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Crépin Gyscard Gandou
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Crépin Gyscard Gandou D’Isseret
Nationalité
Activités
Œuvres principales
  • Sur les pas des philosophes (2009)
  • Nouvelle approche du droit international. (2015)
  • La paix perpétuelle. La raison exclut la guerre comme voie de droit. (2023)

Crépin Gyscard Gandou D’Isseret est un philosophe, juriste, politiste, romancier et prêtre, né le 19 juillet 1974 à Saint Benoît en République du Congo.Il est professeur de philosophie politique et auteur de plusieurs ouvrages.

Biographie[modifier | modifier le code]

Crépin Gyscard Gandou D’Isseret est Il est le dernier des huit enfants de Gandou Aloïse et de Béabaré Marie Josée.

Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code]

Il commence son école primaire en 1980 à l’Ecole de la Liberté à Brazzaville. Il poursuit son cycle primaire à l’Ecole 18 mars 1977 à Brazzaville, à l’Ecole Daniel Mvoula à Boundji et à l’Ecole Mboula à Djambala.

En 1988, il accède au Collège Ngouampolo de Djambala. Après son BEPC en 1993, il entre au Séminaire Saint Jean Apôtre à Brazzaville et obtient son baccalauréat en 1996. Il s’inscrit en Sociologie, en Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Université Marien Ngouabi. En 1997, il s’inscrit cumulativement en Faculté de Droit de la même université. En 2000, alors qu’il est en 4e année de Sociologie et de Droit, il est admis au Noviciat de la Compagnie de Jésus – Ordre des Jésuites pour le compte de la Province de l’Afrique de l’Ouest. Il émet deux ans plus tard les vœux de religion et entreprend les études spéciales : philosophie Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius[1] (KinshasaRépublique Démocratique du Congo) Université pontificale grégorienne, Sociologie et Droit. Il commence en 2006 les études de Théologie au Grand Séminaire de Théologie Cardinale Emile Biayenda à Brazzaville Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest qui s’achèvent en 2009.

Crépin Gyscard Gandou D’Isseret est ordonné prêtre en 2011.

En 2020, il soutient sa thèse en philosophie.

En savoir plus

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Il publie son premier ouvrage en 2009 : Sur les pas des philosophes. Le défi de penser, préfacé par Prosper Ngakeni.
  • Déjà en 2005, il a contribué à la publication de Hommage à Engelberg Mveng.
  • 2011 : Il publie L’Espace d’une vie et Relations Internationales. Articulation entre le Droit et l’Éthique ; La responsabilité de protéger.
  • 2015 : Nouvelle approche du droit international.
  • 2016 : Le Congo : Enjeux d’une gouvernance démocratique ; Des destins déchirés par l’amour.
  • 2017 : D’elle, je n’ai gardé que son infidélité et Autant partir que sacrifier.
  • 2019 : La réflexion philosophique. Manuel d’initiation à la rédaction philosophique.
  • 2020 : Retour aux « Brazzaville noires ». Hommage à Georges Balandier et Le sens de la discussion.
  • 2023 : Les fondements de la paix perpétuelle et La paix perpétuelle. La raison exclut la guerre comme voie de droit.

Citation[modifier | modifier le code]

«Chaque lecture est un acte de résistance. Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même.»[2]

Références[modifier | modifier le code]

  • 2023 : La paix perpétuelle : La raison exclut de la guerre comme voie de droit. (ISBN-978-2140348358) Ce livre, préfacé par un philosophe de renon - Théophile Obenga - est une remarque contribution à la pensée philosophique.

Axes de Réflexions[modifier | modifier le code]

Le champ de réflexion de Gyscard Gandou D’Isseret embrasse la philosophie, les sciences politiques, le droit international, la littérature et la poésie.

Philosophie[modifier | modifier le code]

Gyscard Gandou D’Isseret estime que l’échiquier mondial est dominé par les rapports intraétatiques et interétatiques. Les relations à l’intérieur des États sont régies par des lois appliquées par un pouvoir exécutif et résultent habituellement d’une bonne cohésion intérieure. Cependant, les relations internationales reposent sur des rapports de force. Ce rapport de dissuasion permanente conduit inévitablement à la guerre.

A considérer que le champ de bataille est le seul tribunal où les États plaident pour leurs droits, la victoire en leur faisant remporter le procès ne décide pas en faveur de leur cause, estime Kant. De plus, le traité de paix qu’elle amène ne les fait pas non plus sortir de l’état de guerre où ils restent tout en quittant les armes. L’instauration d’un droit cosmopolitique répond donc à la nécessité de faire entrer les États dans un ordre juridique universel qui permet de résoudre les conflits qui naissent entre eux.

Dans leur état de nature, les États ne peuvent résoudre par eux-mêmes les différends qui surviennent. Le recours à la force est le seul moyen pour régler ces différends. Or, du haut du tribunal suprême du pouvoir législatif, la raison condamne sans exception la guerre comme voie de droit.

Les traités que les États concluent au sortir des guerres sont davantage des règlements qui n’instaurent qu’une série de trêves. Ils maintiennent un état de conflit non ouvert. Faute d’avoir un ordre constitutionnel plus étendu et par respect de l’indépendance de chaque constitution en tant que personnalité morale, les États se trouvent dans l’obligation de constituer une alliance qu’on pourrait appeler une « alliance pacifique » qui est différente du traité de paix dans la mesure où elle termine définitivement la guerre alors que les traités de paix n’en finissent qu’une seule.

