entreprises du Québec[27].

À partir de 2005, la mise en ligne des ressources électroniques commence et le Réseau BIBLIO procèdera à l'informatisation de toutes ses bibliothèques affiliées.

Portait du Réseau BIBLIO[modifier | modifier le code]

Les réseaux régionaux sont constitués en corporation privée à but non lucratif, sous la gouverne d'un conseil d'administration où siègent des élus municipaux et des responsables des bibliothèques affiliées[28]. Le ministère de la Culture et des Communications du Québec ainsi que les municipalités membres financent en partie les activités des réseaux régionaux[29]. En 2017, le Réseau BIBLIO compte 753 bibliothèques membres, 290 000 abonnés ont emprunté 4 400 000 documents et plus 7 000 membres du personnel[30].

Profil des réseaux régionaux en 2017[31]
Nom du Réseau BIBLIO Population desservie Points de service Usagers inscrits % de la population inscrite Dépenses de fonctionnement

($/habitant)

Nombre d'employés

( /10 000 habitants)

Total des documents (par habitant)
Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec 52887 61 10081 19,1 15,90 1,71 5,74
Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches 186001 113 36606 19,7 11,29 0,89 3,56
Côte-Nord 26277 28 5704 21,7 22,88 1,90 5,23
Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine 68176 43 7886 11,6 13,22 1,17 3,63
Montérégie 116438 54 15365 13,2 14,55 0,97 4,62
Estrie 56419 46 9774 17,3 15,45 1,24 5,30
Outaouais 52039 39 13053 25 16,69 1,35 5,85
Laurentides 75092 46 19095 25,4 16,90 1,33 5,36
Bas-Saint-Laurent 92044 94 35344 38,4 12,94 1,12 5,41
Centre-du-Québec, Lanaudière et Mauricie 190235 119 35626 18,7 13,61 1,13 7,06
Saguenay-Lac-Saint-Jean 60989 46 35746 58,6 16,71 1,42 5,27

Services spécifiques[modifier | modifier le code]

Services aux bibliothèques[modifier | modifier le code]

Chaque Réseau BIBLIO assiste les municipalités qu'il dessert dans le développement et de la diffusion de leur service de bibliothèque. Les services principaux offerts concernent le local de la bibliothèque, les collections et de la promotion. Les réseaux fournissent aux bibliothèques du matériel d'animation (accessoires pour l'heure du conte, théâtres Kamishibaï, théâtres de marionnettes, tentes à lire, etc.) Ils assurent aussi le fonctionnement du prêt entre bibliothèques (PEB).

Le Réseau BIBLIO du Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie (CQLM) héberge et assume la gestion des services techniques coopératifs (STC) au nom des onze réseaux répartis sur le territoire québécois depuis 1992. Les STC offrent un service d'achats regroupés (sélection des documents, traitement documentaire, acquisitions, envois à la reliure) ainsi que, depuis 2010, un service de catalogage sur demande pour leurs acquisitions locales (achats et dons)[30]

Services à la population[modifier | modifier le code]

Ressources numériques[modifier | modifier le code]

En 2012, Réseau BIBLIO s'associe avec l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) pour se doter d'un organisme à but non-lucratif, BIBLIOPRESTO.CA, dans le but de les aider au développement et à l’accès aux ressources numériques en bibliothèques publiques. L'organisme s'occupe de gérer la plateforme PRETNUMERIQUE.CA, qui permet aux utilisateurs d'emprunter gratuitement des livres numériques. En 2017, les onze réseaux offrent des livres numériques à leurs bibliothèques membres.[32] Depuis janvier 2016, il offre aussi le service REPONSEATOUT.CA. Il s'agit d'un service de référence virtuelle offert par une communauté de bibliothèques publiques québécoises, sous la forme de questions-réponses. Les usagers communiquent gratuitement avec le personnel de la bibliothèque dans un environnement en ligne et obtiennent une réponse dans les 72 heures. En mars 2019, 13 bibliothèques du Réseau BIBLIO offre le service sur le portail, mais n'importe qui peut avoir accès au service, qu'il soit inscrit dans une bibliothèque ou non, directement par le site web[33]. Aussi, il propose le service de magazines numériques BibliMags[34].

Animations[modifier | modifier le code]

Les animations dans les bibliothèques du Réseau BIBLIO sont fournies la plupart du temps par des bénévoles. On retrouve des clubs de lecture, des heures du conte, des rencontres avec des auteurs.

En partenariat avec l’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ), les usagers des bibliothèques des réseaux ont aussi accès aux programme Biblio-Aidants[35], un service d'information à l'intention des proches aidants aussi qu'au programme qui incite à abonner un enfant de moins d'un an à la bibliothèque, Une naissance, un livre.[36]

Prêt d'objets[modifier | modifier le code]

Quelques réseaux mettent en place le prêt d'objets dans certaines de leurs bibliothèques : paires de jumelles (Réseau BIBLIO de l’Outaouais), raquettes ( Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec), tablettes et liseuses (Réseau BIBLIO des Laurentides).

