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Utilisateur:GuiBertr/Brouillon/Jean-Philippe Legois1

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Jean-Philippe Legois est un archiviste, un chercheur et un historien français du XXIe siècle.

Jean-Philippe Legois

Jean-Philippe Legois

Nationalité Français
Pays de résidence France
Profession
Archiviste, Historien, Chercheur

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Carrière[modifier | modifier le code]

Legois a été responsable du service des archives de la ville de Creil entre 1994 et 1998[1]. Il a ensuite été directeur des archives aux services d'archives municipales de Val-d'Oise jusqu'à 2004[1]. En 2010, Jean-Philippe Legois devient secrétaire de l'Association des archivistes français (AAF) et directeur du service des archives de la ville de Saint-Ouen-l'Aumône[1]. Il tient ces deux positions jusqu'en 2013. Il devient alors président de l'AAF, position qu'il conserve jusqu'en 2014, ainsi que responsable du service des archives de la ville de Sevran, et ce, jusqu'en 2016[1]. En 2016, Legois devient chargé de mission Alumni, un réseau d'anciens diplômés de l'Université de Reims Champagne-Ardenne. Il conserve ce poste jusqu'en 2020[1]. Entre-temps, en 2018, il commence à partager la présidence de la Cité des mémoires étudiantes, un poste qu'il occupait seul depuis 2008[1]. En 2020, Legois devient chargé de la valorisation de la recherche au sein du laboratoire École, Mutations, Apprentissages (EMA) de l'Université de Cergy-Pontoise[1].

Contribution intellectuelle[modifier | modifier le code]

Jean-Philippe Legois concentre la majorité de ses publications sur l'analyse de la situation des archives étudiantes françaises. Il s'intéresse particulièrement à tout ce qui a trait à la Ve République, aux mouvements sociaux, à l'enseignement supérieur et au militantisme[2]. Plusieurs de ses publications portent également sur les événements de mai 1968, un point tournant du militantisme étudiant et moment où ont été constitués plusieurs fonds d'archives étudiants[3].

Dans ses publications, Legois affirme que les archives des mouvements étudiants sont dispersées et fragmentées en raison de la condition du mouvement étudiant[4], qu'il estime transitoire puisque les organisations étudiantes sont en constant renouvellement de par leur nature[5]. Il suggère deux autres causes à la dispersion des archives : le peu de moyens des organisations étudiantes et l'appréhension des étudiants face à un dépôt d'archives personnelles[6]. Il affirme néanmoins que les étudiants représentent une proportion suffisamment importante des mouvements sociaux pour que leurs archives soient conservées[7]. Dans sa description des archives des mouvements étudiants, Legois distingue trois types de fonds : les fonds des structures étudiantes, ceux des militants et finalement ceux des archives non-étudiantes qui comprennent des informations sur les mouvements étudiants[8].

Jean-Philippe Legois aborde aussi dans plusieurs de ses ouvrages les organisations cherchant à conserver les archives des mouvements sociaux et des mouvements étudiants ainsi que leurs fonds[9]. Quelques publications de Legois portent également sur l'organisation qu'il préside, la Cité des mémoires étudiantes[10]. Elles présentent les mesures mises en place pour conserver au maximum les archives étudiantes., en misant particulièrement sur une approche systématique[11]. Legois estime qu'un des meilleurs moyens de converser les archives étudiantes pour les utiliser réside dans le fait de demander les archives personnelles d'étudiants[12]. Il affirme que, sous certaines conditions, les commémorations des mouvements étudiants peuvent servir à renforcer leurs archives[13].

Principales publications[modifier | modifier le code]

Jean-Philippe Legois a publié, dirigé et collaboré à la publication de plusieurs dizaines d'ouvrages et d'articles d'histoire et d'archivistique. La liste suivante n'est pas exhaustive.