Sciences Politiques[modifier | modifier le code]

Pour Gyscard Gandou D’Isseret, l’analyse du champ politique africain laisse voir, à quelques exceptions près, des logiques particulièrement saisissantes. En même temps que se structure l’Etat en tant que forme d’organisation politique, les hiérarchies traditionnelles exercent tout autant leur influence, de telle manière qu’il est comme aberrant de parler de la formation de l’Etat en Afrique. Il existe plutôt la superposition de deux formes d’organisation politique, à savoir : la structuration de l’Etat, au sens wébérien du terme, et la prégnance du modèle traditionnel d’organisation. Il désigne par la construction de l’ordre cet effort de structurer l’Etat sur fond de la domination symbolique, le télescopage et la subversion des données étatiques par les logiques traditionnelles qui donnent au champ politique africain cette nature atypique que l’on connaît et qui pousse bien d’analystes à le qualifier de mimétique ou d’hybride. D’autres y voient plutôt le sceau d’une pathologie institutionnelle. Aussi parle-t-on du pseudo-Etat ou du Léviathan boiteux.

Loin de paraître comme une pathologie institutionnelle, ce qui s’énonce bien comme l’échec d’universalisation du modèle occidental d’organisation politique, la singularité de l’Etat en Afrique renvoie aux facteurs endogènes et exogènes qui ont présidé au processus de l’implantation de l’Etat. Et les travaux de Georges Balandier sur le messianisme donnent un indice critique dans la compréhension des mécanismes de contre-poids, de déconstruction, de détournements et de subversion des systèmes de pensée occidentaux mis en place par les Africains.

Droit International[modifier | modifier le code]

L’humanité, relève Gyscard Gandou D’Isseret, a acquis au cours de ces dernières décennies un sens si fort du respect des droits de la personne humaine que l’on tend à arrimer la protection des droits humains au principe de souveraineté des Etats. L’évolution des droits de l’homme force même la reconnaissance d’un droit dit « d’ingérence humanitaire », puisque l’on tend en fait à faire prévaloir dans les relations interétatiques l’ingérence humanitaire comme une obligation d’assister et d’apporter de l’aide aux personnes victimes des catastrophes et des conflits de toutes sortes.

Attendu qu’un tel droit pose dans les faits quelques problèmes majeurs à savoir, la nécessité morale et juridique (droit) de secourir les personnes en détresse et la possibilité éventuelle (nécessaire dans certaines conditions) d’intervenir dans les territoires en outrepassant le principe de souveraineté, l’enjeu dans notre réflexion est de nous interroger sur les fondements et la légitimité d’une telle démarche. Est-il en effet fondé d’engager une intervention dans le cadre humanitaire en outrepassant le principe de souveraineté des Etats ? Quelle base juridique pourrait-on donner à cette démarche puisque le droit international prescrit le principe de souveraineté comme la norme dans l’agir international.

Cette nouvelle option de gestion, de résolution des crises et des conflits ordonnée à la norme éthique fait que l’action humanitaire cesse de paraître comme une sorte d’entreprise de philanthropie cynique dont un versant consiste à secourir l’homme en détresse et l’autre à exploiter sa situation de détresse.

Littérature[modifier | modifier le code]

Les romans de Gyscard Gandou D’Isseret décrivent des histoires souvent émouvantes des années 80-90, mettant en exergue la situation du Congo où les gens jubilent et dansent sans pour autant parvenir à trouver leurs marques. Les paradoxes et les tragédies qui rythment ses récits traduisent le drame d'une société aux prises avec diverses logiques, où se mêlent tradition, modernité et conformisme.

Poèsie[modifier | modifier le code]

La poésie de Gandou D’Isseret est une danse de mots. C’est une poésie qui se déjoue de la forme et du style et dans laquelle les mots se ruent pour se jeter dans une joie sans égale, voile tout déchiré, le cœur du poète en rire, souvent pleurant et parfois interpellant. Les inflexions remarquables qui accompagnent cette poésie sont moins des ruptures que des répits dans la dénonciation de ce grand mal qu'est l'infidélité, celle de la nature humaine, rendue dans l'imperfection de la forme

Notes et Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Identifiant pérenne de la notice : 183080068 »
  2. Crépin Gyscard Gandou D'isseret

Voir Aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2005 : Hommage à Engelberg Mveg (Collectif) Saint Pierre Canisius
  • 2009 : Sur les pas des Philosophes Le défi de penser L’Harmattan/Paris
  • 2011 : Relations Internationales Articulation entre le Droit et l’Éthique Bénévent/ Paris
  • 2011 : L’Espace d’une vie Bénévent/ Paris
  • 2015 : La responsabilité de protéger. Nouvelle approche du droit international L’Harmattan/Paris
  • 2015 : Le Congo : Enjeux d’une gouvernance démocratique. L’Harmattan/Paris
  • 2016 : Des destins déchirés par l’amour L’Harmattan/Paris
  • 2017 : Autant partir que sacrifier L’Harmattan/Paris
  • 2017 : D’elle, je n’ai gardé que son infidélité L’Harmattan/Paris
  • 2019 : La réflexion philosophique. Manuel d’initiation à la rédaction philosophique, Paris, L’Harmattan.
  • 2019 : Retour aux « Brazzaville noires ». Hommage à Georges Balandier, Collectif, Paris, L’Harmattan.
  • 2020 : Le sens de la discussion, Paris, Le Lys Bleu.
  • 2023 : La paix perpétuelle. La raison exclut la guerre comme voie de droit, Paris, L’Harmattan
  • 2023 : Les fondements de la paix perpétuelle, Paris, L’Harmattan.

Liens externes[modifier | modifier le code]