Réalité virtuelle[modifier | modifier le code]

Depuis mai 2018, le Réseau BIBLIO du Bas-Saint-Laurent et le Réseau BIBLIO de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine proposent des casques de réalité virtuelle et des livres sur les thèmes de l'astronomie et l'exploration spatiale, des fonds marins et des dinosaures[37].

Musées[modifier | modifier le code]

En partenariat avec les musées de la région, le Réseau BIBLIO de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches offre la carte MUSÉO. Elle permet à leurs abonnés d'emprunter un laisser-passer gratuit pour les musées onze musées particpants[38].

Prix et reconnaissance[modifier | modifier le code]

Prix d’excellence Gérard-Desrosiers[modifier | modifier le code]

Crée en 2004 en l’honneur du docteur Gérard Desrosiers et remis tous les deux ans, ce prix d’excellence en aménagement de bibliothèque vise à reconnaître les efforts fournis par les municipalités membres du Réseau BIBLIO pour améliorer l’aménagement de leur bibliothèque publique[39]. Les candidatures soumises sont évaluées selon quatre critères : le local et les équipements, l’accessibilité des services, la qualité globale du projet et l’engagement municipal[40].

Municipalités lauréates du prix Gérard-Desrosiers
Année Municipalité
2004 Bibliothèque municipale Laurent-Caron de Saint-Anselme
2006 Bibliothèque municipale-scolaire de Saint-Anicet
2008 Bibliothèque municipale Saint-François d’Assise de Vallée-Jonction
2010 Bibliothèque municipale Marielle-Brouillette de Saint-Tite
2012 Bibliothèque municipale Livre-en-train de la municipalité de Tring-Jonction

(en partenariat avec la municipalité de Saint-Jules)

2014 Bibliothèque publique de Berthierville

(Ville de Berthierville et municipalité de La Visitation-de-l'Île-Dupas)

2016 Bibliothèque Guy-Frégeau de la municipalité de Rougemont
2018 Bibliothèque municipale de Saint-Elzéar-de-Témiscouata

BiblioQUALITÉ[modifier | modifier le code]