  • Anne Boulenc, Caroline Chalier et Jean-Philippe Legois, « Un exemple de valorisation partagée : la presse syndicale étudiante grenobloise », Gazette des archives, no 221,‎ , p. 157-172 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », Gazette des archives, no 193,‎ , p. 161-173 (lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeux d'un état des lieux, état des lieux des enjeux », Gazette des archives, no 193,‎ , p. 17-25 (lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois et Marina Marchal, « Cité des mémoires étudiantes : collecter les archives militantes étudiantes. Quelle utilité ? Quelle complémentarité ? », Gazette des archives, no 231,‎ , p. 109-121 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Magali Lacousse, Armelle Le Goff, Jean-Philippe Legois et Valérie Poinsotte, « Un "nouveau" champ de collecte : les archives d'associations », Gazette des archives, no 204,‎ , p. 189-210 (lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, 33 jours qui ébranlèrent la Sorbonne : les années 68, SYLLEPSE, , 192 p. (ISBN 9782849506684)
  • Jean-Philippe Legois, Les Slogans de 68, FIRST, , 160 p. (ISBN 9782754007771)
  • Jean-Philippe Legois, Robi Morder et Alain Monchablon, Cent ans de mouvements étudiants, SYLLEPSE, , 434 p. (ISBN 9782849501351)
  • Jean-Philippe Legois, Robi Morder et Alain Monchablon, Étudiant(e)s en révolution ?, SYLLEPSE, , 160 p. (ISBN 9782849506691)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f et g Jean-Philippe Legois, « Jean-Philippe Legois », sur Linkedin (consulté le )
  2. ↑ Sciences Po Centre d'histoire, « Jean-Philippe Legois », sur Sciences Po Centre d'histoire (consulté le )
  3. ↑ Françoise Blum, Jean-Philippe Legois et Anne-Catherine Marin, « Archives, événements et « Commune étudiante » : prolonger et valoriser plusieurs collectes immédiates du mouvement social de mai-juillet 1968 », La Gazette des archives, vol. 221, no 1,‎ , p. 126-127 (ISSN 0016-5522, DOI 10.3406/gazar.2011.4780, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Jean-Philippe Legois et Gaëtan Sourice, « Guides des sources : pour une étude comparative », Gazette des archives, vol. 235, no 3,‎ , p. 180 (DOI 10.3406/gazar.2014.5154, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », La Gazette des archives, vol. 193, no 1,‎ , p. 162-163 (ISSN 0016-5522, DOI 10.3406/gazar.2002.3691, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ Jean-Philippe Legois et Marina Marchal, « Cité des mémoires étudiantes : collecter les archives militantes étudiantes. Quelle utilité ? Quelle complémentarité ? », Gazette des archives, vol. 231, no 3,‎ , p. 113 (DOI 10.3406/gazar.2013.5055, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », La Gazette des archives, vol. 193, no 1,‎ , p. 161 (ISSN 0016-5522, DOI 10.3406/gazar.2002.3691, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », La Gazette des archives, vol. 193, no 1,‎ , p. 162 (ISSN 0016-5522, DOI 10.3406/gazar.2002.3691, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ Voir notamment : Jean-Philippe Legois et Benjamin Suc, « Fonds de la Jeunesse étudiante catholique internationale », Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 86, no 2,‎ , p. 106-108 (DOI 10.3917/mate.086.0010, lire en ligne)
  10. ↑ Voir notamment : Anne Boulenc, Caroline Chalier et Jean-Philippe Legois, « Un exemple de valorisation partagée : la presse syndicale étudiante grenobloise », Gazette des archives, no 221,‎ , p. 157-172 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  11. ↑ Jean-Philippe Legois et Gaëtan Sourice, « Guides des sources : pour une étude comparative », Gazette des archives, vol. 235, no 3,‎ , p. 181 (DOI 10.3406/gazar.2014.5154, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », La Gazette des archives, vol. 193, no 1,‎ , p. 166-168 (ISSN 0016-5522, DOI 10.3406/gazar.2002.3691, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : « non-lieu » de « mémoire » ? », In Situ, no 17,‎ , p. 7 (ISSN 1630-7305, DOI 10.4000/insitu.2885, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Françoise Blum, Jean-Philippe Legois et Anne-Catherine Marin, « Archives, événements et « Commune étudiante » : prolonger et valoriser plusieurs collectes immédiates du mouvement social de mai-juillet 1968 », Gazette des archives, no 221,‎ , p. 123-140 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Anne Boulenc, Caroline Chalier et Jean-Philippe Legois, « Un exemple de valorisation partagée : la presse syndicale étudiante grenobloise », Gazette des archives, no 221,‎ , p. 157-172 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : enjeu historique et enjeux archivistiques », Gazette des archives, no 193,‎ , p. 161-173 (lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, « Archives et mémoires étudiantes : « non-lieu » de « mémoire » ? », In Situ, no 17,‎ (lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois, « Jean-Philippe Legois », sur Linkedin (consulté le )
  • Jean-Philippe Legois et Marina Marchal, « Cité des mémoires étudiantes : collecter les archives militantes étudiantes. Quelle utilité ? Quelle complémentarité ? », Gazette des archives, no 231,‎ , p. 109-121 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois et Gaëtan Sourice, « Guides des sources : pour une étude comparative », Gazette des archives, no 235,‎ , p. 175-186 (ISSN 0016-5522, lire en ligne)
  • Jean-Philippe Legois et Benjamin Suc, « Fonds de la Jeunesse étudiante catholique internationale », Matériaux pour l’histoire de notre temps, vol. 86, no 2,‎ , p. 106-108 (DOI 10.3917/mate.086.0010, lire en ligne)
  • Sciences Po Centre d'histoire, « Jean-Philippe Legois », sur Sciences Po Centre d'histoire (consulté le )

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