Crée en 2013, le programme de BiblioQUALITÉ vise à reconnaitre l'investissement municipal pour l'amélioration de leur bibliothèque publique. En 2017, plus de 300 bibliothèques publiques participent au programme et reçoivent une certification annuelle basée sur cinq indicateurs: livres, ressources humaines, heures d’ouverture, superficie et gratuité de l’abonnement[41]. Le programme a reçu en 2013 a été récipiendaire d'une mention au prix Innovation 2013.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Mission, vision et valeurs », sur Réseau BIBLIO (consulté le )
  2. Canada, Québec. « Loi sur les bibliothèques publiques », L.R.Q., chap. B-3 [lire en ligne]
  3. Benoît Ferland et Marcel Lajeunesse, « Une loi des bibliothèques publiques du Québec : une nécessité », Documentation et bibliothèques, vol. 53, no 4,‎ octobre–décembre 2007, p. 191–197 (ISSN 2291-8949, lire en ligne)
  4. Commission d'étude sur les bibliothéques publiques du Québec, Les Bibliothèques publiques, une responsabilité à partager : rapport de la Commission d'étude sur les bibliothèques publiques du Québec, (ISBN 2550176472, lire en ligne), p. 59
  5. (fr + en) Bureau fédéral de la statistique, Division de l'éducation, Relevé des bibliothèques, partie I : Bibliothèques publiques, Ottawa, , 49 p. (lire en ligne)
  6. (fr + en) Bureau fédéral de la statistique, Division de l'éducation, Relevé des bibliothèques, partie I: Bibliothèques publiques, Ottawa, , 51 p. (lire en ligne), p. 17
  7. Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d’actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ , p. 192 (ISSN 0315-2340, lire en ligne)
  8. François Séguin, D’obscurantisme et de lumières. La bibliothèque publique au Québec des origines au 21e siècle, Montréal, Hurtubise, , 657 p. (ISBN 9782897238803), p. 535
  9. Commission d'étude sur les bibliothéques publiques du Québec, Les Bibliothèques publiques, une responsabilité à partager : rapport de la Commission d'étude sur les bibliothèques publiques du Québec, (ISBN 2550176472, lire en ligne), p. 59
  10. Gérard Desrosiers, Mémoires d'un médecin de campagne, Montréal, Desrosiers et Associés, , 221 p. (ISBN 298080360X), p. 192
  11. Gérard Desrosiers, Mémoires d’un médecin de campagne, Montréal, Desrosiers et Associés, , 221 p. (ISBN 298080360X), p. 191-203
  12. François Séguin, D’obscurantisme et de lumières. La bibliothèque publique au Québec des origines au 21e siècle, Montréal, Hurtubise, , 657 p. (ISBN 9782897238803), p. 533
  13. Fernand Harvey, Institut national de la recherche scientifique, Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, « Chronologie de l’action du gouvernement du Québec dans le domaine culturel – 1867-2011 », sur http://www.mcc.gouv.qc.ca, (consulté le )
  14. Commission d'étude sur les bibliothéques publiques du Québec, Les Bibliothèques publiques, une responsabilité à partager : rapport de la Commission d'étude sur les bibliothèques publiques du Québec, (ISBN 2550176472, lire en ligne), p. 59
  15. Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED), « Le Réseau BIBLIO du Québec : une approche coopérative au service des bibliothèques », Documentation et bibliothèques, vol. 54, no 2,‎ , p. 65-68 (ISSN 0315-2340, DOI 10.7202/1029311ar)
  16. Canada, Québec. Loi sur le développement des entreprises québécoises dans le domaine du livre, chap. D-8.1
  17. a et b Carole Gerson et Jacques Michon, Histoire du livre et de l'imprimé au Canada, vol. III, Les Presses de l'Université de Montréal, , 704 p. (ISBN 9782760619982, lire en ligne)
  18. François Séguin, D’obscurantisme et de lumières. La bibliothèque publique au Québec des origines au 21e siècle, Montréal, Hurtubise, , 657 p. (ISBN 9782897238803), p. 535
  19. Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d’actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ , p. 192 (ISSN 0315-2340, lire en ligne)
  20. André Turmel et Marcel Lajeunesse (auteur chapitre), Culture, institution et savoir, Presses de l'Université Laval, (ISBN 2763774989), « La bibliothèque au Québec, une institution culturelle au coeur des débats sociaux »
  21. a et b Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d’actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ , p. 189-195 (ISSN 0315-2340)
  22. a et b Jean-François Caron, « La lecture en partage. État du réseau québécois des bibliothèques publiques », Lettres québécoises,‎ , p. 13-16 (ISSN 0382-084X)
  23. Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d’actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ , p. 192 (ISSN 0315-2340, lire en ligne)
  24. Gouvernement du Québec, « Le temps de lire, un art de vivre: Politique de la lecture et du livre au Québec »,
  25. Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d'actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ volume 50, numéro 2, avril–juin 2004, p. 189-195 (ISSN 0315-2340)
  26. Steve Rousseau, « Le Réseau BIBLIO du Québec : 20 ans d’actions concertées au profit des communautés québécoises », Documentation et bibliothèques,‎ , p. 192 (ISSN 0315-2340, lire en ligne)
  27. Gouvernement du Québec, « Registraire des entreprises du Québec »
  28. « Le Réseau BIBLIO du Québec : une approche coopérative au service des bibliothèques », Documentation et bibliothèques, Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED), vol. 54, no 2,‎ , p. 65-68 (ISSN 0315-2340, DOI 10.7202/1029311ar)
  29. Rapport annuel du Centre régional de services aux bibliothèques publiques du Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie, Trois-Rivières: Québec, Centre régional de services aux bibliothèques publiques du Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie, , 32 p. (ISBN 978-2-9813235-2-1, lire en ligne), p. 7-10
  30. a et b « Réseau BIBLIO du Québec »
  31. Ministère de la Culture et des Communications du Québec et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « StatBib »,
  32. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, L’offre numérique dans les bibliothèques publiques québécoises : Résultats des sondages en ligne administrés du 21 mars au 4 avril 2017, Montréal, , p. 18
  33. « reponseatout : Communiquez avec votre bibliothèque en tout temps. »
  34. « BIBLIOPRESTO.CA »
  35. « Biblio-aidants »
  36. « Une naissance, un livre »
  37. « La réalité virtuelle dans les bibliothèques du Réseau BIBLIO du Bas-Saint-Laurent », sur Réseau BIBLIO du Bas-Saint-Laurent,
  38. « Carte Muséo », sur Réseau BIBLIO de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches
  39. Isabelle Poirier, « Prix d’excellence Gérard-Desrosiers en aménagement de bibliothèque décerné par le Réseau BIBLIO du Québec », Documentation et bibliothèques,‎ volume 60, numéro 2-3, avril–septembre 2014, p. 88 (ISSN 0315-2340)
  40. « Prix d'excellence Gérard-Desrosiers », sur Réseau Biblio du Centre-du-Québec, de Lanaudière et de la Mauricie (consulté le )
  41. (en-CA) « BiblioQUALITÉ: une idée simple, mais efficace pour encourager l’investissement municipal dans les bibliothèques publiques », sur OLA Super Conference (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]


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